vendredi 28 février 2020

OUÏ DIRE QUE GRANDE DAME NE S’OUBLIE SOUS LA PLUIE LA NUIT



Le 24-02-2020


OUÏ DIRE QUE GRANDE DAME NE S'OUBLIE SOUS LA PLUIE LA NUIT


Au temps gris uniforme – insiste la durée
Où l'instant prend la forme en pensée d'un arrêt
Du temps chronométrique où vire la musique
En effort symétrique au moment sans trafic


Comme en mémoire d'ange au fond clair silencieux
Tenant aux murs le lange en grand air dispendieux
D'un fin battement d'aile appelé par la paix
Où un chant se décide – celui de Colombe
Quand s'épuise : attrapé : le claquement d'épées
Tant est happée du fracas d'orage en ses trombes :
Bruine sage au tic-tac qui rappelle l'horloge
Pourtant va au galop l'instant qui y déroge


Vent ne souligne pas ce qui dort sans soleil
L'obscur s'aligne en pas sur l'ombre et sur la veille
Une circulation est revenue intense :
Électrons sur lèvres de rues – devenus danse


Mais sur le macadam le trafic perd sa trame
Pas de tracas pour l'âme étreinte au chien et loup
Par Paris sous la pluie – refondue grande Dame

Prise par suie brillante – à l'instant qui la loue

mercredi 26 février 2020

VILLE JUSQU'AU MINUIT CARESSANT !





Le 27-02-2020




VILLE JUSQU'AU MINUIT CARESSANT !


Dansant avec la lune qui veut t'habiller
Tu oublies soleil avec son incandescence -
D'un étau d'enclume ton corps est à briller
Dessous mille étoiles parties dans leur errance


O ville – tes cohortes lumières au milieu
Comme des Sibylles éclairent tes paupières -
Le Pierrot invisible veut plaire à tes yeux
Qu'il les cible où ils sont là ouverts à ta pierre !


Au minuit chante encore ton cœur de rumeurs
Avec ton souffle assidu que la nuit réclame
Pour n'avoir à descendre sur ton ventre en flammes...
Mais ton savoir n'est à vendre aux cerveaux crameurs


Qui féru de ton temps pique bien ta vertu
Elle est chérie de l'instant où elle s'applique -
Avec ta musique à l'abri – qui tedit « Tu » ?
Oui ! Paris : tu ne seras pas académique !


Quand tant de rondes ont gonflé là sous tes murs
Tu tailles l'éponte où s'enflent tant de nos veilles -
Et qu'entrailles du monde ne te soient obscures

Dès demain on les sondera en ton soleil

jeudi 6 février 2020

DU BRUIT D'AILE DES RONDES LUIT PEUPLE-HOULE DU MONDE




Le 6-02-2020


DU BRUIT D'AILE DES RONDES LUIT PEUPLE-HOULE DU MONDE


Depuis que tu suis le bleu du ciel sans Mercie
Et que la vie te couvre de son archipel
Souris à violence du monde sans appel
Le bruit d'ailes en rondes ne te pense rassis


Et la circulation au pas d'aube des choses
Ne déconstruit la rose et sa robe vermeille
Au moulinet de l'instant elle prend la pose
Et se couvre de pétales qui émerveillent


Du soleil jaillissant de derrière les toits
Des ombres en nombre veulent tarir lumière
Lignes serrées elles pourrissent son pavois
Leur avancée ne cassera lueur entière...


Soudain : précipité d'arc-en-ciel en colère
Allant à Marianne – couronner le lointain
En joignant un autre précipité dans l'air
Qui bat tambours d'appel au grand soleil qui tient


Viens ! Peuple-houle en ta singulière vigilance
Pour que tout ton travail ne perde sa vertu
Quand prince et poulpe veulent le mettre en carence
Et l'exténuer de leur liberté qui le tue


Tu marches libre et fier pour avenir meilleur
Caressant le calibre du soleil qui veille
Sur tous les âges sans l'obscur fonds de bailleur
Qui – du prince – veut mettre un mur à ton éveil
Comme un faux miroir pour misère à tes vieux jours
De voir le futur tu sais déjà ce parcours


Avance mon pays de toutes les couleurs !
Peuple chante et serre sa souveraineté
Pour un monde reconverti dans le bonheur
Quand de partout gronde la belle égalité


Monte encore rumeur des habits de soleil !
Ce prince dont la république est un enfant
Grince sa musique qui maintenant s'enraye
Mais il pince la Marine qui s'en défend


Or dans le soir qui tombe on connait la chanson
L'espoir salubre fait une trombe à l'unisson
Dans ce jeu de pouvoir que le prince affectionne

Et longtemps encore la lumière en résonne  

mercredi 5 février 2020

RAYONNANCE ET RÉSONANCE


Le 6-02-2020



RAYONNANCE ET RÉSONANCE



Aux temps où l'obscur vorace veut triompher
On tient les phares qui cherchent à s'étoffer
Comme traces d'azur en pierre où ils s'étirent
Dans les murs où on tend à les circonscrire


O Âme voisine : Liberté ! Dans l'errance
De n'assumer ni la belle fraternité
Ni ce que le prince nie : l'égalité
A leur opaline lumière trouve sens


Prince – tout en tonnant contre France-Logis -
Tient bouche sonnant étranger sous corde-enclave...
Beau grain résonne – le transit et ...Fort agit
Contre horde rivée aux souches : grinçante esclave


Dès que de chose publique vibrent enfants
Aux chants libres de Desnos ou ceux de Celan
C'est du corps du peuple – musique en olifant
Que Marianne – entendant noces – prend élan
Et refait gagner lien du juste avec l'égal

Où danse bien la fourmi avec la cigale

POURQUOI IL FAUT SE DÉBARRASSER DES MANAGERS

MARCHE OU GRÈVE #26 : ÉBOUEURS, ÉGOUTIERS, INVISIBLES DE LA SOCIÉTÉ

lundi 3 février 2020

LA MORT DE L'ARTIFICE




Le 3-02-2020



LA MORT DE L'ARTIFICE


Quand jusqu'à ta chair te creuse l'artificiel
Tu cesses d'être avec l'indien des calumets
Une pieuse prière te cloue à ton ciel
Et tu casses le lien qu'il t'avait allumé :
La diagonale lancée à ton horizon...
Guerre avec les lacets défaits de ta raison :
C'est l'apparaître nié de ton grand chemin
Du biais de l'être que tu ne tiens dans tes mains

Et qu'il te faille tanser notre terre entière
C'est que tu auras laissé tomber sa lumière...
Quand ses saillies en trombe – dansant sous ton toit -
Abondent en outils – Saisis-les pour ton droit

Alors tu peux chanter l'amour en ton domaine
Et la paix plus hantée par la mort – en tes chants
Refleurira et lancera d'autres hymens

Que des amis feront éclore dans leurs chants

EN MARCHE VERS LA CENSURE