PRESENCE ENCORE
Beauté capitale :
Conversion du souvenir
En présence – là en Paris
Là sur le pastel-or de la pierre
Sautant dans le doux
Jusqu’au cou
Opérant en éclairs-sourires
Contre le frisson nocturne
Qui caresse la cité
Lèvres soufflantes
Contre la mémoire-exil
Soleil – yeux liant chevelure
Echauffant un futur qui crisse d’appels :
« Comprends-tu ? » - « Entends-tu ? »
Oui ! Levée dans l’azur des cendres
Ensanglantées par le silence
Grisante de vie
A l’accueil haut brandi
Qui ne te voit – ne te sait
Incendier le temps
Ne comprend aucune meurtrissure
Dans ta nuit
Et tes seins déglaçant le baiser du lointain
Offrent l’ultime revoir sur la rose des roses
Qui viendra encore te fleurir
Avec la patience et le souci
Hors de toutes les frasques
Jetées en l’étang flasque
De l’absence ?
Qui parsème les petits cailloux de source
Dans ta terre ?
Qui éloigne les bris de lave désertique
Et les bruits de lame océanique
Du lieu où tu chantais l’air feu follet des songes ?
Ton lieu bordé par les herbes du hasard :
Qui l’a filé en capitale souveraine
Où diffracte la luminescence ?
Ton paysage où brillent tous les villages
Sous le reflet des eaux partageuses
Qui en a reçu l’abondance ?
C’est pourquoi l’on danse
Et l’on dansera encore
Plus en avant
Pour saisir l’essence
De ton envol en suspens
Plus près –oui – plus près du soleil
Que tu voulais capter
Jusque dans les éclairs
Juste dans la nuit
Astre de tous tes désirs
Il n’a pas été vain que tu le soulignes
En rose noire – rose de noël – rose de ta naissance
Une petite inondation de larmes
Est entrée dans ton suspens qui recueille maintenant
Les pétales d’une plus grande proximité
Jusqu’au seuil de ton silence
Jusqu’à la plus grande brillance
Doucement : la fureur !
Chut ! réallumons la flamme
Où la vestale a tremblé
Et passons du côté des étoiles
Les plus semblables
A ton ciel souverain !
Beauté capitale :
Conversion du souvenir
En présence – là en Paris
Là sur le pastel-or de la pierre
Sautant dans le doux
Jusqu’au cou
Opérant en éclairs-sourires
Contre le frisson nocturne
Qui caresse la cité
Lèvres soufflantes
Contre la mémoire-exil
Soleil – yeux liant chevelure
Echauffant un futur qui crisse d’appels :
« Comprends-tu ? » - « Entends-tu ? »
Oui ! Levée dans l’azur des cendres
Ensanglantées par le silence
Grisante de vie
A l’accueil haut brandi
Qui ne te voit – ne te sait
Incendier le temps
Ne comprend aucune meurtrissure
Dans ta nuit
Et tes seins déglaçant le baiser du lointain
Offrent l’ultime revoir sur la rose des roses
Qui viendra encore te fleurir
Avec la patience et le souci
Hors de toutes les frasques
Jetées en l’étang flasque
De l’absence ?
Qui parsème les petits cailloux de source
Dans ta terre ?
Qui éloigne les bris de lave désertique
Et les bruits de lame océanique
Du lieu où tu chantais l’air feu follet des songes ?
Ton lieu bordé par les herbes du hasard :
Qui l’a filé en capitale souveraine
Où diffracte la luminescence ?
Ton paysage où brillent tous les villages
Sous le reflet des eaux partageuses
Qui en a reçu l’abondance ?
C’est pourquoi l’on danse
Et l’on dansera encore
Plus en avant
Pour saisir l’essence
De ton envol en suspens
Plus près –oui – plus près du soleil
Que tu voulais capter
Jusque dans les éclairs
Juste dans la nuit
Astre de tous tes désirs
Il n’a pas été vain que tu le soulignes
En rose noire – rose de noël – rose de ta naissance
Une petite inondation de larmes
Est entrée dans ton suspens qui recueille maintenant
Les pétales d’une plus grande proximité
Jusqu’au seuil de ton silence
Jusqu’à la plus grande brillance
Doucement : la fureur !
Chut ! réallumons la flamme
Où la vestale a tremblé
Et passons du côté des étoiles
Les plus semblables
A ton ciel souverain !