vendredi 24 mai 2013

PLEIN CREUX DANS LE SOIR QUI TOMBE



PLEIN CREUX DANS LE SOIR QUI TOMBE


Ma tête est partout à demeure
Et …
Mon corps fourbit
Toutes les amarres
Il questionne
L’âme

Il se découvre en découvrant –
Tellement que je me surprends –
Oiseau à sauter toutes
Les distances

Je ne suis pas écartelé
Et mes souliers
Ailés
Se plissent
Aux places de l’étroit
Métro aérien
Qui traverse toutes
Les facettes et les rumeurs
Des quartiers

Je suis entier quand je happe
Les êtres au hasard
De l’accueil
Ils me comblent
De l’intimité avec
L’étranger

Je tourne – tourne
En toupie qui me rend
A mon humeur
Solaire

Et ma terre est à Paris
Et mon corps attrape ses âmes
Dans la Seine qui
Nous regarde de
Son ventre
Jamais assouvi de
Courir et digérer
Toutes les lumière-flammes
Ouvrant déjà la nuit
Au ras des pierres hautes
Qui couvrent
Sa scène

Ah ! Le rissolement du soleil
Quand il lance
Ses étincelles
Au plus aigu
Des angles des venelles

Secrète magie d’une fièvre
Sans fin jusqu’au recoin
De la lueur mauve
Sur les toits
Que je digère
Comme l’encre
De toutes lettres
Pour mon pari
De m’y fendre sans merci
En poème – jusqu’à
Cueillir un trésor
Cosmopolite

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