vendredi 7 décembre 2018

Les gens du peuple ne cèdent pas : c'est un peuple avec ses différences qui s'épanouit !


samedi 8 décembre 2018 à 10h

13 parties : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

Manifestation à Paris des Gilets jaunes

« Acte 4 »

Attentioncete page évolue en permanence.
De nombreux appels circulent sur Facebook pour le 8 décembre.
Un événement Facebook, avec plus de 14 000 participants, indiquait Bastille 8/12 10h, avant de disparaître (lundi).
Mise à jour (vendredi): 3 événements totalisant 11 000 participants ont été modifiés et appellent maintenant à manifester dans le secteur des Champs Élysées. Ce secteur concentre désormais plus de 30 000 participants Facebook et est donc très largement majoritaire.
Un autre événement avec 6 000 participants a été modifié pour appeler Porte Maillot (total 8 000).
Nous mettons à jour régulièrement cette page, sur Démosphère.

Principaux rendez-vous Gilets jaunes:

  • Champs Élysées et palais de l'Élysée: les rassemblements démarrent en matinée (6h-10h), mais continueront probablement toute la journée.
    Facebook: total 30 000 participants:
    Pages: 123[page disparue][page disparue]678, 9101112
  • Bastille : rendez-vous à 9h30 - 10h
    Facebook: 18 000 participants en comptant les pages disparues, sinon 700
    Pages: [page disparue][page disparue]3 - page rv
  • Porte Maillot : Rassemblement à 9h, départ à 11h30 pour manifester sur le périphérique
    Facebook: 8 000 participants
    Pages: 12
  • Denfert-Rochereau : annulé ? (la page a disparu vendredi soir)
    Facebook: 6 000 participants
    Pages: [page disparue]
  • Autres: 1, 23

Rendez-vous en soutien :

Stations de métro fermées:

À la demande de la Police, la RATP ferme les stations suivantes:
Tuileries, George V, Argentine, Louvre Rivoli, Hôtel de Ville, Saint-Paul, Charles de Gaulle Etoile, Bastille, Palais Royal - Musée du Louvre, Concorde, Franklin D. Roosevelt, Champs Elysées Clemenceau, Ternes, Victor Hugo, Opéra, Havre Caumartin, Kléber, Boissière, Trocadéro, Chaussée d'Antin - Lafayette, Pyramides, La Tour Maubourg, Ecole Militaire, Madeleine, Invalides, Saint-Philippe du Roule, Saint-Augustin, Iéna, Alma Marceau, Miromesnil, Assemblée Nationale, Solférino, Rue du Bac, Saint-François Xavier, Varenne, Auber

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Communiqué « officiel » n°2 « Gilets jaunes »

Nous dénonçons !

Il est important que chaque personne voulant participer à ce mouvement puisse le faire, qu'importe sa couleur. son origine, son orientation sexuelle, son sexe, sa religion. Il en va de même pour les personnes réfractaires a ce mouvement. il ne doivent en aucun cas être attaques sur autre chose que leur positionnement politique vis à vis de ce mouvement, Non les Gilets Jaunes ne sont pas les moutons des nationalistes, fascistes et autres mouvances de tous les extrêmes au même titre que notre mouvement n'est représenté par aucun parti politique ou syndicat.
Nous dénonçons que le gouvernement taxe les plus démunis pour enrichir les quelques ultra-riches.
Nous dénonçons que le gouvernement nous taxe toujours plus alors que les services publics sont de plus en plus médiocres, Nous dénonçons la politique répressive que l'Etat a mis en place. Non aux violences policières ainsi qu'aux procès des Gilets Jaunes pacifistes. Nous voulons un droit de regard sur comment sont dépensés nos impôts. L'écologie, qui est un sujet primordial aujourd'hui, ne peut être juste un moyen de nous taxer d'avantage, surtout quand l'on connaît la faible proportion qui reviendra a cette cause indispensable. Mettez en place une vraie politique écologique et non quelques mesurettes financières. C'est pourquoi aujourd'hui nous reprenons l'appel de Coluche pour les présidentiel de 1951. pas dans un put politique pour voter, mais dans un but citoyen en menant des actions termes.
« J'appelle les fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes, les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines, les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus, les fous, les travesti, les anciens communistes, les abstentionnistes convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques... »
Nous sommes pour de véritables service publics en matière d'éducation, de santé, de logement, de retraite, de transport, de l'enseignement supérieur et de la culture. L'État privatise à outrance au profit des entreprises dont les actionnaires deviennent toujours plus riches et les salaries toujours plus pauvres,
Nous ne voulons plus subir cette politique libérale. Nous appelons tous ce qui soutiennent le mouvement a rejoindre les différentes actions et a se coordonner. La lutte a commencé, elle ne s'arrêtera pas sans contreparties importantes redonnant de la dignité aux citoyens.
Les Gilets Jaunes

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« Acte 4 - on maintient le cap ! »

Si Macron maintient le cap, nous aussi !
Acte 4 - on maintient le cap !
Après les annonces du gouvernement, Éric Drouet maintien son appel à manifestersamedi 8 décembre. (voir ici aussi)
Info répression : Eric Drouet a été perquisitionné le 6/12

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Les Blouses blanches avec les Gilets Jaunes !

