mercredi 30 mars 2016

Brahms-Piano Trio in B Major Op 8 (Complete)

Tchaikovsky Kissin, Bell, Maisky (Verbier 2009)

LA JOIE DANS LE MATIN GRIS



LA JOIE DANS LE MATIN GRIS


Nous écrivons la joie sur tous les blêmes murs
Ils tiennent à l'emploi et ils ont la vie dure
Ils sont les miroirs de mille et mille secrets
O La ville est à boire avec tous leurs attraits !



Vous : sorcière ou Alice ! Nous la vénérons
Votre belle malice ! Et nous en rêverons
Quand appuyés aux murs de Paris éveillé
Nous ne trouvons plus mûr le beau pari essayé



N'oublions rien pourtant de tous les jours d'amour !...
Quand visitant le temps des leurs humbles séjours
Il mêlent en vos liens bon plaisir et vertu
En rappelant d'où vient ce qui en nous est tu

lundi 28 mars 2016

Ville-Lumière - Horizon - Distance - Lumière et Ombres



PARIS
Place de la Nation
Au Dalou Av. du Trône
Dialogues fictifs entre deux citadins
Interpellés ensuite par
Un poète

VILLE - LUMIÈRE – HORIZON – DISTANCE – LUMIÈRE ET OMBRES



Interlocuteur 1 :

« Je te montre l'air du Printemps à son enseigne blanche et cristalline
Avec le drapeau multicolore, chiffonné, follement agité par le vent
Tournant en tempête, tout près de tes colonnes blêmes, voraces, bandées
Sur l'avenue … »

Interlocuteur 2

« Je te réponds dans tes lampes de couleur mercure, moutonnières qui barbouillent
De crème la pierre de taille forte pour laquelle tu n'as pas d'yeux ! »

Int. 1

« Je l'embroche de mes feux fixes et de ceux mobiles qui coulent sur la rivière
Marbrée de tes rêves . Tu n'aimes pas qu'on jette de la lumière sur tes
Monumentales et blafardes imitations de temple où la ville se vit au
Passé le plus sombre . Tes ombres sont monstrueuses : elles mordent
Comme des vampires ce qui ne se tient en toute lumière . Et qui donc
Voit ce Printemps où l'on sait se vêtir contre le froid insistant et contre
La pluie et les coups de brise brutaux qui transpercent . »

Int.2

« Oui...Mais que vois-tu si ce n'est l'éclat du paraître ? Mon horizon ?
Je le connais et n'ai nul besoin de conscience moutonnière .
Le printemps vibre le jour dans les ombres des acacias et les platanes !... »

Int.1

« Oui.. Réfugie-toi dans tes nids-casemates ! Tu ne rencontres pas
Le monde qui brille de mille feux mouvants ! »

Int.2

« Et toi , tu te moques tellement de la tempête ! Du moment que tu gardes
à l'abri : le clinquant, le pimpant et le brillant !... »


Survient un poète quelque peu impertinent...Il avait suivi à distance ce dialogue..
Le poète :

« D'où vient la lumière et qu'est-elle sans ombres ? »

Les 2 protagonistes interlocuteurs répondent, d'un seul élan :

« A quoi cela peut bien nous servir de le savoir ? D'où sortez-vous ? »

Le poète insiste :

« Alors que savez-vous de l'horizon ? »

D'un même chœur encore, ceux-ci répondent :

« C'est ce qui mène la vue jusqu'aux portes de la ville !... »

Mais, tout de suite, le tenant des feux dans la ville , affirme :

« Les yeux des grands axes sont ces étoiles à leurs bouts et...
Quand ils bougent, c'est tellement beau ! »

Le second qui se moque du clinquant dans la ville rétorque:

« L'horizon est immobile, qu'il soit gris ou lumineux, si on le
Sait le jour, on le sait la nuit »

Nouvelle question du poète :

« Et la distance, est-elle immobile ou mobile ? »

Réponse unanime des deux comparses :

« On se moque de la distance . On la franchit...C'est tout ! »

Le poète se fait insistant :

« Vous pouvez voir cela, la nuit comme le jour ? »

« Pas besoin d'effort pour franchir la distance... » répondent-ils ensemble

Le poète se fait décidément penseur et il rétorque :

« La distance recule toujours . La lumière comme l'ombre ne cachent pas
Ce phénomène... Mais que pensez-vous de l'aurore et du crépuscule ? »

Les 2 veilleurs ne s'en soucient pas et ils le font savoir .

