jeudi 17 avril 2014

AU DESHABILLE DE L'OMBRE



AU DÉSHABILLÉ DE L’OMBRE



Bonne sous l’ataraxie du silence :
La plèvre d’où émane la respiration chuchotante
Laisse tracer le sang d’une parole
Attachée à un cœur

Âme pulsant son cours
Au déshabillé de l’ombre
Elle brille sur tes lèvres –
Soulignée par
Un sourire
Deviné

Tropismes fléchés dans ta chair
Comme fleurs s’épanouissant –
Tu accueilles le flambant neuf
De la caresse

Ogive pointée de ton regard
Sur la pauvre étoile
Qui tangue dans
Mes doigts

Toi – remuant mon horizontal lointain
Sur le terre-plein qui traverse
Ta tendresse

L’exil mâché par tes mots
Qui s’étirent en
Dansant –
Lance la surprise verticale
De l’instant
Qui expose ton corps
Au plus hâlé des
Désirs pour
Le bateau libre de
Tout horizon

Pendant que s’épuise
Le mystère de
Ton nom
Au creux ferré
De tes amours –
Qui attrape les cordes et l’ancre
Pour aller lâcher des
Feux d’artifice
Vers le large ?

Au plus happé de ton lointain
Ils résonnent avec
Ta parole
Que tu traces comme l’écume
Sous ton vent de
Sable

On la retrouve :
L’inattendue faisant brûler
Le chiffon du désespoir
Et couvrant de soie
Les grandes épaules
D’Éole qui véhicule
La promesse
Pour
Les plus égarées
Les plus fictives
Rencontres
Fixées
Sans autre orientation
Que le lit d’un
Fleuve à son
Embouchure

Fleuve d’amour
Que drainent tes mots devenus
Compatibles avec
Le désert urbain
Où se perdent
Les solitudes

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