dimanche 7 février 2016

De l'Appel de la Nuit Jusqu'à l'Aube : Un Champ de Fleurs Multiples




DE L'APPEL DE LA NUIT JUSQU’À L'AUBE :
UN CHAMP DE FLEURS MULTIPLES !



A l'appel de la nuit : les voix fourrées de rires ...
Elles enchantent les lèvres de l'avenue
Dont la nourriture éclate notre futur

Ce que la bruine et le souffle du vent attirent
Est le bruit de ces anges comme mis à nu
Que tente la veille : cette belle aventure


Les fusibles de mon poème court-circuitent
Mon ennui qui tombe dans une vive averse
Tentant de brûler en ondées le temps qui passe

A peine visibles mes heures sont en fuite
Je les dédie à l'errance qui se reverse
Dans des bris d'amour – en blessant toutes mes traces


On crée le monde sans attente d'exister
Et des monceaux de beauté – ici – s'affranchissent
En rondes de bons mots sortant de la survie

Je voudrais vous prendre ô Chants de la liberté
Et sans que les miens n'en soient surpris et pâlissent
Je les fond en multiples vers qui n'en dévient


En toute égalité – il s'agit de les prendre
De les ordonner tous en un réel possible
Que personne ne pourra venir abolir

Un temps durable nous laissera les entendre
Si le Pouvoir devait les voler comme cibles
C'est que notre présent n'aura su les élire


Muse ! Tu as su glisser en leur fantaisie
J'ai pris ma plume pour les hisser sur ma table
D'où ils résonnent comme la chair incarnée

Les tenir longtemps en en un grand souffle : saisis
Et ma respiration demeurera affable
Pour Raison des cités qui soit désenchaînée


Passion d'un poème ! Tu resteras cursive
Tant que le vif d'un amour pour l'Humanité
Saura générer toute sa tendre musique …

Sinon le désert d'une pauvre vie furtive
N'engendrerait pas une grande aménité ...
La présence au monde resterait amnésique


Oui ! Que la ville garde ses portes ouvertes
Tenant hors du lointain les plus zélés des proches …
Qu'ils courent jusqu'à l'aube ces mots ailés

Ah ! Garder leur arôme sur la place déserte
Tenir ce souvenir comme poème : en poche
Bien avant que le jour le fasse s'en aller


Réunifier les belles paroles à l'âme
Tout en les attachant comme chair à son corps
Avec cette surprise gardée en mémoire

Ainsi se sera conservée la belle trame
En poème non désœuvré tenant accord
Au fond comme reflété comme source en un miroir


Et que notre paix ne fasse appeler « Racaille ! »
Cette belle jeunesse essayant d'inventer :
Ce savoir vital délesté de tout Pouvoir

Quelques vers pour que la différence vaille
Quand elle nous instruit de notre communauté
Comme un beau et immense champ de fleurs à voir


Lente montée aux échelles de la lumière
Pourtant déjà le lieu se vide mais s'éclaire
De l'empreinte des lutins de quelques cités
Que la nuit d'hiver – en poème – aura cités

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