Alors notre poète leur assène une conclusion apparemment péremptoire :

« Vous n'avez aucun horizon ! Or les deux colonnes l'ouvrent, que ce soit
De jour ou de nuit ! »

Et nos deux interlocuteurs semblent se fâcher ! Chacun pour soi contre
Le fauteur de troubles ….

Le partisan de l'ombre :

« L'horizon : c'est fictif ! »

Le partisan de la lumière :

«  L'horizon est toujours barré ! »

Ce à quoi le poète répond aussitôt :

«C'est ce que je pensais ; vous êtes tous les deux enfermés dans la ville !
Vous ignorez la source de l'horizon qui est la distance mouvante à la lumière . »

Il ajoute fermement :

«  Si vous sortez de votre cadre urbain, à grande vitesse ou par vos yeux,
Vous savez bien que le lointain recule d'autant plus que vous cherchez à
Attraper sa lumière... Mais l'aurore comme le crépuscule peuvent vous
Faire toucher la distance, que celle-ci brille ou ne brille pas ! Avec l'avancée ou
Le recul de la lumière, peu importe, sa source reste immobile, c'est la terre qui tourne et
Elle tournera toujours ! La terre de la ville est sans arrêt prise par ce mouvement qui a
Comme source , non pas votre vitesse mais la distance à la lumière .
Soyez donc pour l'avènement des aurores et vous verrez combien le royaume
Des ombres, sans-cesse, dépend de la lumière ; à moins que la terre meurt !
Soyez pour l'aurore et veillez, au crépuscule... Vous aurez le printemps
En vos cœurs en toutes saisons ! »

Désappointés nos deux comparses s'en vont répétant, comme s'ils se souvenaient :
« E = MC2 , E=MC2, E=MC2 !!!! »

Reynaldo Hahn: A chloris

LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE : Poème orchestré sur Myspace sur une musique de Manoury

http://www.Myspace.com/alain.minod

LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE

Musique : Ph.Manoury : "La ville" sonate

Aller cliquer sur Uploads puis sur la gauche de la bande horizontale : cliquer sur les 2 triangles faisant la première flêche de cette bande ! 

Sur Myspace : le poème : Ville ! Tu Conjoins Nos Voix Sur d'Autres Voies

http://www.Myspace.com/alain.minod

Ville ! Tu Conjoins Nos Voix Sur d'Autres Voies : Poème récité avec une musique de Scriabine : " Le Poème Nocturne"

dimanche 27 mars 2016

Poème sur Atramenta : La terre de la ville est notre confidente

http://www.atramenta.net/lire/la-terre-de-la-ville-est-notre-confidente/58061

LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE


LA TERRE DE LA VILLE EST NOTRE CONFIDENTE


O Terre de la ville où n'appartient personne
Il n'est nul temps servile à nier ce qui sonne
Des paroles d'amis pour lier le hasard
A tout réel semis où se prend le bel art



Et tout contre la nuit où forger leurs lumières
Ils attachent le bruit qu'ils renvoient à la pierre
D'où naît l'écho qui luit en arrachant leurs voix
Du chaos qui s'ensuit sous l'auvent de la joie



Aux égaux sentiments dans le vent en avant
C'est anonymement que l'on devient savant
Dans la haute altitude où l'aimer se partage
Sans plus d'autre attitude qu'à tenir belle et sage



Nous ne fléchissons pas dans la fausse distance
Et mesurons le pas en avançant nos stances
Que notre amour retient pour franchir toute vague
Où la parole tient sans flancher dans le vague

Les Misérables-02-L'Air De La Misère



VILLE ! TU CONJOINTS
NOS VOIX SUR D'AUTRES VOIES


Au salut de la nuit
S'avale le grand bruit
Sous la sueur du jour
Sous les lueurs qui
courent
Parader sous la pierre
Avec soldats lunaires
L'érodant sur sa base...
Mai nul feu ne l’arase




La rumeur en sommeil
Ramène aux voix de veille
Qui creusent les lèvres -
Avec leur propre sève -
De ces bouches de rue
Paris reste leur bru
Qu'enlacent sans promesse
Leurs discours et caresses




Petit train de la vie
Comme tu ralentis
Dans la nuit qui t'écoute
Nul ne veut ta déroute
Mais le printemps venu
La misère est à nu
Aiguillons nos baisers
Sur tes voix plus osées :




Celles que tu demandes
Et que nul ne commande
Mais appelle à reprendre
Sans brûler toutes
cendres
De nos tendres désirs
Aux nuits du souvenir...
Pâques Comptoir Voltaire
Nous vaquons sur ta terre




Et les yeux incendiés
Nous savons nous lier -
Sans aucune terreur -
Aux feux de la ferveur
Tant que la ville rappelle
Ici – toutes les ailes
Du plus luisant des soirs
Pour faire briller
l'espoir

samedi 26 mars 2016

Full length - Brahms: Ein Deutsches Requiem

Iolanta/Casse-Noisette de Tchaïkovsky au Palais Garnier

http://culturebox.francetvinfo.fr/live/musique/opera/iolanta-casse-noisette-de-tchaikovski-au-palais-garnier-236343

DU SAVOIR DE L'ARBRE ON NE PEUT PRIER MAIS ON PEUT CONSTRUIRE

DU SAVOIR DE L'ARBRE ON NE PEUT PRIER MAIS ON PEUT CONSTRUIRE

Ce corps qui fut de carbone et herses noires
S'est ramifié pour trouver sa pleine histoire
Se recouvrant d'un duvet mauve et si soyeux
Dès le printemps qu'il affiche cérémonieux...

Les orages et le vent ne l'ont sidéré
Un camélia épanoui contre un muret
Lui est un bien joyeux compagnon de fortune
Affichant ses fleurs rouges en globes de lune

Et le soleil hésite encore entre ces murs
Il ne semble d'ailleurs toujours ni prêt ni mûr
Pour arroser nos ruelles et avenues
De tous ses flots de lumière gracieuse et nue

Mais Paris s'est mis à danser entre les ombres
Il n'est de mise de flancher contre le sombre
Éclairs de ses amis ! Franchissez l'horizon
Et tout vous est remis sauf l'arbre de raison

Mystère en floraison ! Instruisez ce savoir :
C'est la froide saison qui n'a détruit l'espoir
Si s'engouffre l'azur parmi toutes les têtes
Si rougeoie le futur : il n'y aura défaite

Des monstres mettent feu à l'amitié réelle
Ils montent tout un jeu pour cacher tout son ciel
L'incendie ne prend pas sauf qu'avec la terreur
Nous refaisons un pas pour printemps en nos cœurs

Relâchons cette bride brisant nos passions :
Promesse qui liquide pensée comme action...
L'alchimie – la magie des arbres scintillants
Voilà ce qui régit tout avenir brillant

Et si notre soleil nous donne un coup de main
Fasse donc que s'essaye un présent pour demain
Car il est à nous tous cet arbre universel
Du moment qu'il nous pousse à trouver le bon sel..

Où se construit l'écume en nos marées d'espoir
Et trouvons-la la lune où s'apprêtent nos soirs
C'est dans ce grand ressac que s'affrète un navire
Imaginons-nous Pâques où travail est désir

Nous aurons calculé le trajet d'un voyages 
Après avoir halé notre droit sans ambages :
Autre résurrection de tous nos cœurs meurtris
Sans la déréliction de voir leurs fleurs flétries

O L'arbre du savoir ! Non ! Qu'on ne te délaisse !
Il nous faut vraiment voir en Paris ta sagesse
Au milieu des affronts entre ombres et lumière
Nos yeux s'attireront dans l'amour de la terre

Ville : notre océan - rentrera dans la fièvre
Et nos regards saillants grandiront dans la trêve
Nous percevrons alors qui nous fait cette guerre
Gardons ce seul trésor qui ne soit délétère :

Cette paix entre nous jaillissant comme source
Qui se roule et dénoue l'attache à des courses
Fera lien du lointain et de Misère proche
Ce qui tient en un train comme paix qu'on décoche :

Tout ce vif entrain à nous sentir unis
Dans un même destin en sortant de ce nid
Où l'inconnu déteint en habit d'ennemi
Sur l'arbre assassiné :Misère qu'on dénie !

O Fleurs si piétinées ! Entrez bien dans nos cœurs !
Mais printemps qui commence est déjà sur nos seuils
L'expulsé en souffrance appelle un bel accueil
Que nos yeux étonnés taisent toutes rancœurs !

