mercredi 4 mai 2016

"Alternative" Les banlieues...

Les banlieues ont un lieu !

Publié le par imagiter.over-blog.com
Les banlieues ont un lieu !
Une contestation du système – mais pas de contextation du système, de mise en contextes de celui-ci ? Les « mouvements des places » sans leaders (…même pas les idées en partage comme leaders naturels !) en sont suspectés de parler à la place de ceux qui ne sont pas sur la place. Tout n’est donc pas…en place ! Les banlieues ont un lieu. Même si elles avaient été mises à quelques « lieues » du centre (sens originel du mot)…il y a réelles discordances de temps et de tempos, de trajectoires et de parcours. L’individuel n’a pas rejoint le collectif. Et le collectif ne se vit pas individuellement comme une Fête. Principe de la fusion intense – nous ne reconnaissons pas ce qui est de nous de ce qui est les autres.
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*** - Fort de ce constat, d’abord écouter : de QUOI parlent les banlieues ? Pendant ce temps il y un trop monologue qui se déverserait sur elles. Inviter n’est pas incorporer !
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*** - Ensuite « se » demander mais est le nœud de la lutte ? Bien les réflexions font justice des convergences des luttes. Et son point aveugle ? Convergez vers où nous sommes, c‘est là la convergence ! Non et non. Ce n’est pas comme cela que ça « se passe »…Dans ce cas il n’y a qu’absurdités et surdités !
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*** - Les Quand, les Qu’est-ce, ne peuvent même pas être abordés. Alors le but commun, vers quoi nous allons doit être le désir commun même ! Les banlieux de tous les lieux !
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Banlieues ? Même si #Nuit Debout n’y est pour rien – la situation matérielle et le chômage des banlieues n’a fait que s’empirer. Et personne, durant tout ce temps, n’est jamais venu les voir. Comme si tout le monde les abandonnait. Même si ce n’est pas vrai – ceci reste le sentiment dominant et l’amertume… difficile à effacer !
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Ce que dénonce, à la seconde, #Nuit Debout reste une condition omniprésente des banlieues depuis 40 ans – et on viendrait leur faire la leçon. Comme si ceux (… venus de la dernière couvée) en savait plus long. Immense inversion : qui a beaucoup à apprendre vient enseigner de l’immature et de l’inadéquat à qui a déjà beaucoup appris, compris et essayé…le décalage tonitrue… Vous ne convergez pas ? Entendons-le ce commentaire après l’échec cuisant de Nuit debout venant dans les banlieues … « Le résultat montre que la construction du tous ensemble n’est pas si facile. Mais le bilan reste bon parce qu’on a essayé de le faire. » Plus sourdingue et immature, c’est possible tu crois ?


Il existe donc un gouffre. Et un gouffre à l’envers. C’est aux petits nouveaux de se bouger les méninges pas aux luças ! Les banlieues dans la connaissance de l’injustice sociale sont pionnières et c’est elles qu’il s’agit d’écouter, non pas la place de la république…qui parlerait à leur place et sans …république, en plus !
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Une comparaison avec le texte… »Les censurés hantent les censeurs »…devient même tout à fait utile. http://www.imagiter.fr/2016/04/les-censures-hantent-les-censeurs.html

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« Ici, cela fait trente ans qu’on est debout. On n’a pas attendu pour combattre la précarité, les violences policières, les injustices sociales… Vous venez libérer notre parole ? Mais notre parole est libre. Personne ne l’entend parce qu’elle est censurée et stigmatisée. »
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A-Marseille-la-nuit-debout-se-heurte-à-la-réalité-des-quartiers-Nord
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Bien dit non ? – décalage crissant…Face à elle, l’auditoire est presque exclusivement composé de militants associatifs, d’étudiants et de journalistes…les convertis parlent aux convertis, ici drelon trop long !
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« Quand on est dans la merde dans nos quartiers, personne ne vient, souligne la fondatrice de l’association Sheba, trente ans de combats pour les femmes issues de l’immigration. Alors aujourd’hui, face à cette bienveillance, il y a une haine, c’est sûr. »

