vendredi 25 décembre 2015

IL Y A TANT DE VOIX EN PARTANCE POUR L'AMOUR ET LA PAIX




IL Y A TANT DE VOIX EN PARTANCE POUR L'AMOUR ET LA PAIX




Avec vos bras blessés dans le corps de l'offrande
Vous ne pouvez éteindre le cœur de la nuit
Sans avoir à vous fendre du sourire qui luit
Pour ce regard-braise qui l'amitié quémande

Du malaise proscrit pour Misère debout
Vous trempez alors votre amour dans l'écriture
Pour ne pas avoir à détromper le futur
D'un faux grand écart d'avec vos sens qui se nouent

Alors vous vous démultipliez dans le hasard
De mots reliés neufs ici à la présence
Du chatoiement des voix qui vous met en partance
Pour un univers qui à chaque fois fait art

Il y a ici tant de cités rencontrées
Dans un temps qui doucement bat s'y enroulant
Vous vous faites ce beau chantre s'enrôlant
Dans la simple fraternité et ses attraits

Avec des vers peut-on conquérir l'univers ?
Si seulement on sait éviter la rimaille
Sans tendre à imiter ces malheureux qui piaillent
Peut-être découvre-t-on son joyeux envers ?

Vient donc le moment où s'écroule l'illusion
De ressaisir par le pouvoir et son désir
Toutes les graines du savoir pour un empire
Ignorant qu'elles se sèment avec passion

Ici se génèrent toutes voix pacifiques
Sachant que leur errance cherche un horizon
A tenir avec leur juste et douce raison
Qui appelle la profonde et légère musique

Pour gens arborant les langues de tous pays
On songe à un drapeau les glorifiant ensemble
Avec le bel orgueil de l'accueil qui nous ressemble
Pour que jamais plus par lui ils ne soient trahis

Oui ! - afin que nul grain de fantaisie ne meurt
Penser aux brins de fleurs sauvages dans les blés
Enfants de Misère poussez comme il vous plaît
Nous vous tenons dans les sillons sans avoir peur

Non ! Nous ne vous séparons pas comme l'ivraie
Nous pourrions multiplier les moissons …
Oui ! A chaque fois nous cueillons sans façon
Vienne votre floraison avec charme vrai

Mais entend-on ici paître les moutons noirs
Alors Noël na saurait pas s'y reconnaître !
Non ! Plus ce bétail pour chasser ce qui est à naître
Tondre ici la laine : c'est objet de Pouvoir

Noël ! Noël ! Chante l'avenir de l'Humain
Pour enchanter cette nuit de toute sa joie
Pour bien ouvrir toutes les mains – toutes les voix
A ce qui doucement sourd de tout lendemain

Et que ne soit plus évasif tout ce qu'on veuille !
Allons persuasifs exercer notre éveil
Pendant cette longue et calme nuit d'une veille
Pour visible et incisif charme de l'accueil !

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