samedi 25 février 2012

A ANGYE

A ANGYE

Tu embrasses le lointain

Avec la fibre

Où s’enfile ta liberté


Tu limes mes chaînes

Où crissent

Des amours passionnés


Anneau après anneau

Tu tisses et lisses un chant

Sur un cristal andin

Tu soulèves la musique


En sortent des « forget-me-not »

Ils rappellent mémoire et hauteur

Et gardent l’or du soleil

Dans les montagnes inondées

D’aurore


Longtemps – longtemps –

Aux portes du jour

Vibre une voix

Toujours ouvrant des sentes


C’est la tienne

Armée de poèmes

Qui sourdent

Du bruit infernal

De la mitraille


Des fantômes éructent

Des vampires hurlent

Ils encensent la mort

Mais – toi – tu ne te tais pas

Source est ta vie

Et ta vérité



Le beau matin est proche

Qui libèrera

Les ombres de la nuit carcérale

Et le merle enchanteur

T’accompagnera


Qui défait la « lumière noire »

Se sépare du malheur

Et les « enfants nuageux »

Découvriront le beau fruit

Que tu leur tends

O Angye


« L’air est taillé comme un diamant »

Et la clef du soleil

Que tu tiens dans tes mains

Déjà illumine de ses éclats

Personne ne te la volera !

Aucun commentaire: