dimanche 30 décembre 2018

QUAND CHRONOS SE SUBVERTIT DÉMOS MET TOUT EN SUSPENS





Le 30-12-2018


QUAND CHRONOS SE SUBVERTIT DEMOS MET TOUT EN SUSPENS



Dans le chant de Démos
danse le fier Chronos
avec le bel allant
qui fait tout son élan
dévorant Jupiter -
protégeant sur la terre
ses enfants – il tient le temps
suspendu : beaux instants
O Furies ! Vous hurlez …
Mais Démos a vos clefs
qui ouvrent l'Assemblée
Temps d'enfants déscellé !

Dans le chant de Démos
danse le fier Chronos
au son de tous le rythmes
où monte jusqu'en cîme
le monde des couleurs
qui vivifie ses heures
Du Démos les accents
s'étendent renaissants
embrassant sur tous bords
au plus près de son corps
la fleur de l'ouvrier
avec cœur à lier
l'exil et le royaume

à séparer du trône

mardi 25 décembre 2018

GILETS JAUNES : L'INSURRECTION QUE PERSONNE N'ATTENDAIT - VRAIMENT POLIT...

CE QUE L'ETAT ET LES ENTREPRISES CAPITALISTES ENTENDENT PAR L'INDUSTRIE ÉCOLOGIQUE !


