jeudi 29 septembre 2016

A L'ITALY-CAFE POUR L'AMITIE

Le 29/09/2016



A L'ITALY-CAFE POUR L’AMITIÉ !


Lettre à Savoir si Mûr Où D'être à Voir Hors-Murs
L'Âme A Saisir en Corps Clame Désirs Encore !


Où lumière renvoie et déglace ciel gris
qu'en pierre alors elle varie la masse d'ombres
c'est d'espace serré qu'en art rit – scelle abri
en arbre mêlé à glace prise dans l'ambre ….


En mur si s'essuient ces ombres dans le partage
elles appuient - allure hors décombres - les muses
bien-sûr qu'au temps luit sans encombres bel hommage
or ni chancelle au bruit ni d'orage mais muse !

dimanche 25 septembre 2016

Mallarmé : "Un coup de dés jamais n'abolira le hasard"

https://youtu.be/ojMy61ADzSI

VOIR AU VERS QUAND LE TEMPS EST AU VERT ET BOIRE UN VERS


Le 24/09/2016
VOIR AU VERS QUAND LE TEMPS EST ENCORE AU VERT ET BOIRE UN VERRE




L'arbre


Troué de bleu-sèvres en émeraude tenue
Sa sève au corps – l'arbre ne s'érode et enchante
On l'y rêve non sabré abondant aux nues
Et – là – non ébloui – il abrite et s'évente


Heure au ciel

Au ciel constant entre les murs sombres ou en chaux
ici – au temps sous auvent – l'heure dure et croise
au sol : ombres où tant miel d'allure - épure à chaud
appelle hiver et tend à mûrir – cœurs d'ambroisie

Soleil et vent

Vent croît ici et le soleil se plaçant fort :
à notre endroit – on réinvente où se placer...
Suit l'éveil au vent doux et sa voix en accord
s'essuie au soleil qui veille en or replacé...


Gris au soir ?

Brassant gris – moire en lune narre en soirs d'automne :
ce qui – haussant brume - naît d'art repris sans miroir...
Hâté ? Y voir accents d'hiver non à déchoir !
Vers cités : on sent allumé l'espoir qui sonne !

jeudi 22 septembre 2016

O CE VERS QUI SONNE S'ENTONNE EN VERRES D'AUTOMNE


O CE VERS QUI SONNE
S'ENTONNE EN VERRES D'AUTOMNE !



Biffe léger en lettres
ce qui charge sourire
dégage la difficile
en la magie du mètre...
Si à lyre s'enfile
d'être à Laura pour dire
tu y mettras ton temps
aux sonnets si tu danses
là où est né l'instant
fêtes-y corps si denses
quand alors – sans atours
Pierrot haussé aux lunes
en ces « cante » si courts
verra non-taciturne
se déferrer l'amour !



N'y luit l’œil va-t-en-guerre
sur le moindre étranger
qu'à oindre et se ranger
à mort - feuilles en terre
étrillée – l'air ne brille
et ne se gère aux seuils
à tout écueil s'enquille
ferré car sans accueil !


Alors Laura éperdue
n'entend digne Pierrot
et n'attend son héros
qu'en étreinte bien due...

Vient l'insigne présence
d'un mendiant merveilleux
avec sourire aux yeux
qui au radian – fait essence
A ses cercles de désirs...

Ouvrant voie aux plaisirs
Il sort blanches colombes...
Laura le voit Pierrot
qui – sorti des terreaux -
se met à chanter ronde :

« Colombes mènent à la lune
lui arrachant Fortune.

Mais Jamais n'est hanté
celui qui les a chantées . »


Si présumé poète
tu assumes en tes lettres
que Laura vit Pierrot
tu ne verras de héros
si aux temps qu'ils recherchent
c'est l'Humain qui s'entend
aux recoins de saison
pour y serrer ses flèches
qui – aux maisons – font temps

Tu verras – sentiras
tout actif bien-aimé
il saura – trouvera
décisifs : ses sommets
Où tables d'orientation
ne sont fables aux passions


Bernd Alois Zimmermann, Antiphonen - Ensemble intercontemporain

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mardi 20 septembre 2016

BRUISSEMENT D'ÂMES ET CORPS EN VILLE A LA VEILLE DE L'AUTOMNE



BRUISSEMENT D'ÂMES ET CORPS EN VILLE A LA VEILLE DE L'AUTOMNE


Là où le train du désir
emporte rêvant -
on ne souffle de rien
sa pensée car, dans l'entrain
se voit – s'entend courir
comme au vent -
le bruissement multiple
des plaisirs ouvre
les voix à la douce heure
où veille l'automne
quand s'aimant
souriant tant
aux couleurs
nouvelles :
les moindres humains
sortis du bel été
voient en leurs corps :
l'élan long, sensible
où le moindre allant
s'arrime maintenant
à l'équilibre entre
gris ciel et
éclats de
soleil...

Et c'est : la main dans la main
qu'au chemin pris entre les vignes
chaque amant assigne bientôt
le petit bruit de son ivresse -
sans tourment – tant d'humains
sentent déjà au temps
entonné – tranquille
et vif
ce qui décille mille yeux d'or
de l'automne dans les arbres
de la ville qui , dans ses accents
prend corps et sonne...
En ce petit train du désir
où les fleurs ne sont fanées
naît déjà un décor
D'où s'y décollera :
libre et nu jusqu'à son seuil
jusque sans feuilles
son arbre qui fera résonner
sous la pluie son accueil
marbré...
Qu'elle y bruisse au tonnerre
plus d'errante Alma-Mater pour y sonner terrible
mais cette clef de sol où elle chantera son nom...
Oui qu'alors ne s'use le loir
et d'or-miroir n'abuse...
Vient la saison qui vente
Qu'on sente – vase aux fleurs -
pour l'amante à son heure
son bien qui la vante
 son entrain
pour Eole !

Tu t'amuses ! Poète !
Ton élan empreint de muse
est encore ton école !
Il ne luit si tu t'entêtes
ô Galant , en guerre
à ton désir !
Il tient corps au poème
et lien encore pour qui l'aime !
Si s'y perd son mètre
sons y mettre
le déferre...

Et … A plaire tant ! Ô sont kyrielles
âmes et sons au cœur ce qui est, au temps des éclairs
Arc-en ciel …
Slam : bouches de sage ivresse !
Tu fais bouger dans sa caresse
les coins de l'âme et chacun clame
au plus loin ses accords avec le corps...
On l'entend sonner et tant d'amour
fait résonner l'automne !