dimanche 29 octobre 2017

Un copain slameur et animateur de slam dit son poème ...


L'ART DANS UN SUSPENS





Le 30/10/2017

L'ART DANS UN SUSPENS


Des lampées de lumière

ce qui s'effeuille épars

est – sans écueil – pour l'art :

dans la paix de l'hier

d'où le présent témoigne

de l'aguichant lointain

qui chante et ne s'éteint...


Lors – misant sur sa poigne -

l'aujourd'hui qui sourit -

danse aux nuits de Paris

qui – en brisant bruits – soigne :
grisant : l'automne en guerre...


Silence retenu

si jaune en son travers -

que cent lances à nu

dans les arbres – frissonnent

sans palabres en rues -

là où se cabre en rut

le sabre qui dissone !

Ce Qui Au Bord De La Ville Résonne !




Le 29/10/2017
CE QUI AU BORD DE LA VILLE RÉSONNE



Par le béton l'azur caché, cassé -

au futur sans ton – gâche le soleil

qui n'a place qu'en blessure glacée

à tessiture flasque dans la veille


Mille lumières trouant un rempart

roué de guerre civile endémique

où n'est amer et vile qui prend part

à la ville qui peut luire en musique


O Peuple ! On a dégrossi ta patience !

On te palpe – assis et silencieux !

Ta pulpe à leurs yeux est pain d'ignorance

rassis pour poulpe feignant d'être Dieu...

dimanche 22 octobre 2017

MEHR LICHT !






Le 22/10/2017
MEHR LICHT !


Cette avant-scène ouverte aux lumières urbaines

Où sont recouvertes les chaînes de l'obscur

Avertit par son allure la guerre vaine

Faite à la misère qui essaime en ses murs



Et l'écume de la pluie marbre le bitume

qui – dans la nuit – s'allume jusque sous les arbres -

Quoique pour démunis elle demeure enclume -

Pour cette heure elle y cuite tous les candélabres

NE PAS LAISSER PRISE A LA BISE !


NE PAS LAISSER PRISE A LA BISE !



Le froid fait un pas où le soleil balbutie

Pour ces fées qui – à l'étroit – là veillent au bal

Des feuilles tremblantes sous le vent indécis

Qui – dilettante dans l'auvent – trame un mal




Mais les savantes enchantent au crépuscule

Où elles inventent pour émules de Chronos

De fins mots de roses qui – sans attendre – acculent

Le vent au tendre – n'osant piquer chair et os

vendredi 20 octobre 2017

Le Temps Volé Dans Un Espace Où La Paix Se Diagonalise !




TOUT UN TEMPS VOLE


Creusant la rue d'en-face, deux stratus empoussiérés s'appuient sur une lumière rousse
qui incendie l'horizon . Les murs prennent soudain des étoiles qui les couvrent de miel.
En perpendiculaire : sur le boulevard, crie le platane dans son feuillage d'émeraude qui
fait suinter l'obscur jusque dans le jeu des feux alternés … Les enseignes y coulent en
diamants de toutes couleurs ; des perles océanes ponctuent la disparition imminente du
jour . Ici la nuit est esquivée sous l'auvent rouge . Nous l'intériorisons avec ces paroles
qui dansent dans un silence presque advenu . Nous creusons dans ce ballet où ne court
plus l'instant à la rattrape des phares fauves. L'amitié fait un pas dans le hasard pour de
possibles rencontres ; lentement s'y offre le loisir de garder la pulpe vive des mots où
s'épelle le bruit des désirs libres qui ne se pressent pas … Et le temps ne s'exténue plus
même si une robe noire recouvre têtes et cous des murs enfilés. Ah ! La flèche de lu-
mière bleue qui les traverse au coup par coup . Ici une jeunesse vibre de ses paroles
sans fin, qui respirent et modulent comme si un parfum d'éternité les touchait . Mais,
têtes à l'instant , elle tue la durée comme si elle était efflanquée d'habits neufs d'un
temps incomptable … Indomptable avancée sur ce chemin où elle s'aventure : ses
baisers , ses rires , ses confidences donnent le la au pas hors-borne de l'amitié tou-
jours neuve qui ouvre grandes les portes vives de l'instant sans plus d'attente . Mais
combien incisive est leur morsure de l'éternité sans couleur … Elle avale le bruit vo-
race des futurs fantomatiques où les chaînes du passé cliquettent encore tant dans
les fers de l'humain … La vie prend une teinte d'or où des trésors se découvrent
comme un bonheur sans condition … Ils voudraient l'incendier ce bonheur , ceux
qui plombent le hasard des rencontres , le soumettant à l'argent-roi . Mais , à la me-
sure de cette vie qu'elle croque à pleines dents , la jeunesse saura peut-être livrer
comme son arc-en-ciel à la misère ployée par le gris-être toujours lourd en ses jours .

GARDINER DIRIGE EN MAGICIEN CETTE OEUVRE SI PLEINE D'ELAN, SI GAIE ET FORTE . ON EN SORT PLEIN DE JOIE !


Déborder l'attente par le long et patient désir qui rend grâce aux amoureux !






