lundi 13 février 2012

LA NUIT ET PROMETHEE

LA NUIT ET PROMETHEE

O la nuit ! La nuit !

Qui s’en sauve

Grâce aux autres – Contre eux

Tombera dans le plus obscur

Des chemins !

Et encore … Est-ce un chemin ?


Il veut le festin du bond :

Viande n’étant que d’os et de nerfs

Il en réclame – réclame …

Se lamente de l’accueil

Fait à l’ « étranger » pauvre


Le feu couve sous la marmite …

D’aucuns veulent l’étouffer

Avec quelques paillettes de renommée

Devenue poussière

Avec des boucs-émissaires

Comme pare-feu


Parmi nous – les étiquettes pour

Ce qui nous vendra –

Valsent et organisent leur jungle

Plus sombre – plus épaisse

Que la nuit


Mais nous entendons de nouveau Prométhée

Sera-t-il la proie attachée

Des aigles-vampires ?


Et ce flot qui rayonne dans la nuit …

Est-il inépuisable ?

Prométhée ! Ton œil est-il assez vigilant ?

Ah ! Que les titans gardent

Le trident que portent

Les constellations d’Humanité !


Que les hardes d’innocents

Puissent s’étoffer

Dans les laves du monde

Où brûle l’aujourd’hui

Jusqu’à une nouvelle aurore


Des corps et des pensées burinés par le temps

Peuvent renaître

O cette Humanité qui sait le souvenir

Verras-tu sourdre

Hors des ombres de la nuit

Ta patience solaire

Vers des acropoles fières

Et accueillantes pour la misère du monde ?


Aujourd’hui – qui compte

Et avale les milliards

Sur ton dos ?

O misère ! O peuple souverain !

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