Rebien dit !... « A l’heure où le mouvement est taxé de « non-représentatif », « Parisien », « blanc » ou encore « bobo », les participants accueillent avec enthousiasme l’intervention de Fahima. « On ne peut pas parler de convergence des luttes si les banlieues ne sont pas intégrées au mouvement », affirme-t-elle au micro de la tribune, saluée par les applaudissements et les sifflets d’approbation de l’assemblée. « Si les banlieues s’y mettent, alors là… », murmure un homme en tirant sur sa cigarette dans la foule.
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Il-faut-ramener-la-nuit-debout-dans-les-banlieues-et-non-l'inverse
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« Et maintenant ? », est une préoccupation grandissante. La stratégie de la commission banlieue est claire : sortir de la place. « Se démultiplier dans les quartiers est le seul moyen de palier un éventuel essoufflement », estime Fahima. Pour elle, l’échec du mouvement des Indignés en France en 2011, auquel elle a participé, s’explique en partie par son incapacité à quitter la place de la Bastille, contrairement aux Indignés espagnols qui ont essaimé au-delà de la Puerta Del Sol à Madrid. Surtout, l’objectif n’est pas, selon elle, de ramener la banlieue place de la République mais d’amener la #Nuit Debout dans les ex-banlieues. »…Futures banlieux !
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En face ? Toujours qui s’excuse (mais de quoi ? Vivre pour n’avoir jamais à s’excuser fut le vrai challenge de mettre fin à ces années congelées !)…entendons ce…« En aucun cas on s’est autoproclamé leader […comme si cela importait ? En retard d’un combat !... Avoir une parole « forte » tant que nous pouvons et…passer le relais. Tout le monde, ou presque, est leader…chacun son tour ] de quoi que ce soit. On est venu dire que leurs luttes sont aussi les nôtres, même si les nôtres n’ont pas été les leurs par le passé », affirme-t-il. En 2005, lors des émeutes dans les banlieues, la révolte n’a jamais traversé le périphérique. Le manque de solidarité de Paris envers ses banlieues est toujours dans les mémoires. Amertumes.
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Rétablir la confiance
Des rassemblements ont déjà gagné plusieurs autres villes de France. En banlieue, seule Montreuil a organisé sa « Banlieue debout », à l’initiative de lycéens. Cette semaine, une Nuit debout est prévue à Saint-Denis et à Marne-la-Vallée mercredi, tandis que des réunions préparatoires se tiennent à Saint-Ouen et à Villetaneuse. »

Nuit-debout-en-banlieue-le-fantasme-de-la-convergence
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« L'idéalisme des uns peut-il rejoindre le réalisme des autres ? C'est la question qui se pose, alors que, place de la République, un militant associatif originaire de Fresnes, Almamy Kanouté, appelle vigoureusement à «la fusion entre les Parisiens et les banlieusards» pour «faire trembler les cols blancs». Et que le mouvement a franchi le périphérique le 8 avril, avec un rassemblement à Montreuil.
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Aubervilliers, Les Lilas, Le Blanc-Mesnil, Saint-Denis, Saint-Ouen, Créteil, Noisy-le-Grand, Malakoff, Clichy-sous-Bois, Évry, Mantes-la-Jolie… Une vingtaine de villes ont organisé au moins une Nuit debout. Des rassemblements qui n'ont pas dépassé les 300 personnes et se sont tenus surtout en proche banlieue. Impossible convergence? Ceux qui veulent y croire assurent que ce n'est qu'une question de temps. »
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Les précipices encore ? ConvergenceS des luttes si la majorité ne sait même pas de quelles luttes il s’agit ?
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« Nuit debout ne naît pas de nulle part. Il est le produit d’une histoire de la théorie et de la politique. Il s’appuie sur des cadres idéologiques précis et reprend des formes d’actions qui se sont stabilisées depuis au moins dix ans, notamment avec Occupy Wall Street et les « mouvements des places ». Ce mode de protestation rompt avec l’action traditionnelle. Il ne se déploie pas comme affirmation d’intérêts particuliers ou d’identités spécifiques – les ouvriers, les paysans, la Marche des fiertés LGBT, la Marche des Beurs, etc. »
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Il se pense comme un mouvement général qui veut regrouper toutes les lignes de fractures ! Mais le fait-il bien ? Concrétise-t-il bien ce qu'il pense ?

