lundi 8 août 2011

ECRITURE ET POESIE

A UNE AMIE

Ta jeune sœur murit douce dans tes oreilles

Elle échauffe un poème sous l’hésitant soleil

Dans un été frémissant de pluie et d’oubli


Elle qui t’accorde encore des droits d’aînesse

Continue à jouer aux cordes de ta jeunesse

Cherchant même toujours à dérider tes plis


Qui te hameçonne avec les mots qui sonnent ?

Ce sont ses pas de danse qui – en carnets – résonnent

De tous ses amours – tu restes le confident

A ses jours de rose pâlie – te suspendant


Or – dépassé sans-cesse : le temps qui s’enfuit

Car Cassandre – dans ses jeunes yeux – essuie la nuit

Elle s’applique à traverser tous les jours sombres

Et à balayer les averses qui l’encombrent

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