samedi 18 février 2012

MYSTERE ET JUSTICE

MYSTÈRE ET JUSTICE

Mordant dans les lames

De la nouveauté

T’y recueillant

Comme dans l’océan-peuple

Saisi par la misère


Tu rentres dans le hachoir du temps

En écartant la chair de l’égal

Des couteaux apostats

Qui voudraient

L’avaler


Oui !

Qu’il te porte – le désir

Au soleil noirci

Tu en sortiras l’éveil

Et son ombre

Ce seront des heures nocturnes

Sous l’éclipse qui chante

Les revenus de loin


Clash aux revers de Fortuna –

Le mystère ne peut plus ramper

Sous la chance

Il est blessé et perd son sang …

Pansons le – qu’il se redresse

Ne le griffons plus

Avec des promesses


Qu’il avance

Et pénètre l’océan-peuple

Happé dans son écume –

Il parcourra les rives

Des insatiables fleuves

A leurs embouchures


Qu’on l’appelle Espoir

Avec nos mots de pirates –

Ce mystère nu

Où vaque la patience des taureaux


O homme pariétal

Sur ton mur – déjà –

Tu attachais ta tête

A leurs corps


Mystère à la corne de pierre

Il t’échoit d’éclore

A l’éternité des fleurs

Pour que s’y tamisent

Les chants des veilles


Monte avec les houles

Lustrer les peuples

De tes éclats intempestifs

Toi – l’ingénieux et seul suzerain

De leurs attentes

Toi – le séparé – l’inattachable -

Passe un pacte avec le poème

Pour que s’effacent les cendres

Encore fumantes du destin

Qui ne fonde plus rien

Que la vieillesse

Des empires

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