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nuit-debout-relève-d'une-conception-traditionnelle-de-la-politique
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Nuit debout a attiré ceux qui pensent leurs intérêts particuliers comme universels, et a exclu les dominés ?

Quoi - que dites vous donc ?
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« Nuit debout se définit aussi par son horizontalité : pas de leader affiché, et des intervenants qui refusent de s’exprimer au nom du collectif. Il s’agit avant tout de prendre la parole et d’occuper le terrain. L’organisation se fait en commissions, le vote au consensus.
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Ce rassemblement se nourrit aussi de son contexte : après une année 2015 marquée par des attentats en janvier et en novembre, le climat est lourd. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la place de la République est aussi celle qui a accueilli le mémorial du 13 novembre, estime Sandra Laugier, coauteure avec Albert Ogien du Principe démocratie. Enquête sur les nouvelles formes du politique, 2014. »***// (voir en annexes).
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Qu’est-ce qui se dit, alors, d’essentiel place de la réPublique ? Des rêves de discours parfaits ! Sinon rien de transcendant dans ce qui se dit ! Plutôt des redites de tous les débats et nouveaux concepts qui fleurissent sur le Net ces dernières années. Un pot renaissant. Un métissage qui fait son tissage…une révision intégrale avant le grand reBond…oui oui cela ne pisse pas si haut que cela leurs débats quotidiens…puisque convergences ? Converger suppose que d’abord des vergers précédèrent ! Converger. Et pas qu’un seul verger. D’abord - s’il n’y avait pas eu ces engagés complets qui ont donné, toutes ces dernières années, tant de leur temps et de leur monnaie (eh oui ! diffuser aux autres…cela coûte !)…sous-alimentés auraient été ces débats. La veille permanente et ingrate (…d’ingratitudes) reste aussi importante que le spectacle. Alors un reproche certain : lorsque toutes ces réflexions se trouvaient, directement, en ligne une partie de ce qui se placent sur la place se vouait plutôt à du…grand superficiel. Perdant, ainsi, « nôtre » temps ! Sinon auraient- elles/ils tant besoin de rattraper le retard en débattant toute la nuit ? Oui, nous en serions, amplement, à l’organisation de la nouvelle…organisation sociale…Plutôt que d’être encore qu’à la porte et de n’être pas entrés !
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Oui les convergences des luttes – furent, d’abord, luttes pour les convergences. Grâce ainsi aux veilleurs qui ne l’ont pas mis en veilleuse…et ont tenu la place…publique tout ce temps !
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L’affaire est en train de prendre forme…
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>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>> - SANS OUBLIER - <<<<<<<<<<<<<
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*** /// Lecture du « Principe démocratie. Enquête sur les nouvelles formes du politique » d’Albert Ogien et Sandra Laugier.
« Sivens, Notre-Dame des Landes, Indignados madrilènes, Occupy Wall Street, printemps arabes et « printemps érable », occupations de place en Turquie, en Grèce et à Hongkong… De quoi ces mouvements de protestation extra-institutionnels sont-ils le nom et le symptôme ? Quels changements révèlent-ils et portent-ils ? Sandra Laugier et Albert Ogien proposent de répondre à ces interrogations par l’élucidation de la « forme de vie que créent et appellent ces actions, qui prend le nom et principe démocratie » (p. 9). Pour cela, ils s’intéressent aux différents usages de cette notion à partir de l’analyse de « la formulation et de l’expression de la revendication de démocratie réelle » (p. 29) et, pour cela, s’appuient sur « les données provenant des descriptions qui ont été produites au sujet d’un ensemble de mobilisations qui ont eu lieu dans les rues et la places de la planète depuis 2011 » (p. 21). Le point de départ de ce travail qualifié d’ « enquête conceptuelle » se situe ici : qu’ils s’opposent à des régimes qui se désignent eux-mêmes comme « démocratiques » ou non, le dénominateur commun à ces