Blouses blanches
Départ Bastille 9h30
Macron n'entend pas !!? Heureusement les soignants lui ont préparé du coton tige ! #SoignantsEnLutte #GiletsJaunes#aup's
Nous, soignants des hôpitaux généraux, des CHU, des hôpitaux psychiatriques, infirmiers, aide-soignants, agents hospitaliers, étudiants en médecine, patients, malades, nous appelons tous les soignants et tous les soignés à rejoindre le mouvement des gilets jaunes et la marche pour le climat le 8 décembre à Paris.
Déjà plusieurs morts depuis le début du mouvement, des centaines de blessés, des yeux arrachés, des mains mutilées par les grenades et les flashball. Et Macron ne répond rien, et les médias critiquent les "casseurs" ? Ce scandale ne peut plus durer.
  • Parce que les conditions de soin et de vie se dégradent en France,
  • Parce que les directions réduisent d'année en année les effectifs et les moyens humains,
  • Parce que nous sommes de plus en plus condamnés à maltraiter, gérer, ignorer alors que nous voudrions soigner,
  • Parce que les gens meurent aux urgences ou y dorment sur des lits de camp faute de place,
  • Parce que nous n'en pouvons plus des arrêts de travail, burn-out, démission,
  • Parce que ceux qui ravagent la planète et ceux qui nous taxent sont les mêmes,
Rejoignons tous et toutes en blouse blanche, agrémentée d'un gilet jaune, les manifestations à Bastille, Paris, le 8 décembre 9h30 !
Aup's (association des usagers et personnel de la santé)

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Acte 4 : Gilets Jaunes Antiracistes

samedi 8 décembre 2018 à 10h
Le 24 novembre, nous appelions les progressistes et radicaux de gauche à prendre part au très large mouvement des gilets jaunes, qui dépasse tout clivage et surtout toutes structures (partis, syndicats, associations).
Pour l'acte 3, le Comité pour Adama a eu la très bonne idée de lancer un appel de ce type, auquel nous avons participé, tout comme de nombreux militants soucieux de combattre à la fois le capitalisme et le racisme sous toutes ses formes.
Si ces deux actes nous ont conforté dans l'idée que les gilets jaunes étaient bien autre chose qu'un simple mouvement poujadiste instrumentalisé par l'extrême droite, nous savons que la vigilance reste de mise et qu'il est important de continuer à combattre la gangrène fasciste sur tous les terrains, et notamment sur ce combat des gilets jaunes, où la colère a rarement été aussi insurrectionnelle.
Aussi, nous appelons à nouveaux tous les gilets jaunes à se mobiliser samedi 08 décembre, notamment lors du rassemblement parisien. A la fois pour pousser encore la révolte populaire et légitime, mais aussi pour faire barrage à tout acte ou parole raciste, sexiste ou homophobe.

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Manifestation - cortège CGT pour rejoindre les Gilets jaunes

Une colère qui s'amplifie ! Exprimons-là et agissons ensemble !

CGT Territoriaux Paris
Alors que depuis plusieurs semaines, la colère gronde dans le pays (blocage et manifestations des « gilets jaunes », grève de raffinerie, mobilisations contre le chômage et la précarité et pour le pouvoir d'achat du 1er décembre, mobilisation des lycéens), le gouvernement reste sourd. Il n'annonce rien de concret sur le plan écologique ou sur le plan de l'augmentation des salaires et des minimas sociaux.
Les différentes contre réformes (loi du 16 décembre 2010, HPST, MAPTAM et NOTRe de 2016) n'ont eu de cesse de détruire les services publics de proximité : dans nos collectivités, dans les hôpitaux, dans les services de l'État...
Tous les services publics, transports en commun, eau, logement, services de santé, aides à la personne, aide sociale à l'enfance, services culturels, sports, nettoiement, etc... sont détruits ou privatisés. Les salaires sont gelés depuis trop longtemps et les richesses crées sont accaparées par les « premiers de cordée ». Les conditions de travail et de vie ne cessent de se dégrader.

Gagner ensemble c'est possible !