Sourire en la forêt retrouve ta clairière
Sans que soient desserrées tes traces sur la terre
Des arbres bien vivants entraînant fleurs et fruits
A nous rendre savants pour tous nos usufruits...

Sans qu'Empire les pille ou même les détruise
Nous serons à la ville pour ce Droit qu'il épuise
Nous le tiendrons bien haut – Nous : ces herbes sauvages
Il faudra ainsi ôter de nos corps la rage...

Car ne participer au festin des empires
Et trouver notre paix en mutins du désir
Restant sauvage et tendre – on saura reconstruire
En sage cœur à tendre en un corps dur à cuire :

Savoir juste et utile en ce monde-chaos
Où vampire mutile en nous prenant l'écho
De ce qu'il fait de pire : sucer le sang d'innocents -
Pour savoir avertir les princes bien puissants :

Qu'il est temps d'en finir avec l'arbre au savoir
Mais cet écho est vide dans tous leurs abreuvoirs
Car est bien livide leur image au miroir
Qui ne peut parvenir à briser notre espoir

Et que l'on se pavane ou simule des cris
On demeure pauvre âne qui déplore puis prie !

vendredi 25 mars 2016

Attentats : Le coup de gueule d'un humoriste ivoirien qui décoiffe sur "Le Point"

http://www.lepoint.fr/societe/attentats-le-coup-de-gueule-qui-decoiffe-d-un-humoriste-ivoirien-24-03-2016-2027680_23.php


mercredi 23 mars 2016

Poème dit sur Myspace : "PENSER AUX BOURGEONS DE L'AMANDIER !"

http://www.Myspace.com/alain.minod "PENSER AUX BOURGEONS DE L'AMANDIER !"
Poème dit sur une musique de Stockhausen : "Gesang der Jünglinge"

Danses irlandaises frénétiques !

http://www.regardecettevideo.fr/video/7482/ils-commencent-une-danse-irlandaise-a-deux-mais-le-spectacle-est-encore-a-venir

QUAND PARIS OFFRE SON BAISER SUR Atramenta


QUAND PARIS OFFRE SON BAISER



QUAND PARIS OFFRE SON BAISER


Quand le silence rentre en toi
De son amère certitude
Qu'il fait grossir ta solitude...
Le soleil brille sur les toits

Refrain :
Quand Paris offre son baiser
C'est pour livrer sa connaissance
Et chaque fois la renaissance
Sourit libre à qui a osé


Si tout homme est un étranger
Pénètre-toi de ton accueil
Jusqu'à ce qu'il passe ton seuil
Il sera là pour partager

Refrain

Et si la ville et sa rumeur
Ne contient pas ce qui dérange
Elle est toujours ce qui engrange
Le chant du soir et sa clameur

Refrain

Tu voudrais bien pouvoir danser
Avec une muse de rencontre
Qui t'entraîne puis te démontre
Que pour tes rimes c'est assez

Refrain

Chinoise qui t'emporterait
Pour attraper la belle lune
Dans son magasin de fortune
C'est là que tu voyagerais

Refrain

Et ton Paris ensorcelé
Reverrait toutes les étoiles
Bien serrées autour de sa toile
L'orient y serait bien halé

Petite ritournelle poétique sur http://Myspace.com/alain.minod

QUAND PARIS OFFRE SON BAISER

Ritournelle poétique

http://www.Myspace.com/alain.minod

Lutosławski - Concerto for Cello (Paul Watkins Cellist, Proms 2013)

lundi 21 mars 2016

Deux poèmes orchestrés sur http://www.Myspace.com/alain.minod

Deux poèmes orchestrés : "UN CHANT PEUPLE TES APPELS"
                                   et : "Jeunes Femmes Sorcières de l'Azur"


sur http://www.Myspace.com/alain.minod

Robert Desnos : "Je suis le veilleur du Pont Au Change"

