mercredi 11 juin 2014

LA NUIT CREUSEE DANS LA VILLE



LA NUIT CREUSÉE DANS LA VILLE





Si trente six lunes et trente six miroirs
Ne font voir et l’annulent la flamme du soir
Mais que – ville ingénue – Paris s’est dévolu
L’élixir de qui a pu – se mettant à nu –
Attraper la bohème des voix
Qui –là – s’aiment –

Cela forge
Un poème qui ne sort indemne
Des braises pour belle âme
Arrachées à Dame
La ville
En un tel charme
Qu’elle brille en reine
Avec les feux en  traîne
Dans une longue
Veille comme
Sous le
Soleil
Où tous les mots s’éveillent
Avec la bonne treille

Si la pluie bouleverse
L’amour qui converse les sens
L’essence se déverse
Et – à l’accueil
Se reverse
 Le temps est mis en déroute
En instants qui s’écoutent
Au plus vif de tous doutes
Pour les mots sur
Leurs routes

Simplement feu choyé en musique : foyer
Que poète allié –  fait grandement
Briller aux brulis de
Tout cœur
La si grande douceur
Que s’allume la stance
Effaçant la distance
En belle Humanité s’octroyant
La beauté

Plus se creuse la nuit
Plus les voix dans le bruit
Tiennent fort
Le lointain hors
Des miroirs sans teint
Et que brille la grâce
En imprimant
Ses traces
Dans le temps éphémère
Ainsi l’humeur amère
Enlevée au
Désert
Se sublime en bel air
Et la tendresse
L’accueille
Étoile sur
Seuil

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