La Maire de Paris a déclaré dans la presse qu'il faut « rétablir de la justice sociale », il serait bien si elle commençait à le faire pour ses agents... Suppression de jour de congés, coupes budgétaires pour les aides aux salariés comme à l'AGOSPAP), économies sur le dos des salariés au détriment de notre santé, et elle nous parle de « justice sociale » ?
Dans ce contexte et avec tous ceux qui luttent contre ce gouvernement, nous sommes solidaires des revendications visant la justice sociale.
Pour la justice sociale :
  • L'augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux, SMIC à 1800€,
  • Rétablir l'ISF, et taxer les grandes entreprises du CAC40 qui font des milliards de bénéfices,
  • La sauvegarde et le développement de notre système de protection sociale,
  • Retraite à 60 ans et sauvegarde de notre système de retraite, à l'inverse du système par points voulu par le gouvernement.

Renforcer les mobilisations, faire converger les luttes !

Et pour les fonctionnaires, nous réclamons :

  • Le dégel immédiat du point d'indice de la Fonction publique, pas un salaire en dessous de 1800€,
  • Des services publics et sociaux de qualité, de proximité pour répondre aux besoins des populations,
  • Le recrutement massif d'emplois statutaires, la titularisation et l'ouverture de postes nécessaires, à l'opposé des régressions contenues dans le plan Action Publique 2022,
  • La réduction du temps de travail à 32h.

Le 8 décembre, agir pour la justice sociale :

Imposer ces revendications ne se fera pas tout seul. C'est pourquoi l'Union Syndicale CGT des Services Publics Parisiens entend participer aux mobilisations des Gilets Jaunes, afin de construire la convergence des luttes. C'est le moment de revendiquer et de gagner, pour nos salaires, pour plus de justice sociale.
Il faut que dans tous les services, nous discutions de nos revendications et décidions de nos moyens d'action. L'Union Syndicale CGT propose de se retrouver le 8 décembre à 13h pour un départ collectif depuis la place de l'Hôtel de Ville afin de rejoindre les mobilisations.
Pour la CGT, l'action collective est notre force, et la grève pour paralyser le fonctionnement normal une arme. Dans la perspective de renforcer les mobilisations, construire la grève partout sera un élément décisif si le gouvernement reste sourd.
Samedi 8 décembre, mobilisons-nous avec les Gilets Jaunes
départ collectif 13h place de l'Hôtel de Ville

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Gilets jaunes, transition écologique :

porter ensemble nos revendications dans la rue dès le 8 décembre,

puis construire la grève pour faire plier le gouvernement
Sud éducation
Le mouvement des gilets jaunes a, ce samedi 1er décembre, montré une fois de plus sa détermination, avec plus d'une centaine de milliers de personnes mobilisées. La sympathie de la population, à en croire les sondages, reste très forte malgré l'acharnement médiatique destiné à le discréditer. En face, le gouvernement n'a qu'une seule réponse : la répression, jusqu'à la menace de l'instauration de l'état d'urgence.

Des revendications qui s'élargissent

La mobilisation est partie de l'augmentation du prix de l'essence. L'exaspération exprimée dépasse aujourd'hui largement ce point de départ. Une partie des mots d'ordre remet dorénavant en cause le mépris du pouvoir en place, les privilèges des plus riches, la faiblesse des salaires. En tant que syndicat ayant combattu les réformes des gouvernements successifs au service du patronat, les deux lois Travail, les budgets d'austérité, les contre-réformes du système éducatif, ces mots d'ordre nous parlent. Bien évidemment, les comportements et invectives sexistes, racistes, islamophobes, lgbtqiphobes vus sur des blocages sont inacceptables. Pour nous, la lutte contre toutes les formes de discriminations et contre l'extrême-droite est une priorité. Il est urgent d'écarter l'extrême-droite de la mobilisation en cours.

Les personnels directement concernés

Sur nos lieux de travail, la mobilisation des gilets jaunes est sur toutes les lèvres. Et pour cause, les mots d'ordre concernent directement les personnels. D'une part, la question des transports est cruciale pour toute une partie des personnels subissant l'éloignement forcé des lieux de vie et des lieux de travail (ZIL, brigades, TZR, contractuels). D'autre part, la difficulté "à joindre les deux bouts" est une réalité pour une grande partie des personnels du fait du gel du point d'indice, et en particulier pour les catégories B et C. Enfin, la destruction des services publics et des solidarités est une réalité qui frappe l'Éducation nationale, l'Enseignement Supérieur et la Recherche mais aussi au-delà, et qui touche de plein fouet l'ensemble des classes populaires tant méprisées par le gouvernement.