En cette fin d’année 2018, une coalition de quatre ONG — Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et Notre affaire à tous — s’est formée pour poursuivre l’État français en justice[1], afin de le contraindre à respecter la limite de 1,5° C de réchauffement climatique. Pour le lancement de cette procédure, elles ont organisé une campagne médiatique d’envergure, notamment sur les réseaux sociaux, où un clip vidéo tourné pour l’occasion est rapidement devenu viral. Clip vidéo dans lequel nos plus célèbres écolos, youtubeurs, et quelques célébrités ayant accepté de se prêter au jeu — profitant ainsi d’une belle occasion de verdir leur image — expliquent le comment et le pourquoi de ce procès, et tentent de recueillir un maximum de signatures.
Nous voyons deux raisons pour lesquelles ce projet pourrait servir à quelque chose. La première, assez discutable, c’est qu’il permet de parler des problèmes écologiques actuels, et donc, d’une certaine manière, de sensibiliser — assez superficiellement, comme nous allons le voir. La seconde, c’est qu’il va échouer. Et qu’alors ceux qui l’auront porté seront peut-être — espérons-le ! — amenés à se poser des questions plus sérieuses et à évaluer plus honnêtement notre situation. À minima, il est possible d’espérer que ceux qui auront placé leurs espoirs dans cette action et dans ceux qui l’auront portée s’en détourneront afin de tendre vers des solutions plus réalistes et pertinentes au vu de la gravité de la situation actuelle.
On l’a vu, au terme d’une bataille qui aura pris la vie d’au moins une personne (Zineb Redouane), arraché au moins 3 mains, crevé au moins 6 yeux, et fait d’innombrables blessés (plus de 1 600)[2], tout ce que les gilets jaunes ont réussi à obtenir de la part de ceux qui organisent la ruine du monde et le désastre social que l’on appelle civilisation, ce sont des miettes. « Il ne faut pas désespérer Billancourt », mais il faut savoir être réaliste.
Et voilà que nos chères ONG coalisées intentent un procès à l’État dans le but d’endiguer le réchauffement climatique. Leur naïveté est à la hauteur de celui qui affirme, dans leur clip vidéo, que « l’État a la responsabilité de nous protéger ». Le principal problème de leur projet, c’est qu’il n’a techniquement aucune chance de générer quelque chose d’utile, ni pour nous, la civilisation (ce qui les intéresse eux, semble-t-il), ni pour le monde naturel. Eux prétendent évidemment le contraire[3] :
« Et ça marche ! Aux Pays-Bas, la justice a ordonné au gouvernement néerlandais de revoir à la hausse ses objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, au nom de la protection des droits de ses citoyens. Au Pakistan, grâce à l’action en justice d’un fils d’agriculteurs, les juges ont mis en place un Conseil climatique chargé de veiller à la mise en œuvre des objectifs climatiques. En Colombie, 25 jeunes ont fait reconnaître par la Cour suprême la nécessité d’agir contre la déforestation et pour la protection du climat. »
Le bio, une autre illusion verte.
En vérité, aucun de ces événements n’a eu le moindre effet. Les Pays-Bas font partie des pires émetteurs de gaz à effet de serre d’Europe. Les États ne parviennent jamais à atteindre leurs objectifs. D’abord parce qu’ils ne font rien pour, mais aussi et surtout parce qu’ils ne le peuvent pas. Croire que l’État pourrait mettre un terme au réchauffement climatique, à la destruction des écosystèmes et au massacre des autres espèces, c’est croire qu’un marteau pourrait faire office de télescope. Ça ne fonctionne pas, peu importe à quel point on le souhaite, on ne voit rien. Ce n’est pas dans ses cordes, ce n’est tout simplement pas sa fonction. L’État moderne organise le système capitaliste mondialisé (la civilisation industrielle), fondé sur l’exploitation et la destruction perpétuelles de la nature. En Colombie, la déforestation s’accélère (« la forêt a perdu une surface de l’équivalent du Luxembourg en 2017 »). Et si, afin de donner le change, d’alimenter l’espoir qui fait avancer les foules, de plus en plus de pays inscrivent de belles choses dans leurs constitutions, les faits témoignent clairement de ce qu’ils n’en ont rien à faire, ou de ce qu’ils ne peuvent rien faire. Et en Bolivie aussi, la déforestation continue, inexorablement, malgré l’inscription, depuis 2012, de droits de la nature dans la constitution du pays. « On peut violer les lois sans qu’elles crient », écrivait Talleyrand dans ses Mémoires. On le constate un peu partout et depuis longtemps.
Par ailleurs, ces ONG, ces youtubeurs, tous ces gens animés à n’en pas douter de la meilleure volonté du monde, ignorent-ils que les États ne disposent plus que d’une latitude très limitée en ce qui concerne la création et l’édiction des lois qui gouvernent nos sociétés ? Le transfert de souveraineté des États vers des entités supra-étatiques, plus importantes commercialement parlant, a longtemps été un secret de polichinelle : il a récemment été débattu publiquement, dans les médias, discuté à l’Assemblée… Le TAFTA (pour ne citer qu’un exemple) ne leur évoque-t-il donc rien ?
