mercredi 9 novembre 2011

MEMOIRE DEFIGUREE

MEMOIRE DEFIGUREE

Tête-à-queue dans la mémoire de la douleur

Miroir retourné contre l’Autre – le haï –

L’enfermant derrière un mur

Où les fleurs multiples sont renvoyées

A la séparation - Au flétrissement


Avenir quadrillé

Olivier de la paix : Déraciné


La mort s’avance - pieuse cavalière du souvenir

Champs de ruines

Champs de douleurs

Champs spoliés – volés

Villes apoplectiques

Villes affamées – villes enflammées


Qui la tient en un spectre infernal

Tuant – Terrorisant les enfants

Leur fermant à double tour

Les portes de l’avenir


Qui oublierait tout dans la mitraille

Sur des différences qu’il dirait insurmontables


Mais l’Humanité n’est-elle pas le seul « peuple des nuées » ?

Peuples libres – toujours quand un seul peuple est asphyxié –

Vous perdez votre liberté !


Ah ! Le fracas des armes – Le vacarme de la puissance

Qui salissent les mémoires

Pour un paradis à jamais introuvable

Sur cette terre qu’ils contribuent à défigurer !


Par ces temps oublieux

Par ces temps de perdition

Dans ces excavations du monde tel qu’il va

Jamais le destin ne s’accomplit – la fatalité jamais réalisée !...

1 commentaire:

Thierry Texedre a dit…

Conscience poétique! Très bien dit. La "défiguration" humaine s'installe partout, ou qui hélas semble être récurrente à l'homme...