dimanche 7 octobre 2012

L'ANONYMAT LUMINEUX



L’ANONYMAT LUMINEUX



Comme la lumière
Passe entre les murs …
Il faut que tout ton amour
Parte de toi – du proche –
Du proche étranger à
L’étranger proche –
En faisant disparaître
Les cloisons de la
Solitude qui désespère …

Écouter le bruissement
Le craquement
L’éclat
Des voix
A côté de toi
Pour aller loin

Et la ville est là qui rugit
D’impatience …
Tu ne l’attends pas
Elle est en toi …
Empare-toi de
Ses rumeurs

Épouse la dans
Son anonymat lumineux –
A son sommeil
Comme à son éveil –
Quand la pluie rayonne
Sous les lampes – les enseignes
Sous les arbres
Quand le soleil jette
Ses premiers rayons
Sur la face noire
Des places – des rues
Quand la vie jubile
Aux carrefours

Attrape les premiers trilles
Des merles
Par le petit matin froid
Et obscur

Ah ! Voisiner avec ta propre guerre
Qui fulmine en toi
Sans construire d’oracle

Et voilà que la réponse
Aux jungles des regards –
L’écho à celles des écoutes
Seront tous pacifiés

Tu n’es pas chien
Dressé à mordre
Il faut juste domestiquer
Sa propre voix
En lui ouvrant
Ses tendres
Accents
En lui donnant rendez-vous
Au hasard des rencontres
Entre les murs
Qui cachent
Tant de charmes
Parmi tant d’îlots délaissés …

Tu souris à l’impossible
Qui te ronge
En en faisant
Ton propre songe
Et si ta chanson rompait
Tes chaînes ?...

Tu le sais :
Le siècle abonde
D’indignés
Mais leur socle
Est fil d’hirondelles
Qui remettent
Leur exil des causes
A plus tard

Dans la ville
Sonne pourtant l’espoir
Mais en aparté des
Solitudes
Sa terre résonne
Dans la pierre
Que nul insu
Ne livre au miséreux

Pourtant tant de digues
Passagères arrêtent
Les courants tempétueux
Et l’amitié s’expatrie si souvent
De la vitesse …

Que tu stigmatises les rites
Où se taillent
Les cultures
Rapides
Avec
Les haillons de ta
Parole déraisonnable –
La déroulant sur
La tête des
Dominateurs
Affables

Et c’est assez mûrir ta voix
Avec ce cocktail
Pour enivrer
Ton souffle –
Là au café « Demoiselle » -
Que ce nouvel ami
Te l’ait offert …
Ainsi tu finis
De dévorer
Ton silence
Et desserre ses pinces –
Déployant des ailes
De centaure amoureux
De Paris accroché
A la bouche
De la rue

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