La grève comme mode d'action

Ce mouvement pose des questions au syndicalisme tel que nous le pratiquons. Il rassemble des personnes venues d'horizons différents dont beaucoup ne se reconnaissent pas dans le syndicalisme et ne croient plus dans les modalités d'actions que le syndicalisme a du mal à mettre en œuvre. Il y a des raisons à cela : les mouvements sociaux depuis les années 2000 n'ont pas été capables d'imposer le recul des gouvernements successifs.
Pour autant, nous maintenons que la grève est notre meilleure arme pour gagner sur les revendications face au patronat et au gouvernement. C'est effectivement ce qui permet de frapper directement le patronat au portefeuille. Cela dit, chacun-e sait que ce ne sont pas les journées isolées qui feront plier le gouvernement ! C'est donc bien la grève reconductible qu'il faut mettre en débat, populariser et construire sur les lieux de travail.
Pour SUD éducation, la grève et les actions comme les blocages des transports, de flux de marchandises, de l'accès à certains lieux de travail, ne s'opposent pas. Ces dernières semaines, ces blocages sont devenus un mode d'action à part entière. Ils ne remplacent pas la grève. Mais tout comme d'autres actions symboliques, ils permettent de rendre visible la radicalité des luttes. Ne nous en privons pas !

Des luttes qui doivent converger

La mobilisation en cours ne vaincra qu'en faisant converger l'ensemble des luttes. C'est ce qui s'est passé le 24 novembre, dans une certaine mesure, avec la bonne entente entre les manifestations des gilets jaunes et celles organisées par "Nous Tou.te.s". Ce fut le cas encore ce samedi 1er décembre, avec la tentative des mouvements antiracistes et du mouvement syndical pour rencontrer les gilets jaunes dans la rue à Paris. Cette semaine, un nombre important de lycées ont été bloqués sur des revendications contre les réformes Blanquer, mais aussi en solidarité avec les gilets jaunes.

Pour l'écologie : taxer les profits

Cette convergence, elle doit être tout particulièrement mise en œuvre samedi prochain avec la marche mondiale pour le climat. Il nous faut démontrer dans la rue que le gouvernement, sous prétexte d'écologie, refuse de s'attaquer aux véritables responsables : il privatise et ferme les lignes de chemins de fer, promeut le transport en autocar, ne touche pas aux dividendes du fret maritime, des patrons-ne-s de la route, des entreprises les plus polluantes. À SUD éducation, avec notre Union syndicale Solidaires, nous avons des revendications qui allient écologie et justice sociale : portons-les dans la rue !

Samedi 8 décembre et au-delà

Nous faisons le pari de faire plier toutes et tous ensemble le gouvernement pour obtenir satisfaction.
Pour cela, nous appelons à rejoindre et soutenir les actions des gilets jaunes partout où cela est possible et à participer massivement aux rassemblements samedi 8 décembre, sur les revendications de progrès social et dans le cadre d'une convergence avec l'ensemble des mobilisations en cours, en particulier la marche mondiale pour le climat.
Et au-delà, nous appelons à construire la grève dans la durée, pour que les journées d'action des samedis ne restent pas isolées, en faisant le lien avec l'ensemble des mobilisations en cours et en particulier dans l'éducation.
SUD éducation déposera un préavis de grève spécifique en soutien aux différentes mobilisations en cours.

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Gilets jaunes : la colère populaire est justifiée !

Solidaires 94
Nous l'avons expliqué dans nos précédentes publications : le mécontentement, les revendications et la révolte portés par le mouvement des Gilets jaunes vont bien au-delà de la seule hausse des prix du carburant. Même si certains porte-paroles ou promoteurs du mouvement peuvent être très éloignés de nos intérêts, parmi les centaines de milliers de personnes qui agissent depuis le 17 novembre, les plus nombreux-euses sont bien des salarié-e-s, des retraité-e-s, des chomeurs ou chomeuses, des jeunes en formation, des auto-entrepreneurs pauvres, des paysan.nes aux petites exploitations, dont nous partageons les exigences sociales et les révoltes !
Dans les zones rurales et à la périphérie des grandes villes, ce sont bien « celles et ceux d'en bas » qui se révoltent. C'est ce que chacun et chacune constate, même si le mouvement n'a pas encore la même réalité à Paris et en proche banlieue que dans tout le reste de la France.

Toutes et tous concerné.es !

Les questions posées par les Gilets jaunes sont fondamentales :
elles portent sur le partage des richesses que nous produisons, les privilèges de celles et ceux qui exploitent le travail d'autrui, le mépris envers les classes laborieuses, les élu.es politiques qui ne représentent qu'eux-mêmes, les indispensables services publics de proximité (hôpitaux, écoles, poste, etc.) qu'il faut remettre en place, le besoin de transports collectifs améliorés et gratuits, le rôle de l'impôt, les vols d'argent public que commettent les plus riches grâce aux fraudes fiscales, la suppression de l'impôt sur la fortune...

Syndicats : on peut aider, alors faisons-le !