L’Uruguay a été poursuivi par le géant du tabac Philip Morris International devant le Centre International pour le Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI), un tribunal arbitral. Le pays avait mis en place une politique anti-tabac conséquente, que la marque n’a pas appréciée. En 2006, une loi interdisait de fumer dans les lieux publics. En 2010, une importante campagne de sensibilisation est mise en place à l’aide de spots de pubs et de messages chocs sur les paquets. On estime ainsi qu’entre 2006 et 2010, le taux de fumeurs dans le pays a chuté de près de 20%, passant de 50 à 31%. Philip Morris a commencé à grincer des dents. En 2010, l’industriel a fini par tout simplement intenter un procès contre l’Uruguay. Le 8 juillet 2016, le tribunal a rendu une décision favorable en faveur de l’Uruguay, et a condamné Philip Morris à payer 7 millions de dollars au pays, tout en s’acquittant de la totalité des frais de justice.
Des cas de ce genre, il en existe pas loin de 500, à en croire ce papier[4] duMonde Diplomatique. Ce que l’on appelle l’arbitrage international est de plus en plus utilisé par les sociétés. Peu importe, finalement, que dans le cas évoqué plus haut l’État ait eu gain de cause sur l’industriel. Ce qui importe ici est de comprendre la portée de l’événement : une multinationale est tout à fait en mesure d’attaquer un État « souverain ». Que faudra-t-il faire, alors, pour interdire le dernier produit phare de Bayer lorsque la France aura émis une loi l’interdisant mais que la multinationale aura eu gain de cause et aura contraint le pays à revenir sur sa décision ? Qui attaquera-t-on en justice, à ce moment-là ? Cet oubli est révélateur de l’ignorance totale des rapports de force de la part de ces ONG et autres personnalités publiques.
Ceux qui intentent ce procès ne comprennent pas la situation. (Par courtoisie, laissons-leur le bénéfice du doute et supposons qu’ils ne se soucient pas que du climat, ainsi que le suggère leur projet, mais aussi de la nature, du monde vivant, des espèces vivantes). Ils imaginent, selon les croyances de l’écologisme grand public, qu’il est possible (et souhaitable) de continuer à faire fonctionner la civilisation moderne et ses conforts technologiques en passant au « 100% renouvelables ». Ils ne comprennent pas que la civilisation industrielle ravage le monde non seulement au travers de son mode de production d’énergie, mais aussi et surtout à travers son utilisation de cette énergie. C’est-à-dire que même si les énergies dites « vertes » l’étaient vraiment (ce qu’elles ne sont pas), et même si elles pouvaient remplacer les énergies explicitement pas vertes (ce qu’elles ne peuvent pas[5]), notre problème resterait quasiment inchangé[6].
Les industries des énergies dites « vertes » sont autant d’entreprises capitalistes qui servent à perpétuer la civilisation industrielle. Le monde naturel, lui, comme toujours, en paie le prix — rappelons, pour exemple, le cas de la centrale solaire de Cestas, en France, près de Bordeaux, la plus grande d’Europe, qui a nécessité l’abattage de 250 hectares de pinède ; un projet du consortium Eiffage, Schneider Electric, Krinner (l’occasion aussi de rappeler que les industries des énergies dites « vertes » sont, très logiquement, dominées par d’immenses entreprises multinationales, et que toutes sortes de multinationales, de Vinci à Total, y investissent afin de faire du profit).
Autre exemple, dans le Lot-et-Garonne, où « la plus grande centrale électrique solaire est en voie de finalisation ». Pour cela « 1 300 hectares de terres agricoles et 700 hectares de forêt » vont être sacrifiés. Formidable. La planète et le climat nous remercient. L’électricité que cette centrale produira servira à alimenter en énergie d’innombrables appareils qui, à l’instar des panneaux solaires photovoltaïques, sont autant de futurs déchets, et dont la fabrication aura impliqué toutes sortes de nuisances environnementales et sociales.
En outre, il faut savoir que le calcul de la quantité de CO2 émise par un État est une arnaque comptable[7] (ne prenant pas en compte tout un tas d’émissions dites « cachées » peut-être plus importantes que les émissions nationales) qui, en plus, s’avère d’une imprécision grossière[8]. Une double arnaque en somme. Au bout du compte, seules une aberration comptable et une mauvaise foi colossale permettent d’affirmer que les énergies dites « vertes » (ou « renouvelables ») sont « neutres en carbone », ou qu’elles s’inscrivent dans une dynamique de préservation et de protection du monde naturel.
« Développement des énergies renouvelables » et « amélioration de l’efficacité énergétique[9] ». Voilà pourtant ce que nos plaignants exigent de l’État. Comme tous les aveugles de l’écologisme médiatique, ils ne comprennent pas que le développement durable est un oxymore, une contradiction dans les termes[10], un mythe. Que l’efficacité énergétique croît depuis des décennies et avec elle la destruction du monde naturel[11]. Ce qui nous ramène à l’impossibilité pour le système technocapitaliste que l’État administre (avec une latitude très limitée) de faire autre chose que ce qu’il fait actuellement, qu’il faisait déjà hier. C’est-à-dire que même si l’État était contraint d’obéir aux injonctions des quatre ONG, s’il mettait concrètement en place les mesures qu’elles exigent, le désastre socioécologique en cours n’en serait pas le moins du monde entravé. C’est-à-dire que si l’on émettait l’hypothèse extrêmement improbable selon laquelle le système technocapitaliste pourrait parvenir, grâce au déploiement des énergies dites « vertes », aux technologies de CCS (captage et stockage du dioxyde de carbone), et à d’autres techniques de géoingénierie, à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, nos chères ONG seraient satisfaites. Et le désastre socioécologique de la destruction du monde vivant et de l’accroissement des inégalités sociales et de la misère humaine que produit la civilisation industrielle continuerait imperturbablement.
