jeudi 17 novembre 2011

CE QU'IL Y A DE MYSTERIEUX

CE QU’IL Y A DE MYSTERIEUX

Fraîchement entré dans la corne des oracles

Je m’essouffle sans dieu pour la pêche aux miracles

Mais sur la place : ni aruspice – ni merle


Le double de l’ennui : c’est l’épuisante course

D’apparent chaos dans les vagues qui déferlent :

Passants – véhicules en fin de nuit et moi l’ours …


Puis … Au large : le précipice de l’aube …

Je suis – repu d’oracles – le jour et son orbe

S’épanouissant blanc sur pierres indigènes

Blanc persistant … Suit l’ultime étranger sur scène :


Petit enfant chantant dans la furie du monde

Me reconnais-tu roulant poème en ta ronde ?

Semant rêves et vérités belles à ton endroit

Qui te veut roi en tranchant dans le jour étroit ?

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