mouvements est de rassembler autour d’une unique revendication, la démocratie qui recouvre dès lors l’ensemble des autres revendications formulables, par exemple, en exigence de justice sociale ou d’égalité. Ce faisant, tout en questionnant le caractère réellement démocratique des régimes censément démocratiques, ils interrogent l’acception de ce qu’est la démocratie et invitent à une entreprise collective de redéfinition. C’est de cette façon que l’on peut comprendre le titre de l’ouvrage : dans ces mouvements, la démocratie n’est pas d’abord conçue comme un régime politique, mais comme méthode d’action politique et d’organisation sociale, comme un principe, comme une « volonté d’agir en politique en restant fidèle à une attitude respectueuse des choix de vie de chacun » (p. 22), comme une « politique du comment », pour reprendre le titre de la deuxième partie de l’ouvrage.
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C’est ainsi que ces mouvements tout en s’opposant à la politique en viennent à proposer une redéfinition du politique compris comme la prise en charge et la régulation pratique des questions touchant au quotidien des individus et des relations qu’ils entretiennent entre eux dans une perspective de mise en place des conditions rendant possible la pluralité des formes de vie et leur reconnaissance comme étant toutes également légitimes. Et il s’agit bien d’une redéfinition pratique et non programmatique. En effet, derrière l’absence d’ambition programmatique d’ensemble (que d’aucuns, dans le champ intellectuel et dans le champ politique, ont pu reprocher à ces mouvements comme le soulignent les auteurs), se fait jour un nouveau rapport des citoyens au politique et se dessine un projet politique en actes à travers les pratiques et les règles que les acteurs de ces mouvements se donnent à eux-mêmes et qui peuvent être rapportées à trois principes et trois critères : les principes de démocratie, d’unanimisme et de non-violence ; les critères d’égalité, de dignité et de pluralisme. Ces mouvements affirment ainsi, en actes, l’impérieuse nécessité selon laquelle tout un chacun doit se voir doter des possibilités de participer à la définition des questions qui engagent l’avenir des collectivités auxquelles il appartient et aux prises de décision qui les et le concernent. »
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Lectures.revues.org
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Afin d’accéder à la B.D. effectivement pertinente (lorsque dire c’est ne jamais faire…) il faut cliquer 2 fois : d’abord, à l’intérieur de la 1ère image qui apparait. Et puis, un fin bandeau apparait – il s’agit de cliquer sur chaque image afin de l’agrandir. Mais l’effort vaut le dérangement…
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Une-nuit-à-coucher-dehors ?
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Alors – les intrus de l’affaire ?
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Avec-nuit-debout-le-retour-des-tentatives-de-définition-du-mythique-bobo
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
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Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
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(à suivre)
……………. tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose ?
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Plus il y a d’opinions très différentes moins le monde risque de se tromper ………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Les banlieues ont un lieu !
Riot...
Riot...
Les banlieues ont un lieu !
Les banlieues ont un lieu !
comme toutes les fins de marché...
comme toutes les fins de marché...
Les banlieues ont un lieu !
Le fond de ces stigmatisations ce sont les sentiments…les dominants ont tellement PEUR des Sentiments…comme quoi ils ne dominent pas grand-chose…L’absence de sentiments s’étale, par contre, dans chaque photo…
Le fond de ces stigmatisations ce sont les sentiments…les dominants ont tellement PEUR des Sentiments…comme quoi ils ne dominent pas grand-chose…L’absence de sentiments s’étale, par contre, dans chaque photo…
En effet, de quoi ils se plaignent ?
En effet, de quoi ils se plaignent

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