Dans le combat contre le biocide et le désastre social que la civilisation industrielle perpétue sur toute la planète, la voie juridique est un moyen d’action parmi d’autres. Dans certains contextes, comme pour faire annuler ou retarder la bétonisation d’une zone humide, la construction d’un barrage, etc., il peut être tout à fait défendable et même stratégique d’intenter des procès contre différents acteurs de la destruction de la nature ou de l’exploitation sociale. Le problème, ici, c’est que nos coalisés exigent n’importe quoi.
Nous pouvons sauver la civilisation industrielle (prolonger, pour un temps limité, son existence, grâce aux énergies et technologies dites « vertes » et à la géoingénierie), ou nous pouvons sauver le monde vivant qu’elle détruit (et nous sauver par la même occasion). Il faut choisir. Il n’est pas possible de sauver les deux ensemble.
Au moment où ces lignes sont écrites, le site web international d’informations écologistes Mongabay publie un article intitulé « Les protections internationales ne stoppent pas la surexploitation des pangolins au Cameroun », dans lequel on apprend qu’un « rapport récent montre que l’inscription en 2016 des pangolins à l’annexe I de la CITES qui interdit leur commerce international, n’a pas d’effet au niveau local sur la protection de cet animal en Afrique centrale. » Les cas comme celui-ci, on ne les compte plus. Car le recours juridique, s’il peut parfois servir dans la lutte contre le fléau socioécologique qu’est la civilisation industrielle, ne sera jamais suffisant. Et c’est un autre problème que pose la campagne médiatique de leur « affaire du siècle », qui risque de promouvoir l’idée qu’il est possible d’obtenir un changement significatif au travers du système juridique d’État.
***
On nous rétorquera qu’il s’agit toujours de quelque chose, et que ce quelque chose vaut toujours mieux que rien. Affirmation douteuse. Primum non nocere : d’abord, ne pas nuire. La multiplication frénétique de ces initiatives citoyennistes (le mois dernier a vu naître l’initiative « On est prêt », et juste avant elle l’initiative « Il est encore temps », et voilà maintenant « L’affaire du siècle ») semble remplir un vide. Semble. En réalité, la prolifération de ce type d’initiatives est incroyablement nuisible, en ce qu’elle fait naître, qu’elle encourage ou qu’elle renforce un espoir naïf et absurde, une illusion. À grand renfort de moyens techniques stimulants, à l’image des vidéos des youtubeurs écolos, et du clip de promotion de cette « Affaire du siècle » : le format est « cool », le montage dynamique, la propagande réussie. Seulement, la lutte écologique n’a pas vocation à être « cool ». Notre mode de vie — la civilisation industrielle — constitue une menace pour l’ensemble des espèces et de la toile du vivant. Une extermination (les scientifiques parlent, plus insidieusement, d’extinction) de masse est en cours. Il faut se rendre à l’évidence : le combat nécessaire pour sortir de cette civilisation qui porte la mort comme la nuée porte l’orage sera long et douloureux.
Étant donné tout ce qui précède, force est de constater que les initiatives de ces ONG, de ces youtubeurs et de ces figures de l’écologie médiatique, loin de sensibiliser l’opinion publique aux problématiques socioécologiques, ne servent qu’à alimenter les illusions et les faux espoirs dominants, notamment en promouvant les idées suivantes :
  1. L’idée selon laquelle notre problème se résumerait au réchauffement climatique, à un taux de CO2 atmosphérique qu’il nous faudrait contrôler.
  2. L’idée selon laquelle le « développement durable » (les énergies dites « renouvelables », l’efficacité énergétique, etc., en bref : un ajustement technologique de la société industrielle) pourrait nous tirer d’affaire, endiguer le réchauffement climatique — et faire en sorte, accessoirement, même si cela a de plus en plus tendance à être éclipsé par la focalisation sur le climat, que la société industrielle devienne soutenable, respectueuse du monde naturel.
  3. L’idée selon laquelle à l’aide d’un ajustement économique (qu’on appellerait économie sociale et solidaire, économie du partage, économie collaborative, économie contributive, ou quelque jolie expression que les experts du marketing auraient inventée), la société industrielle pourrait devenir socialement juste, en plus de soutenable.
  4. L’idée selon laquelle, bien que récalcitrant, l’État serait techniquement en mesure de réaliser les fantasmes précités, et qu’il nous faudrait seulement l’y contraindre.
L’efficacité énergétique et de nouvelles industries de production d’énergie ne rendront jamais soutenable la civilisation industrielle. Au contraire, elles contribuent à perpétuer son caractère intrinsèquement délétère. La société de masse capitaliste ne sera jamais socialement juste. Nous avons besoin de rien de moins que du démantèlement complet de la société industrielle mondialisée, de l’État, du capitalisme. Nous avons besoin d’une décroissance radicale, d’une dissolution de la société de masse au profit d’une multitude de sociétés véritablement démocratiques — fondées, donc, sur des technologies démocratiques. Ce que ni l’État ni son système judiciaire ne permettront ni n’encourageront jamais. Il va falloir se battre.
Kevin Amara & Nicolas Casaux