Une partie du mouvement syndical ignore ou dénonce le mouvement des Gilets jaunes, parce que lancé en dehors de lui. Au contraire, nos pensons qu'il y a toute sa place : à condition de la prendre, et bien sur, sans prétendre maintenant le diriger ! Si quelques revendications nous interpellent, si d'autres sont contraires à nos combats, c'est par la discussion et les échanges que nous pourrons convaincre qu'elles mènent à des impasses. A condition d'être partie prenante du mouvement et pas de le « commenter » de l'extérieur.
Le syndicat est utile parce qu'il permet de nous regrouper pour défendre nos intérêts, qui ne sont pas ceux des patrons ou des politiciens.
Le syndicat est aussi l'outil par lequel nous pouvons porter la lutte là où l'exploitation directe est la plus forte :
l'entreprise. Là où nous, les salarié-e-s, par notre résistance collective et notre solidarité active, par la grève, en bloquant la production, nous pouvons arracher aux patrons de meilleurs salaires et de meilleures conditions de vie.
Le mouvement syndical parle souvent de convergence des luttes, d'unité d'action interprofessionnelle, etc . C'est bien ce qui est à l'œuvre aujourd'hui !
Alors, aidons à la diffusion des informations, organisons des assemblées générales pour discuter des revendications et des contacts entre entreprises et localités, lançons préavis et appels à la grève pour favoriser la participation aux actions, pour renforcer le mouvement en cours !
Par leurs cotisations volontaires, les adhérentes et adhérents des syndicats disposent de moyens matériels : machines pour tirer tracts et affiches, salles de réunion, sono ; le choix de se regrouper en syndicats permet aussi de disposer de relais pour l'information, la discussion et l'action sur les lieux de travail. Tout cela, nous le mettons au service du mouvement !

La démocratie en actes

Exiger que les négociations se fassent sous le contrôle direct de celles et ceux qui les ont permises par leur action : c'est un des principes que nous défendons avec nos syndicats Solidaires. Quelquefois, mais bien trop rarement, nous avons réussi à le faire, en imposant la présence des grévistes dans la salle de négociation, ou en retransmettant les discussions. Nous savons que « les décideurs » n'aiment pas ça, ils préfèrent des discussions en catimini.
Comment ne pas soutenir la démarche des Gilets jaunes qui ne veulent discuter avec le gouvernement que si tout est retransmis en direct.
Avec les moyens de communication actuels, rien de plus simple !
Aujourd'hui, dans les barrages, se discute la question de la légitimité des délégations reçues, que ce soit localement, régionalement ou nationalement.
Et alors ? Cela peut se régler en organisant des réunions au niveau de chaque barrage, pour désigner des représentants et représentantes, révocables, avec des mandats clairs sur les sujets qui seront évoqués. En langage syndical, dans les entreprises, les lycées, les universités, nous appelons ça des assemblées générales, mais c'est la pratique qui importe le plus, pas les mots. Ensuite, la même chose peut se faire à travers des coordinations régionales et nationales. Cela peut prendre des formes différentes d'un territoire à l'autre. Et ce n'est sûrement ni à Macron ou ses ministres, ni aux patrons et leurs propagandistes, de donner aux Gilets jaunes, de nous donner, des leçons sur l'organisation démocratique de nos luttes !
L'important, c'est que l'action directe populaire et l'autonomie du mouvement soient les meilleurs remparts contre la récupération dont rêvent nombre de politicien-ne-s et leurs acolytes habituels, spécialistes de la compromission avec les exploiteurs.

Solidaires contre la répression

Nombre de Gilets jaunes sont désormais confronté.es à la violence de l'Etat : charges et provocations policières, grenades, gaz lacrymogène à profusion, arrestations... C'est la traditionnelle réponse des dirigeants aux manifestations de colère et de révolte, comme contre la loi El Khomery, contre les ordonnances Macron, pendant la longue grève des cheminot-e-s... Il agit de même vis-à-vis des lycéens et lycéennes qui, massivement, ont commencé à prendre part au mouvement la semaine dernière. Dans les quartiers populaires, les jeunes sont régulièrement confronté.es à ces inadmissibles pressions. C'est en étant toutes et tous solidaires que nous gagnerons ! Non à l'état d'urgence, aux restrictions de liberté, à la répression ! Oui à la fin des privilèges et aux mesures de justice sociale !

Un combat commun

Un très grand nombre de revendications discutées et portées par les Gilets jaunes correspondent à ce pourquoi nous nous battons syndicalement, comme l'augmentation des salaires, des pensions de retraite et des minimas sociaux !
Le mouvement des Gilets jaunes se construit,s'invente et se renforce chaque jour.
Le syndicalisme se doit de le soutenir !
Pour nous contacter, pour vous syndiquer, pour créer une section syndicale...

Solidaires 94 :


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Cortège cheminots pour rejoindre les Gilets jaunes

« Acte IV » - appel à la révolte de tous les cheminots !

Prenons le train de la colère sociale avec les gilets jaunes !

