mercredi 24 juillet 2013

COSMOPOEMS Greek Poet ILIAS FOUKIS: LA BEAUTE Poeme par ILIAS FUKIS

COSMOPOEMS Greek Poet ILIAS FOUKIS: LA BEAUTE Poeme par ILIAS FUKIS: LA BEAUTÉ Dès l’instant qu’Aphrodite eut conquis le quatrième Ciel les plus hauts cercles de la Société décidèrent qu’on pouvait d...

GRAND ET PETIT



GRAND ET PETIT





On voit grand et petit –
D’ici – ce sapin majestueux
A ceux qui – Lilliputs  dressés –
Jalonnent – en face –
La faille dans
Le mont –
Et d’où : cette faille sans cascade …
D’autres failles encore toutes
Dans  le soleil –

Mais – plus haut :
Vertige – à pics levés
Et … Comme dans un creux :
Grands rocs bordant
Des coulées
De cristal

Grand et petit :
Mouches phosphorescentes
A l’orée des neiges
Mariées avec
Les glaces

La distance dans ce soleil
Qui vernit l’éternelle blancheur –
La rendant si proche

Et … Dans cet amphithéâtre –
La pierre serrée à la glace
Roussit de plus en plus
Puis rentre dans
L’ombre

Et cet arrondi du plus haut :
Il rit blanc avec fleur de rose –
Happé à son tour par le crépuscule –
Il laisse un chapeau coiffant tout de sa lumière
Vaporeuse comme signal long de safran

Listen: Britten, Lutoslawski and Thomas Adès

Listen: Britten, Lutoslawski and Thomas Adès

mardi 23 juillet 2013

LA MONTAGNE ET SES SECRETS



LA MONTAGNE ET SES SECRETS




Entre rocs et neiges
Flottent les nuées
Où tu es femme :
Montagne
A la robe encore scellée
Sur l’horizon

Sortant lentement du jour –
Tu attires les éclairs
Qui se fondent
Sur tes joues –
Derniers baisers arrachés
Comme dernières
Secousses avant
Ton sommeil
Où nous allons rentrer
Dans la fraîcheur

Et la nuit se confond
Avec la prise insistante
D’un voile-barre
Partout …
Autour puis sur
Ta tête

Séparés de lui
Par  les étoiles –
Nous allons – naviguant
Dans la veille –
Aspirant à passer outre
Cette moire épaisse – creuse –
Quasi-invisible
Sur ta gorge
Glaciaire

Ne restera-t-il que
Les courbes velues
Aux ailes noires
Des monts fauves
Pour garder
Le secret intact de ta nuit
Où tu n’as laissé
Aucune trace ?

Mais voilà que s’amplifient
Les lueurs au bord
Des nuées …
C’est la lune en fête
Qui en sort et
Trouble par
Son halo
De quoi
Dégager toute ta couronne
O montagne qui répond
Aux étoiles !

lundi 22 juillet 2013

LA LUNE PASSEUSE



LA LUNE PASSEUSE




Crépuscule ? Le soleil laissait
Les traces du jour
Réverbérer sur
Les dames
Blanches

La nuit – encore en catimini –
S’est faite appeler :
Toc – Toc – Toc ! …
Incendie dans
Les cols blancs ?

Qui fait vibrer la moire pâle
Des nuées ?...
Toc – Toc – Toc !
Non ! La nuit
N’avait pas encore dessiné
Les arêtes des monts
En dentelles noires –
Qu’une lueur
Ultime vint
Jouer avec
Le jour déclinant …

La voilà décrochant les dames blanches
D’avec la nuit moirée
Elle vient lancer
Son sourire
Dans l’obscur grossissant
Et … Elle se montre –
Rentrant – impériale
Dans la robe étoilée
Du ciel

Fabrique d’écran en lieu et place
Du miroir des neiges –
Sur tout un défilé
Crénelé – noir –
Tout peut se jouer :
C’est la lune qui
A offert pleinement
Sa sphère d’argent
A la route sage
De l’espoir …

Au loin : jeux d’enfants
Sous son lustre
Ici : veille à
La parole
Feutrée

Ne chercherait-on pas
La toison d’or
Sous les nuées grises –
Les arêtes noires
Où les dames blanches
Se sont perdues ?

Demain …Demain –
Pour les argonautes
Du désir

samedi 20 juillet 2013

Mix YouTube (playlist)

Sur LE LACET DES ANGES



SUR LES LACETS DES ANGES




Ton crayon bave – se berce
De nuages

Des citadelles blanches
Ta bouche pince
Un sourire
Qui …Grince – se grimaille
Puis touche le silence

Souverain – un arc en ciel
Tressé par un rayon
Passe dans la laine grasse
Qui – ouverte un instant –
A toute allure se referme
Pour le griffer
L’étreindre
Et l’effacer
Effacer l’azur

Sur les lacets des anges
S’affaisse la lumière
Qui rinçait la neige étourdie

Las ! Las !
Tu es affamé de grâce
( De paradis ?)
La bise glacée
Te dégrise

A ses lèvres frémissantes
Les louches de chaleur
Semblent s’épuiser –
Alors entravées
Par des baillons

Ouvre et creuse
Ton sol
Il s’attrape
Avec un vol en queue de pie
Qui épouse tout un bouleau
En caquetant

Les haillons de ta parole
Sont-ils sous la griffe
Du temps ?

Un corbeau passe et croasse

Une autre louche …
Tu t’électrises
Moqueuses – s’ébrouent
Immédiatement
Les traînées laiteuses …

La bise les chasse …

Personne ne vient étrenner
Le baiser de la lumière

Personne pour railler ce temps

Personne pour le diriger …

Et le merle chante
Sur une herse bourgeonnante …