dimanche 23 décembre 2018

ODE A CEUX QUI PORTENT HABITS DE SOLEIL






Le 21-12-2018

ODE A CEUX QUI PORTENT HABITS DE SOLEIL


Les puissants arriment la maison-monde aux ruines
éreintant tout en cases d'or du temps : le rytme …
Chiffon des mots ! Désenclave ruées-chaos !
Efface destin d'Icare jeté à l'eau !
Arrache la chair des choses aride en pensée !
Le feu des causes jusqu'au désir incendié
confisque rase ciel en horizon brouillé …
Qu'il faille un quai pour l'amour rouillé en passé
Cataracte de lumière au port de tous rêves
comme la cascade de flammes et de sève
bouscule corps tramant cousant sans lendemain
leur toison d'or qui brûle des milliards de mains :
Un vif accord la détisse pour un autre monde

qu'il esquisse ici en grandes vagues et rondes

samedi 15 décembre 2018

SI MACRON VOUS A CONVAINCU, REGARDEZ CA

De la part des grandes entreprise du Cac 40, quelle est la part des bénéfices accordée aux salariés ?


La France championne du monde des dividendes reversés aux actionnaires

La France championne du monde des dividendes reversés aux actionnaires
Photo d'illustration. (LUIGI INNAMORATI/SINTESI/SIPA))

D'après un rapport de l'ONG Oxfam, les groupes du CAC 40 ont redistribué depuis 2009 les deux tiers de leurs bénéfices aux actionnaires.

Par L'Obs
Les groupes du CAC 40 ont redistribué à leurs actionnaires les deux tiers de leurs bénéfices depuis le début de la crise, au détriment des investissements et des salariés, indique un rapport publié ce lundi 14 mai par les ONG Oxfam et Basic.
"La France est le pays au monde où les entreprises cotées en Bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires", assure le rapport intitulé "CAC 40 : des profits sans partage", réalisé par Oxfam et le Bureau d'analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic).
Selon cette étude, les groupes français ont "reversé plus de deux tiers de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividende (depuis 2009)", soit deux fois plus que dans les années 2000, "ne laissant que 27,3% au réinvestissement et 5,3% aux salariés".

