mardi 14 juin 2016

LE TEMPS DU BONHEUR TROUVE VERS ET FIN A SON HEURE !

Peinture de NEW YORK par Vanessa Renoux




LE TEMPS DU BONHEUR TROUVE VERS ET VIN A SON HEURE !


Peine à peine – entrant dans le pli de terre et d'air
de cette veine de rue : l'appliqué poème
qui ne traîne vue ou oublie cause de guerre
pour ce qui s'y déplie – pose encore ses germes

Ce qui du vin entraîne emballant au vent loin
de vaines scènes de ballons perdant leurs places
c'est vers de bohème s'y déballant au train
où s'affale en ses revers le mot qui n'y trace

Mais nulle errance au soir n'y trouve son berceau
bien que tramée d'amertume à boire – s'entr'ouvre
et défère nos lunes à l'espoir – son bon sceau
pour l'âme démunie que l'enfer ne recouvre

Ne quête donc Poète : bonheur d'horizon
à bâtir pour d'affrétées douleurs où prophètes
tonnent aux heures défaites sans la raison
des malheurs qui martèlent et sonnent en tête !

Que tombe donc la sueur d'entre les blancs murs
en ondées suaves qui de douceur allègent
des bordées d'esclaves du monde à vive allure -
la torpeur au havre en survie ne les protège

Que laisse place aux ombres la lueur d'azur
ce n'est pâleur du futur à muer au sombre -
l'espace clair calé contre nuées s'assure
à dresser aux murs la lumière qui ne sombre... :

Celle qui du ciel a déjà bien chaviré
fait virer en la nuit les liens-perles d'école
où lumière non enfouie en rôles tirés
appelle ce rien où ne s'enfuient les paroles !

Vienne le temps qui en notre veille est égal !
Est tienne et se régale au gai « Comptoir Voltaire » :
la scène glanée qui en terre ne s'affale...
Laura Montaigne Étienne y ont liens qui s'affairent !

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