ATTENTE AMOUREUSE



T'aimer surmonte mon attente

Je te raconte en ces sommets

Comme immortelle et si patiente

A sceller mon temps clairsemé


Ta voix en pétales du jour

Reste égale – sans un pourquoi

Mais : non-étale en mes séjours

Dans cent ans de bal où ne suis cois


Soleil qui la voit en long cours

Prend veille en sa voix-lumière

Haussant merveille en log parcours

Où nait son éveil qui conquiert

mardi 17 octobre 2017

Un moment exceptionnel où la musique traverse tous les genres : du récit au chant grégorien en passant par la polyphonie propre à sortir du Moyen Âge ! A écouter ces voix sortant d'une époque où le sacré était le passage obligé pour tout musicien ...


AVANT LA NUIT !





AVANT LA NUIT !


Elle est terrible cette caresse où la « Gueuse »
Se terre si indicible et s'évanouit
Insensible aux tresses de lumière moqueuse
Qui traverse la messe blanche avant la nuit !...


Tu creuses dans ces mèches d'or où on l'oublie
Son décor ne nous allèche plus dans la ville...
Si notre cœur s'assèche en servile repli :
Tout apôtre du corps qui la dépêche est vile

Veille l'Icare à la mesure d'un océan !
Il n'égare sans futur l'accent du soleil...
Belle allure a sa voix s'égayant dans le tard !

Son regard en épure voit – se pressent : art
Car c'est à l'azur qu'il renvoie tant de merveilles
Il boit à la treille où la nuit est sans céans

dimanche 15 octobre 2017

UN DESSIN DE VILLE


Le 15/10/2017

UN DESSIN DE VILLE





O Ville ! Pour l'accent aigu de ma mémoire

Tranquille pour cent écus au « Comptoir Voltaire » -

Tu t'habilles -décente- d'une belle moire

Que scelle cendre où tes bras brillent et se serrent


Alors la paix rugit en ton sein protecteur

Où frappés en magie d'or tes desseins accueillent

Tant l'épais essaim qu'en corps tu régis à tes heures

Hors destin : l'arpégie happée au chœur des feuilles

samedi 14 octobre 2017

UN POEME POUR LE DOUX AUTOMNE




L’ACCROCHE-CŒUR


J'accroche les feux de la ville aux regards

lumineux des amoureux et me garde de

l'ombre qui déborde en ciel l'horizon

stellaire des murs braisés trop rangés .

Les arbres parlent en filet d'émeraude :

Cette incandescence qui érode le temps .

L'automne - doux encore – soigne leurs

mots qui effeuillent un silence roux plié

au temps qui s'en va dans la veille où l'at-

tente ne creuse pas sous les pas derniers

qui ont déjà chanté la rébellion contre

toute mort de l'humain qui se tait ...

Grande force dans l'organisation de la résistance palestinienne qui se retrouve elle-même dans une volonté de paix et d'unité contre la barbarie fasciste de l'armée israélienne ...

jeudi 12 octobre 2017

Dense et intense mouvement qui vous fait plonger dans les rythmes d'une cascade contrebalancée par une danse très syncopée inspirée par des thèmes populaires


Très puissante mélopée autour d'un voyage onirique ! L'hiver est propice ici à une secrète installation dans l'espoir amoureux exalté par une voix qui appelle un choeur à conquérir le monde ouvert du désir et à trouver ce qui y résonne d'inconscient et ... Tout cela passe dans une musique qui ne transige pas avec les facilités habituelles du bon sens et Cela s'entend comme un dépassement du moment angoissant de l'hiver, pour s'accorder avec le plus profond sens intime d'une recherche de l'accord entre voix et intense parole musicale d'une paix cherchée et atteinte !











                             

"Je suis maître de tout ce que j'ai perdu.../..." Ce que m'a enseigné la robe de cristal" Robert Desnos


CLIMAT ET PAYSAGE D'ÂME POUR UNE FEMME AIMEE


Le 24/09/2017

A UNE AIMÉE


Passant ton sourire au-delà des larmes

Passant outre le pire avec ton âme

Tu conquières le monde avec tes rêves :

En lumière féconde où tu relèves

Sur tes yeux : les vagues d'un océan -

Dans tes lèvres s'élague incandescent :

Le feu où toute joie ici tu attrapes

Contre le doute qui parfois te frappe -

Tes cheveux dans leurs braises te couronnent -

Et je te fais cet aveu qui résonne

Pour ton être qui l'aura entendu

Peut-être – comme ton aura : tendu

Dans un amour retrouvé que tu vois

Si bien soulevé – hors-mur - pour ta voix -

Tu l'as attendu : ce chant gai d'Orphée

Tant rendu à toi : ô Si jolie fée -

Le chant du vent souffle dans l'amertume

Juste là : au ballet du grain d'écume -

Caresse ton visage – le dessine

En clef d'un paysage – dissémine

Dans ton cou : les méandres d'un plaisir

Jusqu'aux courbures ambrées à saisir

En source et soie de ton corps si aimé

Que je sens passer tout décor tramé

Gagnant sur l'automne tant de soleil

O compagne – qu'en nous sonne la veille !