COUPEURS DE TÊTES ?
La terre des humains –
épilogue d’une catastrophe –
Pourrait en appeler une autre …
Terre …Terre
Entre leurs
Mains
Et …Que deviendrons-nous
Si nous nous plions
A des décisions
Aveugles et
Explosives –
Si nous laissons fuir en avant
Les patachons oraculaires
De l’irrémédiable
Rabaissement
Devant toutes
Puissances
Confondues …
Si nous laissons passer leurs machineries
Au comble des pirateries légales ?
Que pouvons-nous espérer
De la pensée passée au pilori
Par des parodies de
Modernité ?
Et … Si le ciel se creuse – s’il se fissure – s’il se fend –
Y a-t-il des dieux pour empêcher
Qu’il se fonde dans la terre
En une même
Catalepsie ?
Où sont nos yeux
S’ils ne font que se replier
Dans les songes modernes
D’une Humanité exclue de la mort
Et recluse dans l’inhumain
Elémentaire ?
Nous passons déjà dans de lilliputiennes mécaniques
De saigneurs de têtes et …
Dans de monstrueuses
Excavatrices des
Sueurs de
La terre
Avec
Les êtres qu’ils propulsent
Dans les tempêtes
De feu et de
Douleurs
Vide … Vide :
Ce qui ne glisserait qu’en vapeurs
Cyanurées remplissant
Les sources d’où
Nous nous
Abreuvons
Que voulons-nous ?
Arracher l’humain à l’Humanité ?
La déposséder de toute lumière
Dans son regard ?
Lui arracher toute acuité des sens
A surprendre dans ses propres troubles
Le jeu intranquille du
Pouvoir maudit ?
Calme impossible … Mais Joie
Des spasmes et des orgasmes de
L’Humanité touchant le ciel
Jusque dans les sillons de
Sa liberté !
On ne connait le chœur dans la musique
Que lorsqu’il se fait juge et jurés
D’un tribunal où s’échafaude
Sa raison avec
Ses passions …
Oui ! Nous jugeons car nous savons
Relever le sang des innocents
Et le porter à la verticale
D’un azur neuf où – seule –
La clarté inonde le « désastre obscur »
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