mercredi 16 novembre 2011

ET ...TOUJOURS TOI

ET … TOUJOURS TOI !

Que cela ne soit pas toi :

Le vide à douleur

Sur le fil fuyant de la vitesse

Ah ! Les ombres voraces

Ne monteront pas sur mes mots !


Viens ! Le tien est le mien

Pour tenir une avancée :

Ta résistance :

Ta main empoignant la anse

D’une bouée d’où rayonnent tes fleurs


Tu es cette barque maintenue

Sur un torrent d’herbes sèches

Que tu n’incendies pas


Batifolant au cercle des adieux

J’y lancerai des croisillons de flammes

Elles n’allument rien – celles-là

Elles respirent au comble de la lune

Que nous avons voulu saisir

Sans les crécelles de la renommée


Cible de notre amour à quatre sous

Nous l’aurons croisée - debout

Nous l’aurons réinventée

A l’aune des précipices

Que nous sautâmes


Et – de mur en mur –

N’avons-nous pas vaincu

L’amertume de tout enfermement ?

Toi – vivante

Dans les surplis de la lumière –

Exorcisant mes nuits –

Je t’allume du secret de ma mémoire

Qui est un éternel au-revoir


Viens ! Le tien est le mien

Nous n’avions nulle possession

Sauf – dans le havre des veilles

Où nous glissions nos chairs

Sous nos épaules nues

Qui appellent encore

La mélodie de nos corps en éveil

Ah ! Combien de mes songes

Ne traverse-t-elle pas ?

Dans ton abîme léger

J’entends chanter l’amazone non-guerrière

Nulle part – le fil où nous aurons dansé

Ne tiendra la chevauchée de l’absence

Il reste les baisers enchevêtrés

A nos lèvres

Il reste l’ivresse de nos désirs

Bouillonnant dans tous nos sens


De nos approches – nous aurons raciné

La terre des partages

Qui est et sera toujours suspendue

A mes veines où circulent

Le sang et la sueur mêlées

De mon espérance


Et je marcherai – marcherai

Dans la lumière satellitaire de ta présence

Ayant la lune inscrite

Au grand phare qui éclaire l’instant

Pour qu’à chaque passage

De son rayonnement

Se rallume l’océan

De ta fantaisie

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