vendredi 13 mai 2016

SANS CES FANTÔMES QUI SEMBLENT REGIR LE CIEL !


SANS CES FANTÔMES QUI SEMBLENT RÉGIR LE CIEL !

Dans le ciel blanc – serein – qui frise contre les murs
Un orage ne passe pas...
C'est celui de nos cœurs
D'humains – battant
Sur terre des villes -
En éclairs continus... Ils dégriseront
La brume

En notre pays : on remercie la colère levée
Dans un ciel blanc serein !

En nos villes a sonné son cri
Comme un tocsin
Annonçant
L'aveugle avancée du gris-être fluide...

Et notre temps n'admet pas
Son indivisible rideau...
Il montrera le moment
Du grand flux
Des nuées
Tirant avec elles : les plus grandes averses
Pour relancer le printemps :
Un moment suspendu
Dans la moiteur
Unilatérale

En Paris – si la pierre aime
A épouser le ciel
C'est pour mieux
Couvrir de
Son lait
Les cœurs qui se cherchent dans le froid...

Mais le printemps est déjà advenu
Et nul sens n'est à recouvrir
Longtemps d'un voile
Devenu impudique
Sur le corps chaud de
Paris

L'unique blanc est là
Mais il explosera comme
Un mauvais air
Du temps où
Les poussières veulent tout pénétrer
Du battement ininterrompu de
Notre ville

La fièvre est montée déjà...
Ira-t-elle aux convulsions ou
Fusionnera-t-elle avec
L'humeur du ciel
Dans ces têtes
Déjà toutes retournées ?

Mais c'est un monde : Ici
Il emporte dans la pierre
En la caressant de tous ses secrets
Tout un foyer de lumières
Qui insistent jusque
Dans la nuit
Et se sépare de tous ces feux
Lointains qui animent
Des fantômes
Enchaînés
A de faux phares qui n'éclairent l'horizon !

Et il n'y aura de nuits encore
Qu'à secouer tous les
Cauchemars
Qui empêchent la relance du printemps :
Pour que redevienne effectif
Le travail épanoui
En son sein
Dont les cœurs de l'Humain
Avec son être
Dépossédé de toutes ses fleurs
Et qui valent cette
Fièvre durable !

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