La colère sociale contre les politiques de Macron a explosé partout dans le pays. Le mouvement des gilets jaunes a commencé contre la hausse du prix du carburant, mais aujourd'hui les revendications touchent à la question du coût de la vie, la casse des services publics de proximité, l'augmentation des prix et le gel des salaires. Trop, c'est trop ! Nous, cheminots, sommes aussi concernés !

Le mouvement ouvrier doit bouger.

Allons-nous attendre que ce mouvement se termine pour appeler à nos traditionnelles manifestations ? Va-t-on ensuite se plaindre du fait que la population ne nous soutient pas ? Il est grand temps que les cheminots rentrent massivement dans la bataille ! Nous avons notre mot à dire dans ce mouvement, apportons notre pierre à l'édifice de la colère sociale ! Les organisations du mouvement ouvrier doivent arrêter de tergiverser, nous avons devant nous la possibilité de faire enfin plier ce gouvernement des riches. Macron n'est pas invincible ! C'est maintenant qu'il faut y aller!

La Bataille du Rail n'est pas finie.

Après plus de trois mois de grève contre la réforme ferroviaire et la casse du service public, nous sommes toujours en colère ! Nos conditions de travail se dégradent, avec des suppressions de postes et des réorganisations. Le service public disparaît, avec des fermetures de guichets, de lignes et de gares partout en France, touchant surtout les milieux éloignés des grandes villes. Nous avons des raisons pour descendre dans la rue et se révolter !

Tous et toutes en grève et dans la rue le 8 décembre !

Soyons massivement en grève samedi prochain ! Organisons un énorme cortège cheminot, avec nos gilets orange, pour s'inscrire dans ce mouvement de colère sociale, tout en portant nos propres revendications et nos propres méthodes, celles de la grève et sa généralisation!
Allons manifester tous ensemble, quelque soit notre étiquette syndicale, avec les gilets jaunes ce samedi 8 décembre !
Rendez-vous : samedi 8 décembre à 10h pour un départ en commun vers les manifestations du jour

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SUD-Rail et les cheminots avec les gilets jaunes !

SUD Rail
La fédération SUD-Rail, ses adhérents et ses militants prennent acte de la colère et de la mobilisation citoyenne des « gilets jaunes » qui prend de l'ampleur dans le pays. Même si le mouvement syndical a d'abord eu des craintes, en parties fondées, sur la nature parfois ambigüe de ce mouvement (présence de l'extrême droite, soutien d'une certaine frange du patronat, …) force est de constater que le mouvement des gilets jaunes correspond avant tout à un mouvement populaire pour une autre répartition des richesses, contre la vie chère, la précarisation et pour une autre vision des services publics ; La hausse des taxes sur l'essence n'étant que le catalyseur d'un ras le bol profond.
Les cheminots ont lutté avec SUD-Rail au printemps contre un gouvernement qui prévoit la suppression de plus de 10.000 kilomètres de lignes ferroviaires et de plusieurs dizaines de gares. Cette casse des transports public corrélée avec l'augmentation du prix de l'essence pèse sur les plus faibles. Comme dans la société et ses millions de travailleurs pauvres, les travailleurs du rail ont les mêmes problèmes pour boucler la fin de mois.
A ce titre, ce ras le bol est aussi le nôtre, les adhérents de la fédération SUD-Rail ont donc décidé que les cheminots doivent de nouveau répondre présents. Il nous revient d'accompagner et de renforcer un mouvement du monde du travail, sur nos revendications d'augmentation générale des salaires, des pensions et des minimas sociaux en imposant une autre répartition des richesses. C'est en prenant pleinement notre part à ce mouvement, sans faire aucune concession sur nos valeurs de solidarité, notamment vis-à-vis des immigrés et des réfugiés, que nous pourrons justement contrer l'influence des courants réactionnaires.
La fédération SUD-Rail s'inscrit et appelle les travailleurs du rail dans les mobilisations à venir, notamment celle du samedi 8 décembre et met à disposition son outil syndical et son préavis national reconductible en cours pour permettre à celles et ceux qui le souhaitent de se joindre au mouvement y compris sous cette modalité.
Afin de permettre aux gilets jaunes de pouvoir se rassembler et manifester, à Paris ou en région, la fédération SUD-Rail lance un appel citoyen à l'ensemble des cheminots : Donnons la possibilité à l'ensemble des gilets jaunes de pouvoir emprunter gratuitement le réseau ferroviaire national qui est la propriété du peuple.

