jeudi 30 avril 2015

CE QU'IL EN EST DU "DESTIN" !



CE QU'IL EN EST DU « DESTIN » !



Et si le diable venait Ici
Balancer mon âme
Dans l'ombre
Profonde ?...

Ce ne serait que la « Camarde »
A qui je jetterai mon cri
De corps rentré
Dans les jeux
D'ondes de
La plus intense
Des lumières
Celle qui
Libère
Du joug des souffrances

Mais non ! Diable ! Tu n'existes
Que si je ne sais naviguer
Entre ombres et
Lumière

Toute douleur est vie
Quand je peux
La surmonter
Hors
Du fracas où me jette
La « Camarde » qui
M'y attend !

Et - quand elle me montre du doigt
En s'avançant menaçante -
Je donnerai
Toute la vivacité d'une danse
Pour approcher
L'aimée

Toi ! « Camarde » ! O Gueuse du poème
Tu te casseras les dents
A vouloir prendre
Le manteau noir
De mon énigme
Couverte
Des diamants verts
De l'espoir et
De la passion

Cette énigme est mon errance
Fixée – en ses rêves -
A la beauté
Lunaire
Comme
Au carnaval
Dans les jardins de bohème
Où carillonneraient
Les lampions
Au cœur
Du grand vent
Des puissances urbaines
Océanes

Et l'aurore signerait le destin
Disparu avec le diable
Aux Fourches
Caudines
D'une mémoire oublieuse
Des étreintes amoureuses
Quand l'astre des rêves
A laissé place au
Soleil d'or

Alors la « Camarde » ne pourra
Aspirer mon souffle que si
Je me confondais d'amour
Pour des statues
De plâtre que
J'embrasserais

De notre seul regard flambant
Jeté dans celui du diable
Nous paralyserions
Toutes ses mains
Envieuses

Du jardin des bohèmes
Nous extrairions
Aussi
Tout dieu malicieux
Qui disparaîtrait
Fouetté par
Les mèches de nos pensées
Avec lesquelles nous fleuririons
En couronne
Nos humbles sensations
Venues caresser
La chair
De tout réel humain opprimé
D'où s'évanouirait toute puissance opposée
A son corps d'amour

Dieu en nous ?
Il tomberait dans les fossés
De nos chemins d'aventure
Si nous persistions
A n'entendre
Que le triste relent
D'accents disparus hors
Des promesses du
Désir demeuré
Amour !...

Le Dieu pourrait
Être chacun de nous
Dans chaque moment espéré
Puis réalisé de nos
Créations
Pour
Passer outre l'ultime solitude
Et ne plus abandonner
A la « Camarde »
L'humaine
Condition

Ainsi même les djinns seront tentés
D'entrer dans cette clairière
Des hommes vagabonds
De l'être
Quels sont ceux qui ont percé avec tout art
Le creux de la forêt
Des Humains
Si ce ne sont ces errants
D'un amour toujours
Cheminant pour
Trouver de
La clarté

Ah ! Les djinns peuvent s'amuser
Mais le diable veut jouer
Avec nous !
Ses aventures sont ces pierres
Enfouies dans le gris
Des cimetières
Où il les a
Déterrées pour nous y coller
En pétrifiant nos rêves
Les plus vivaces
De bonheur

Or la vitesse impatiente
Nous collerait bien
Au nulle-part
Si celui-ci ne remplissait pas
Tous les lieux du
Poème libéré
Des mécaniques de
L'espace-temps
Serré par
Un futur aveugle
Regorgeant de tant de richesses
Inaccessibles au plus
Commun des
Mortels

Ainsi : Ville de toutes les lumières
Participe à nos orages
Quand la terre est
Prête à fondre
Dans un air
Raréfié
Quand nos propres fruits
Incandescents de
Justice
Veulent encore
Faire briller
Jeunesse
Au fronton vibrant
De tout savoir
Pour un amour ouvert
A l'infini de
L'Humanité souffrante
Et miséreuse

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