https://fresques.ina.fr/jalons/export/player/InaEdu06412/360x270

dimanche 20 mars 2016

Jeunes Femmes Sorcières de l'Azur

JEUNES FEMMES SORCIERES DE L’AZUR
JEUNES FEMMES SORCIÈRES DE L'AZUR Le temps des circulations épaissit le bruit de l'éphémère tandis que le silence d'un rayon de soleil - nous évitant - rissole sur l'arbre en fleurs et appelle l'écume du vent sur les lèvres calmes de la rue où s'abreuvent en confidences de jeunes femmes sorcières de l'azur qui halète contre les toits . La sueur des revenus du travail est avalée par l'inutile vitesse qui bouscule chair et nerfs de la ville qui se penche vers l'obscur ; mais le mauve du ciel se confond – un moment - avec les fleurs de l'arbre solitaire . Soudain le trille unique – strident et bref du merle guetteur annonce le soir glacé qui cerne les errants . Les jeunes femmes partent, elles ont soudé leur bonheur à l'espoir d'un printemps précoce . Elles abandonnent le havre au gel et vont s'engouffrer dans le métro qui compte le temps hors des espaces libres de la ville... L'instant chancelle, il redansera dans la veille frémissante de lumières

Voilà ce qui reste de la belle ville syrienne de HOMS

Homs, ville d'où sont parties des manifestations massives et pacifiques contre le régime syrien, en 2011 !

http://players.brightcove.net/624246174001/82f79524-152c-485f-bcb0-09197a216c87_default/index.html?videoId=4714594285001 

samedi 19 mars 2016

Une déclaration qui remet les choses en place !

(Ça, c'est dit !) ►En trois minutes chrono, Sahra Wagenknecht, vice-présidente du groupe Die Linke, soit la gauche de la gauche allemande, colle Merkel au mur en pointant la responsabilité et les hypocrisies du lobby militaro-industriel national dans les 1,3 millions de morts des conflits récents du Proche-Orient !
Posté par Autrement-Vue sur dimanche 21 février 2016

Madrigaux de Monteverdi, Livre VIII à la Philharmonie 1 sur 2

mercredi 16 mars 2016

Le Poème Dans un Trésor de Fontaine



LE POÈME DANS UN TRÉSOR DE FONTAINE



Aux charbons ardents de la présence
La paix pourrait se brûler
Mais les voix
Y dansent
Les laissant en cendres
La faisant entrer
Dans le silence

Et la nuit s'agrippant aux fenêtres
Qui lui renvoient des éclats
Mordorés
Approfondit la royauté des femmes
Ici triomphant de
Toutes ombres
Avec
Leurs sourires qui creusent
Le lointain

Et le sol des rues
Les entend
Rudoyer
La sombre tristesse
En la renvoyant
A la carte
D'Astrée

Pas de deux du poème
Exposant sa propre
Villégiature
Sur le fil
De sa bohème...

Funambule dans son aventure
Il traverse la distance
Qui le sépare
Des murs
Et se démultiplie Ici et Là
Accompagnant un monde
Que la vitesse
N'atteint pas
Laissée qu'elle est
Aux rivières-macadam

Ici – la nuit en ville
Poudroie les paroles
D'une poussière
D'argent
Que le vent sous l'auvent
Ne touche pas... :

Trésor de fontaine
Acclimaté à la jeunesse
Qui coule
Dans l'instant
De fantaisie

Là le noir bouche les trous
Dans les murs
Ici la tendresse envahit
Cette bouche du
Carrefour

Au milieu les projectiles automobiles
Font gicler leurs feux

Mais jamais les lumières fixes
Ni les éclairs fuyants
N'arrêtent
La joie courante
Des veilleurs

Et tout un sens l'allume
Celui de l'amitié féconde
En avenir qu'elle tresse
Avec ses mots de lune

Même si aucune étoile
N'y jette son regard
Son ciel l'appelle
Dans l'art au hasard
Projeté
Pour son libre écho
D'un monde métamorphique
Où toutes les formes
De discours
Ramènent
A la diagonale
Du carrefour

Symphony No. 9 ~ Beethoven

La musique contemporaine et la voix avec Donatienne Michel-Dansac


mardi 15 mars 2016

ARAGON Poète avant tout !