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Gilets jaunes et AG interprofessionnelle à Paris

Compte rendu officiel de la première rencontre pour bloquer Paris et sa banlieue

AG interprofessionnelle
Appel à manifester samedi 8 décembre 2018 au départ de la gare Saint-Lazare et en direction de l'Elysée,
Trois cent cinquante personnes se sont rencontrées, Mardi 4 Décembre 2018, à la Bourse du Travail de Paris.
Nous avons dû changer deux fois de salle pour que tout le monde puisse tenir et nous avons terminé dans la plus grande salle de la Bourse du Travail de Paris. C'est la première très bonne nouvelle.
Le débat a été introduit par les postiers et les postières du département des Hauts de Seine qui sont en grève depuis plus de huit mois.
Puis un débat s'en est suivi. Un débat parfois contradictoire, comme la situation, mais avec une volonté très enracinée de trouver des points communs et de s'unir pour ne plus subir.
Tout le monde s'est retrouvé pour dire que nous ne pouvons rester à seulement regarder ou à manifester le samedi. Il faut partout bloquer nos lycées, nos universités, nos quartiers et nos entreprises. Oui un mouvement d'ensemble, la généralisation de la grève et la grève générale sont à l'ordre du jour.

Voici les principales décisions qui ont été arrêtées.

  • Participer en tant qu'assemblée générale inter professionnelle et interluttes à la rencontre proposée par le comité Adama Traoré, l'intergare et la plateforme d'enquêtes militantes. Dans la situation actuelle, nous ne pouvons pas nous payer le luxe de la division.
  • Appeler à manifester samedi 8 décembre 2018 au départ de la gare Saint-Lazare et en direction de l'Elysée, avec la volonté ferme de faire avancer l'idée que pour gagner il faut une grève générale.
  • Oui la grève est l'arme privilégiée de notre camp. Il faut donc la construire et aussi mettre en place sur Paris des actions de blocage de l'économie.
  • Deux commissions de travail se tiendront donc Vendredi 7 Décembre 2018 à partir de 19 heures 30 à la Bourse du Travail de Paris, rue du Château d'Eau.
    - Première commission, comment construire la grève et qui s'adresse à tous les secteurs en lutte ou qui se pose la question de l'être.
    - Deuxième commission, quelles actions de blocage et organisons nos blocages pour que rien ne tourne.
  • La prochaine assemblée générale de « rencontrons-nous pour bloquer Paris et sa banlieue » aura lieu Mardi 11 Décembre 2018 à 19 heures 30.

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Le moment de la riposte est arrivé,

ne laissons pas seuls les gilets jaunes

Front Social
La mobilisation des gilets jaunes le 1er décembre a été une nouvelle fois très importante partout en France. Cela fait quinze jours qu'ils sont mobilisés et pourtant ils ne se fatiguent pas. Leur nombre et leur détermination sont toujours là malgré les violences policières qui ne se sont pas exercées qu'à Paris mais dans des dizaines et des dizaines de villes sans parler de la Réunion ou de la Guyane.
Ce sont des prolétaires, des retraités, des jeunes, des petits artisans, des travailleurs indépendants, des ménagères, le peuple qui avec un immense courage continuent à affronter le froid des ronds points mais aussi les gaz lacrymo des CRS.
Ils continuent à exiger la démission de Macron mais à travers ça ils disent que c'est tout qu'ils veulent changer. Au delà de la baisse des taxes sur les carburants, ils veulent - entre autre - le smic à 1300 euros nets par mois, pas de retraite en dessous de 1200 euros par mois, l'indexation des salaires et pensions sur la hausse des prix, des emplois pour les chômeurs, les embauches en CDI, la limitation des loyers des logements, l'augmentation des allocations pour handicapés, l'augmentation des impôts pour les gros, la baisse de ceux des petits, la baisse du prix du gaz et de l'électricité, la fin de la fermeture des petites lignes ferroviaires, des bureaux de poste, des écoles et des maternités, la retraite pleine à 60 ans, l'arrêt du paiement de la dette… etc.

Ils ne sont pas seuls en mouvement.

Pour la première fois depuis des années, la jeunesse a fait irruption, massivement : des milliers et des milliers de jeunes, ont fait grève le 30 novembre dans des centaines de lycées, avec les gilets jaunes et pour leurs propres revendications, contre la sélection sociale dans les études que veut leur imposer le gouvernement qui refuse l'université aux enfants d'ouvriers .
Le 1er décembre enfin, dans des dizaines de villes, les cortèges de gilets jeunes et de gilets rouges se sont retrouvés.

C'est le Tous ensemble, jeunes, gilets jaunes, syndicalistes qui se met en place.

Il faut maintenant qu'il soit aussi le Tous ensemble des grévistes ! C'est le moment dans les entreprises, les services, partout de se mettre en grève, de débrayer, de se réunir, de faire des assemblées.
Notre responsabilité est là. Si nous laissons les gilets jaunes seuls et qu'ils perdent, nous le paierons très cher, tous.
A l'inverse, si nous nous engageons, nous pouvons reprendre tout ce que Macron, les grands patrons et les gouvernements passés nous ont volé. Nous pouvons gagner. Ne laissons pas passer notre chance.
Alors c'est le moment. N'hésitons plus.

