dimanche 12 juin 2011

ECRITURE ET POESIE

MA VILLE

Ta chair ne naît dans l’errance

Que suspendue aux absences

Quand l’Homme refuse l’accueil

A l’étranger sur ton seuil


Tes monuments – tes drapeaux

Affleurent – nets – sur ta peau

Mais – transies de solitude –

Les fleurs nient leur altitude


Les écueils à ta beauté

Ne virent dans la bohème

Qu’épanouis en poème

Comme cible-liberté


Toujours – dans le moindre vent

Battant à ta belle échine –

Qui saura être savant

Pour y souffler sans machine

A te tordre tête et cou –

Reine de tous les atouts !


Dans la Seine est ton sang

Innervant ton océan !

Oui ! Sur la pierre de taille

Et même dans tes haillons

Misère – encore au travail

N’a cure des trublions

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