ArcelorMittal, Engie et Veolia, grands champions  

"Les richesses n'ont jamais été aussi mal partagées depuis la crise au sein des grands groupes, qui choisissent délibérément une course aux résultats de court terme pour conforter les actionnaires et les grands patrons au détriment des salariés et de l'investissement", a dénoncé Manon Aubry, porte-parole d'Oxfam France, citée dans le communiqué.
Le sidérurgiste ArcelorMittal, l'énergéticien Engie et le leader mondial de la gestion de l'eau Veolia sont, dans l'ordre, ceux ayant les taux les plus élevés de redistribution des bénéfices en dividendes aux actionnaires, soulignent les deux ONG.
Oxfam et Basic appellent le gouvernement "à reprendre la main sur cette économie déboussolée avec des mesures de régulation ambitieuses", "en préservant la capacité d'investissement et en interdisant que la part des bénéfices reversée aux actionnaires dépasse celle qui est reversée aux salariés".

jeudi 13 décembre 2018

CE QUI TRANCHE L'OBSCUR S’ÉPANCHE DANS LES CŒURS





Le 13/14-12-2018

CE QUI TRANCHE L'OBSCUR S'EPANCHE DANS LES COEURS


Le tison du partage dans le foyer des foules
allume le brasier des couleurs qui déroulent
au filet des raisons de beaux cœurs palpitants
scellés par sage moisson d'éclairs qui s'étend



Partout l'écheveau de lumière coagule
dans la ville – lêchant murs en échos qui brûlent
les pâles ombres dans les cavernes princières

où l'on veut tondre la laine des titans fiers

vendredi 7 décembre 2018

Les gens du peuple ne cèdent : C'est un peuple avec toutes ses différences qui s'épanouit !

demosphere.eu devient demosphere.net

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vendredi 7décembre

-Action mensuelle contre les armes nucléairesParis 15e
07:30Rassemblement « Forêt à défendre ! Contre la destruction de la forêt de Romainville »Romainville
09:00Rassemblement « Le Centre Hospitalier de Plaisir en lutte ! »Plaisir
09:00Assemblée générale « Préparons l'acte IV à Tolbiac ! » - universitéParis 13e
10:00Colloque « Christianisme de la libération et justice sociale en Amérique latine »Paris 6e
11:00Manifestation à Paris des lycéesPl. Stalingrad
12:00Pique-nique des Gilets jaunes de la SorbonneParis 5e
16:00Manifestation - Rétablissement de la solidarité transport à 75% pour les sans-papiersSaint-Ouen
17:30Permanence syndicale CNT 94Choisy-le-Roi
17:30Permanence « Conditions de travail et santé »Paris 10e
18:00États-généraux du syndicalisme étudiant - EGSE2018Lieu non défini
18:00Soirée avec Mathilde Larrère « Pourquoi un média libre dédié aux luttes ? » - Radio ParleurParis 18e
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Pantin
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Noisy-le-Sec
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Nogent-s/M.
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Villejuif
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Chaville
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Guyancourt
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Maisons-Laffitte
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Paris 19e
18:30Rassemblement citoyen « Nous voulons des coquelicots : stop pesticides ! »Paris 4e
19:00Rencontre avec G. Noiriel et L. De Cock - « histoire populaire / enseignement de l'histoire »Paris 10e
19:00Spectacle débat « Face aux collines du Rwanda » - SurvieParis 20e
19:00Apéro « Quadr'apéro » - internet, surveillance - La Quadrature du NetParis 20e
19:00Débat « Maroc-Imider Le droit d'accès à la terre et aux ressources naturelles »Paris 11e
19:00Rencontre avec Ziad Medoukh - professeur à Gaza - Palestine - Librairie RésistancesParis 17e
19:30Conférence-débat « La ville des alternatives citoyennes »Champigny-s/M
19:30Présentation par Leïla Bousnina « Ulysses » - photographies, migrants - Envie de lireIvry-sur-Seine
19:30Débat « Emma Goldman. Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions » - PublicoParis 11e
19:30Ciné-débat avec Norma Marcos « Un long été brûlant en Palestine »Villejuif
19:30Commissions pour organiser la grève et les blocages - AG interluttes / interproParis 10e
19:30Projection débat « Entre Lobos » « Paroles de Mapuches du Chili »Arcueil
20:00Cantine solidaire uruguayenne - La ParrillaParis 11e
20:00Débat participatif et diffusé « Gilets Jaunes » - Radio FPPParis 19e
20:00Conférence débat « Construire des Ponts pas des murs » - migrants - LDH, RESFÉvry
20:30Projection-débat « Samouni Road » - PalestineNanterre
20:30Débat avec Pierre Khalfa « Retraites, le basculement ? » - Attac 92, CopernicAntony
20:30Débat « La stratégie de l'émotion » - invasion des émotions en politique - AMD 75, DunoisParis 13e
20:30Projection-débat avec PeG de L'Envolée et le Genepi « Faites sortir l'accusé » - prisonMontreuil
20:30Réunion publique contre les violences policières contre les lycéens- Front de mèresParis 19e

