vendredi 21 septembre 2012

MY HOPE



MY HOPE



I can swallow my language
I can sweep my dust

All reminded in my mind …

My soul rolling near the shadow
Comes and stay
On a day
In my heart
For a story
Which has no end


Meanwhile – I intend to take part
Of our time
But … Nothing is
In a majesty

I would like
To have a last struggle:
This of the life
By singing
Novelties
Through the darkness
For a shared liberty

Angry – I am not
I rob to the time
The tenderness which
Is hanging up to my tongue – my lips

Oh! It would be like a miracle
Each time again
By dancing
Awake
In my dark words

Therefore – how is it necessary
To catch the real
With my dusty
Hands ?

A duty of changing
All the places
When I am angry …

Shall I cry
For the died roses ?

All along the street
My walk beyond
The loneliness
My walk looking for
The future …

Kiss me – moonlight!
Take my eyes far from
The ugly men
Let me open my arms
Let me take your smile
For climbing towards
The height !

Too tight is my way
Though I roll my tears
In the perfect body’s innocence …

On my cheeks – my ears – my eyes – my mouth -
Are running the pearls
Of the sadness
But it is enlightening
The stones of
My town

Fever is ever charming
Me awake
I fight only
Against my own shadows

My knowledge
Is empty of truth
But this one is  glittering
On the whole poetry
That I am ever bringing
Like the old luggage
With  me

The nature took place
And one’s self
Will not change it
Perhaps – it’s a conquest of
The eternity …
But no entrance
Except for the ecstasy

I take measures of every strong feature
That does run in my language:
It’s my hope and my desire
In front of the
Black horizon –
Still ever more pulling out
Beauties of my own
Mystery 

lundi 17 septembre 2012

CE SOLITAIRE SINGULIER



CE SOLITAIRE SINGULIER



Ce solitaire discret
Que tu m’abandonne :
Un mot – exorcisme de la parole –
Prisme au gris de nos horizons –
Césure au « high tec »
Des savoirs –
Éclaire –
Aussitôt ouvert
L’écrin de tes lèvres
Qui l’enfermaient –
Un savoir du vent

Sa chute
Dans le brillant décoratif
Casserait son secret
Et renverrait à
L’indigence

Pensée : ta tendresse
Aux mille facettes
Éclat sur éclat -
Dans un algorithme de paix
Tenant le nombre qui enchante :
Cet infini qu’ouvre
Ton amour –
Ne représente pas

Elle transporte
Lumière et ombre
Jusque dans le battement
De tes paupières
Pour un cœur qui
Ne l’attendait pas

Ce solitaire – ce seul brillant
Qui ne s’érode pas
Se maintient
A travers
Les orgasmes
De nos histoires
Et bien … Tenons cette offrande
Hors de tout empire d’argent !

Ne nous contraignons pas
Au fait contingent
D’un contrat qui
La pétrifierait …
Ni nom
Ni signature
Sur le grand anneau
Ou sur le grand livre
Des princes !

Flocon de neige traversé
Par un rayon de soleil –
Un seul au long cours
De la douceur
Accrochée à
Ta peau –
Fera deux ouvert

Nous aurons pu chanter
L’être dans une source
Nous aurons écrémé
Tout le lait des promesses
Dans l’instant qui boue

Tiendra dans le vent –
A déjà tenu dans la foudre :
Le premier et long regard
D’où étincelle
Le solitaire

Nulle vitesse que
Celle où a buté
Le jet de ton art :
Celle de la vie
Emportant
Tout sens initial
Pour l’étendre au monde

Sous son emprise
Aura été chantée
La conflagration
De nos désirs
En un éclair
Dégagé d’un corps – le tien
Et tout un brillant
Pour deux
Oui ! Mais aussi
Pour des millions entr’aperçus
Dans la couleur azur
Dans la couleur feu
Dans l’éclat de toutes
Soulignées par
Ton sourire
Rougissant
Dans le soir enflammé
Contre la pierre blanche

Que le brun navire de tes yeux
Décoche l’ancre
Sous le fond
Basaltique
Du macadam
Et hisse toutes les couleurs
Pour un nouveau
Départ
Ce solitaire donné
Est le gage de tous
Les embarquements
Il est ton amour …

dimanche 16 septembre 2012

SUR LE CHEMIN



SUR LE CHEMIN



Échauffourées entre bruits et silence
Dans la nuit sans étoiles
Les hallebardes
Des arbres
Leurs tresses emmêlées
Tracent sans-cesse
Des dessins
De lumière-émeraude
Qui allègent le vide
Sur les lèvres
Embouchées
Au carrefour

Tandis que s’affaissent
Les souches du lointain
Les embardées des fauves –
Farouchement – fauchent
La distance obscure
Avec la vitesse
De leurs phares

Tout ébouriffé dans un rififi
D’ombres adventices –
Le verbe danse
Et avance
Sur le fil
Des apocryphes signatures
De l’instant

A lente allure
La veille défait
Les stigmates de l’ennui
Et mord la présence
Des amants qui creusent
Par le milieu – l’espace
Des solitudes enchevêtrées
Au hasard

Et – ce faisant – la diseuse –
La lieuse poésie
Emporte ses dés
Aux confins de l’oubli –
Désertant tout paroli –
Lançant son défi
Aux sicaires
Du plaisir –
Accroche
Tout ce qui piétine
Et trépigne sur le bout haché
De la langue

On laisse tanguer
Le courant translucide
A travers les portes sombres
Derrière lesquelles
Gémissent
Les paralytiques et aveugles
Mots-séquelles
Du loisir
Impossible

On génère en le volant
Un air de Paris
Qui vibre
Avec la clef
Des plaisirs convoités


Le plein éclat de voix
Fait imaginer où pourrait
Habiter la misère
Si s’ouvrait leur seuil -
Comme un nid sans habitudes -
A l’étrange musique
Sans tapage
Où fleurit
L’étranger