jeudi 28 décembre 2017

Réponse au Gris Sans Cri !





Le 28/12/2017


RÉPONSE AU GRIS SANS CRI !


S'abonde en lumière mon espace serré
d'or que je place hors de toute amertume
la cassant fort de mes belles et grandes lunes
rondes qu'elles sont - d'air sans-cesse repassé

Nous – non époumonés sont nos chiffres vainqueurs
pour défricher toutes les vraies terres du cœur …
Alors j'écris ce cri qui gonfle sans parade
quand la paix ne se prie que pour la façade
Frères du réséda sans plus rose au bouquet
vous suez aussi en trop de gris sans banquet !

Que l'on crève sans amour qui y tient ?
Celui qui sème haine sur rêves de partage
et – sans remords qu'aux dents – tue le commun bien !
Ne t'évertue sans Jean Demeungt au bon courage
si ta rage tue la faim toujours à deux mains !
A l'orage qui n'est plus reprends le Demain !

Au pot roule d'écume ton lait aboyeux
Oui ! L'appétit te fait exhumer l'aloyau...
Et les rondes de toutes les danses possibles
font éclater des bulles sur toutes les cibles
que des lèvres avalent roulant des baisers
sensibles relevant les rêves délavés
qui n'ont de sève qu'à couler Cétacé
sans plus aller se pendre en ces pauvres avés


S'ébranle en lumière l'espace serré
à l'or que je place hors de toute l'amertume
la cassant fort de mes belles et grandes lunes
au branle qu'elles sont – d'air en corps à passer

Des musiques qui nous emportent dans l'essoufflement ou le raturage du silence !


jeudi 7 décembre 2017

Tendresse Sous L'Auvent Soulevé Par Le Vent


Le 7/12/2017


TENDRESSE SOUS AUVENT QUI SE LÈVE SOUS LE VENT !



Sur le bitume qui se met à giboyer
la pluie allume un rimmel aux lèvres des rues
par vent dansant – démêlant chevelure crue :
branches épelant marbre sans y noyer
cette ombre qui penche à la lumière si fauve
que même y vrombissent sous les hanches des murs :
les phares bondissants où se déhanche la pure
pierre en ondes qui enclenchent et qui sauvent :
la terre qui s'arrondit dans le ciel du soir
émondant la guerre : en amours avec histoires
sans décevoir au gris ce monde qui pense
jusqu'à la colère sans prix d'à-coups de vent
là sous l'auvent qui danse – se levant …
Il virevolte l'air sans cris autre que Présence !

LAKUTA "Brothers and sisters"


lundi 4 décembre 2017

Lucrèce fut notre grand éveilleur au poème , à ses sensations et à sa pensée


DANS LE SOIR QUI TOMBE LA VILLE BLEUIT DANS L'ECLOS DE VOS DANSES







Le 4/12/2017

DANS LE SOIR QUI TOMBE LA VILLE BLEUIT DANS L’ÉCLOS DE VOS DANSES



La ville est bleue dans le soir qui – là – tombe
En mille mondes – ciment - silencieux
d'espoir subtile arrondi dans tes yeux
qui – cils – aux lieux à voir s'en émondent
en paupières habillant tout d'un trait
cette pierre secouée de semonces
au millet de lumière dévouée au vrai
quand à l'équerre du temps tout s'énonce
en p'tits mots serrés contre la détresse...
Vous ami(es s) révérant encore émus
ce qui ne s'arpente dans la tristesse -
vous tentez tout ce qui - en vos corps mus -
fait céder l'ombre qui s'agite aux murs
dans des décombres - là – vite cédant
sous les dents d'un poème qui n'a cure
que de ceux qui aiment qui va au vent
et vient maroufler sous le paravent
dans l'étouffoir sombre où rien ne s'élance
que les pâles échos d'un monde en errance...
Ami(es s) calez-y l'éclos de vos danses !