dimanche 27 octobre 2013

LE LOINTAIN S'EN IRA-T-IL VRAIMENT ?



LE LOINTAIN S’EN VA-T-IL VRAIMENT ?





Oui ! Je t’écris de Paris
Où je m’engouffre et souris
A ce lointain qui s’en va
Au vent violent qui met bas
De tout arbre –  les couleurs
Jetées au ventre à douleur
De la ville transpirant
Pour tous les exils
Errant
Aux lèvres du doux accueil
Où la pluie gifle les seuils

Engouffré Là    je souris
Oui ! Je t’écris de Paris …
Proximités et distance
Y allument ta
Présence

Je t’épargne mon souci
Quand il danse avec  l’oubli
Que cette tempête avive … :
 Grain d’écumes incisives
Aux récifs sur mer de Graves
Que nulle enclave n’entrave
A rejoindre l’océan
En un seul et
Même élan

Dans ton souffle : la saillie
De ton arrière-pays
Soulèvera mes
Montagnes
Abandonnées en Bretagne
Pour aguerrir reconquêtes
Et toutes ces belles fêtes
Qu’offre ton corps-poésie
Demeuré mon ambroisie

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