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Mobilisons-nous le 8 décembre pour la justice sociale !

Et après le 10, le 11, le 12, le 13…

SUD éducation 77
SUD éducation 77 appelle tous les personnels qui travaillent dans les établissements scolaires et du supérieur à rejoindre les mouvements des gilets jaunes et des lycéen-nes le samedi 8 décembre et à se mettre en grève reconductible à partir du lundi 10 décembre.
Nous partageons les colères qui s'expriment de toute part : la dégradation de nos conditions de travail et le gel du point d'indice sont autant de raisons de nous mobiliser dès le samedi 8 décembre aux côtés des gilets jaunes. Pendant que le gouvernement mène une politique au service des plus riches, ce sont les travailleurs et les travailleuses, comme nous et comme les familles de nos élèves, qui doivent se serrer la ceinture. Ce sont nos services publics qui sont en train d'être démantelés, ce sont nos élèves qui subissent les inégalités sociales.
Macron n'a qu'un objectif : avantager les plus riches. Dans l'éducation, Parcoursup est un de ses outils pour reproduire les inégalités sociales. Le ministre de l'éducation nationale supprime 2650 postes à la rentrée 2019, prépare le dynamitage de l'école publique et gratuite au profit du privé payant, augmente la hausse des frais d'inscriptions pour les étudiants étrangers. Toujours le même objectif : favoriser les riches.
Nous dénonçons cette politique qui ferme les hôpitaux, les bureaux de poste, qui taxe les pauvres au nom de l'écologie mais qui ferme des lignes SNCF, seule alternative au tout automobile.

Revendiquons tou-te-s ensemble dans la rue :

  • La hausse des salaires !
  • La Justice fiscale : Macron doit rendre l'ISF !
  • Un vrai plan d'urgence pour les services publics.
  • Le développement des transports publics partout : gratuité, ferroutage !
  • De vrais moyens pour l'école et la fin des réformes mettant en concurrence élèves et établissements.
  • L'accueil sans condition de tous les étrangers.
Sud éducation 77 soutient la mobilisation massive des lycéenn.es de ces derniers jours.
Nous condamnons les violences policières et demandons la libération immédiate des élèves arrêtés.
Faisons des Assemblées Générales, partout dans nos établissement, c'est le moment de refuser que le service public de l'éducation soit écrasé, méprisé, démantelé.
Discutons de la mobilisation sociale pour la hausse des salaires et décidons collectivement des formes de mobilisation à mettre en œuvre pour gagner.
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Victoire sociale

Par Anonyme, le 07/12/2018 à 23:37
Démission de macron....cela paraît évident mais cela est presque accessoire.Manifestons pour obtenir de substantielles avancées sociales voilà l'objectif n°1 en termes de pouvoir d'achat,de justice fiscale et de services publics.C'est un moment important pour nous tous.Le gouvernement doit cesser cette répression brutale visant notamment les + jeunes d'entre nous (lycéens).Fédérons nos forces et initiatives partout pour faire avancer la France,la liberté,l'égalité et la fraternité !

URGENCE CLIMAT POLITIQUE MALSAIN

Par Anonyme, le 07/12/2018 à 23:12
MACRON EST AFFAIBLI, MAIS LE RN (aidé par la droite) A AVANCÉ SON PION BLEU-BLANC-ROUGE.
La taxe carbone carburants (2,9 cts/l) (6,5cts pour le diesel) est supprimée
Mais une autre taxe est maintenue: la subvention électorale que nous payons depuis 1991 au RN (ex-FN) et en 27 ans, ça fait pas mal de centimes. À la rentrée, la Justice avait "retenu" 2 millions d'euros pour soupçons d'emplois fictifs. Elle lui en a (déjà?) rendu 1. On comprend que si on "retient" 2 millions, c'est que c'est par dizaines de millions et plus qu'on a abreuvé.
Le RN est sur la rampe de lancement pour les Européennes (le 26 mai, dans 6 mois) et se prépare à un bon score avec la démagogie qu'il a faite, et la levée de toute réprobation de ses électeurs (avant même qu'ils aient présenté la moindre excuse): est-ce le bon moyen de renforcer la fermeté des non-électeurs? Allons-nous payer un gros chèque le 26 mai et envoyer un gros contingent RN à Strasbourg (où ils renforceront AfD, FPÖ, Ligue du Nord et Cie) ou démarrons-nous une vraie campagne anti-RN? Ce n'est pas vrai qu'il n'y a pas d'arguments pour faire DISSOUDRE ce parti, car un changement de nom n'enlève aucune responsabilité juridique pour les violences commises.
La droite et le RN se sont bien entendus là, et comptent bien profiter de l'abandon de la réprobation du RN pour préparer leur "alternance"... à nous de dire non.
Petits points-fixes anti-RN demain dans les manifestations syndicales et pour le climat.

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