VU ET ENTENDU DU "COMPTOIR VOLTAIRE"



VU ET ENTENDU DU « COMPTOIR VOLTAIRE »



Pas d'empire blafard
Sous des soupirs bavards
Mais cet amphithéâtre
Où l'on aspire en l'âtre
La joie levée au vin
Laissant brûler le lin
De la royale toile
Que des phares dévoilent
Sous la pierre de taille
Qui tient l'unique maille


Et sur scène de poix
Se traîne et s’apitoie
Cette lune d'argent
Qui fait rêver les gens
Et protéger la moire
Sur les toits : bien noire


Le miel du macadam
Dessine toute trame
Des feux de lait – trempée
Par rivières happés
Où – démêlées – s'enfournent
Mèches fauves qui tournent
Sous la robe de la nuit
D'où s'adoube l'ennui


O Ville étincelante !
Ton âme incandescente
Nous aimons y descendre
Prendre les chaudes cendres
Dessinant sur le seuils
Comme un soleil d'accueil


Toutes voix – ici – signent
Une paix que soulignent
Les hasards de la vie
Où les veilleurs ravis
Accrochent leurs désirs
Comme pour se saisir -
Avec leur chœur en prise -
D'un grand ailleurs-surprise
Et leurs yeux en dégagent
L'espoir sans aucun bagage


C'est au « Comptoir Voltaire »
Que s'attire la terre
De Paris en demeure
D'enrichir leurs rumeurs

Non-oubliée terreur
Qui y cassa leurs heures...
Souvenirs repliés
Dans leurs cœurs reliés...
Et la mort fait silence
Là où l'amour se lance

vendredi 11 mars 2016

LA LETTRE ( L et L'Être - L et M )



LA LETTRE ( L et l'Être – L et M)




SUR

La lèvre de l'être

L'AIR-LACIS

La lettre - L

LAMINE

L'use-sûr

LA LUTTE

L Livrait Levé

M M L'IVRE LIVRE...

Lavé... : L'art

L'AVANT-HAVRE

Là : L'alarme !

M – LARGO - LOUE L

Love ?

LOTERIE : LUBIE 

Lors Le ludique lutinage 

LA LARME LIVRÉE...

Lasse L

LYRE LANGUIDE

Lèse-majesté...

M – L : Libre

L laisse l'Être !!

LACE L

La livrée : lâche luxe !

LA LETTRE LIANTE

L LIT... LUIT

L – M M lançant

LE LAI

L L'ENLACE...

LANGUE LANGOUREUSE :

LA LETTRE - L – M

L LASCIVE

LAISSE

LES LACIS

mercredi 9 mars 2016

Fritz Wunderlich "Dichterliebe" Robert Schumann

"L"ennui" de Véronique Monsigny

Ce texte a été consulté : 43 fois

Mar 09
Photo du profil de Véronique Monsigny

L’ENNUI – Véronique Monsigny

L’ENNUI – Véronique Monsigny


Luxe et volupté de l’oisif chanceux
L’ennui est rareté, il est d’un autre temps
Où les heures suivaient le cours paresseux
De soirées sans télé qu’on passait en contant

Le temps, comme l’espace, se meurt lentement
Il est assassiné par la hâte de vivre
Qui saisit nos enfants qui suivent aveuglément
Nos cadences infernales qui bientôt les enivrent

Lorsque la vie mutine nous offre en parenthèses
Le temps de ne rien faire, de n’être que soi-même
Il faut alors apprendre à vivre cette ascèse
Qui vous prive de tout sauf de ceux qu’on aime

L’ennui baigne nos cœurs d’un bain de solitude
Pour les laver du bruit et délier les liens
Qui les tiennent enchaînés au gré des habitudes
Qui vident nos envies et nous comblent de riens

http://www.plume-de-poète.fr


Bienvenue !

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« Je rêve à la douce nuitée »Je rêve chaque instantJusqu’à nos retrouvaillesAux moments hors du tempsDe ce monde en pagaille.Je rêve à ta chaleurSe mêlant à la mienneOù brillent nos valeursD’une destinée sereine.Je rêve à nos caressesQui soufflent les ...

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UN CHANT PEUPLE TES APPELSSur les épaules de ton silenceLe chahut du mondeDérapeArrache-cœur -Aux sillons de ton corpsIl se repose quand-mêmeCalcinant ton sommeilEt bientôt il se hisseSur les attelles deMon désirIl conflagre avec ton tempsEt innerve ton verbe effaçantLes derniers ...

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On assassine les pédagogues -Brahim BOUMEDIEN-

                                                                                  On assassine les pédagogues…                        Le 15 mars 1962, quatre jours avant le cessez-le-feu issu des accords d’Evian (18 mars 1962), 6 responsables des Centres Sociaux Educatifs sont assassinés par l’OAS. Ils remplissaient leur mission éducative : organiser l’enseignement