samedi 6 juin 2015

DE LA CLAIRIERE A L'ARENE DE LA FORÊT



DE LA CLAIRIÈRE A L’ARÈNE DE LA FORÊT

Du vague tournis
Où s'aventure mon verbe
Tombe dans son nid
De sauvages herbes
Où mes mots jouent la samba
Mixant leur musique
En marquant ses pas
Avec fleurs antiques

Tourne mon plaisir charnu
De bâtir un monde
Où fées sont à nu
Et font une ronde

Ma veine est la majesté
D'une vraie clairière
Distinguant étais
Dans la nuit de pierre

Elle ferme son remblai...
Donc je vais à l'arène
Cueillir tout mon blé
Bâtir autre scène

Forêt de paroles vives
Horizon d'étoiles
Humeur non lascive
Je lance ta toile

Monde de périphérie
Vous donnez paraphe
Contre la furie
Dans mon humble graphe

Et vous êtes là au cœur
De tous nos mensonges
Quand mûrit rancœur
Dans nos pauvres songes

Votre liberté nourrit
Le suc de nos âmes
Elle nous sourit
En si noble dame

Et tous vos liens d'amitié
Font taire colère
En tendresse alliée
A toute misère

Inscrire alors l'épaisseur
De forêt qui danse
En paroles sœurs
De justice dense

Pendant qu'ici – cette nuit -
Tremble de brillance
L'étoile qui luit
Devant l'espérance

Car d'ici monte l'ailleurs
De raison défaite
Pour attraper l'heure
De futures fêtes

Tout chant refait du seul soi
Ne cache le proche
Qui – ici – s'assoit
Forçant notre approche

Et quand nous les entendons
Ces sorties grisantes
Elles nous font don
De joie rayonnante


L'émeute est au lointain
Elle est au rivage
D'un grand fleuve éteint
Dont rage fut visage...

La terre va plus musclée
Après vos tempêtes
Terribles – sans clefs -
Haineuses ces têtes
Qui croient pointer votre mal !
Et ceux qui désignent
La conscience étale
De quoi ferait signe
Pour nous et notre vertu
Son tant de sagesse
De tout revenue
A seule bassesse
Du pauvre : «  son instinct humain
Aimant la guerre » !
Ainsi Lendemain
Tu tombes en ces fers

Mon verbe n'aime les discours
Qui n'offrent que chaînes !
Prince et gens de cour
Et vous Jungle en haines
Êtes pareillement loin
Des lutins mutins
Qui ont commun point
De n'être de votre festin !

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