jeudi 4 décembre 2014

SUR LE QUI-VIVE !




SUR LE QUI-VIVE !



De l'amour – comme son soldat -
Contre le mauvais sang
Qui coule dans les
Veines du
Temps -
Il cultive le Samizdat
Autrement puissant
Que l'écoute de
La haine qui
S'étend …

Restant sur le qui-vive
Si la bataille arrive
Il ne sera pas
Celui qui tond la laine
Sur les moutons …
Anonyme – la scène - ne brûlera
Pour être dans l'arène
Des rois …

Arrimé à la belle Humanité
Il ne dérogera pas
Dans ses pas à
Sa liberté
D'allumer lampes de vigie
Sous les drapeaux
De la nostalgie
Qui hante encore les âmes
Et tendent leurs navires
Aux pires drames

Les grosses ficelles de toute guerre
Animent les crécelles
De l'enfer …
Elles font un tel brouhahas
Pour l'appel au combat
Que toutes différences
S'estompent
Et – en rangs serrés-
S'affrontent …

Il le sait bien – le guetteur -
Que les plus beaux des menteurs
Se cachent sous le masque
De la vertu
Et casquent les lâches qui s’entre-tuent
Or – Qu'au paradis des vainqueurs -
On n'entende pas les voix
Qui clament
D'en revenir au bon-sens
Ce n'est que pour forcer les cœurs
A tenir aiguisées leurs lames
Pour qu'elles « ne s'aigrissent »
Dans la « dégénérescence »

Mais ces temps rougissent en résistance
Même si les guerre rugissent
Avec insistance
Et un sanglant soleil sourit quand-même
A ceux qui s'éveillent
Et qui sèment
Des graines de paix dans nos sillons
Pour que la liberté ne tombe
En haillons jusque
Dans sa tombe

L'hiver peut immobiliser dans le gel
Tous les habiles jets
De fiel
Nourrissant les ressentiments bouillants
De hargne au tranchant saillant
Et les renvoyer dans leurs
Foyers pour chaleur
De sentiment …

Ce sera le temps où la guerre lustrée
En finira d'atterrer et désastrer
Par ses feux pourris
A la haine
Tous les fantassins nourris
A leur peines

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