aujourd'huisamedi 8décembre

09:00Brocante solidaire de Noël - PCF 13eParis 13e
09:30Manifestation des Gilets jaunes à BastilleBastille
09:30Départ de St Denis « Pour un féminisme des quartiers populaires ! »Saint-Denis
10:00Permanence syndicale pour les travailleurs du BTP et du nettoyage - CNTParis 20e
10:00Fête du livre des éditions Noir et RougeParis 12e
10:00Ateliers, conférences - 37ème journée prison-justice du GenepiNanterre
10:00Manifestation à Paris des Gilets jaunesParis 8e
10:00Ateliers, conférence « Dépasser les schémas traditionnels de domination » - féminismeBobigny
10:00Manifestation - cortèges cheminots, étudiants, inter-luttes pour rejoindre les Gilets jaunesParis 8e
10:00Rassemblement contre la fermeture du bureau de Poste de La Varenne ChampignolSaint-Maur-des-F.
11:00Manifestation « Défendons la forêt de la corniche ! »Romainville
11:00Rassemblement - CIVG Tenon - « Avorter ... notre droit ... défendons l'hôpital public ! »Paris 20e
11:00Rassemblement « Bloquons Blanquer - Gilets jaune - Éducation nationale »Paris 11e
12:00Rassemblement « Les mineurs isolés étrangers en danger dans le 92 »La Défense
13:00Manifestation - cortège CGT pour rejoindre les Gilets jaunesParis 4e
13:00Rassemblement « Onze bouge avec les Gilets Jaunes » - France Insoumise 11eParis 11e
13:30Séminaire « [...] Pour des dialogues féministes décoloniaux » - Inst. bell hooks-Paulo FreireParis 5e
14:00Marche mondiale pour le climatNation
14:00Rencontre « Ne laissons pas Blanquer censurer les Sciences Sociales » - éducationParis 19e
14:30Conférence débat avec Jean-Louis Sagot-Duvauroux sur l'éthique de la gratuité - φChamps/Marne
15:00Débat et concerts - soutien à la section syndicale CNT de WKFParis 20e
17:00Débat avec Anne Cécile Robert « La stratégie de l'émotion » - AMD 78Versailles
18:00États-généraux du syndicalisme étudiant - EGSE2018Lieu non défini
19:00Projection débat « De Chatila nous partirons » - réfugiés palestiniensChampigny-s/M
19:00Soirée festive & solidaire « 6 ans de lutte - Collectif Baras : le combat continue »Bagnolet

mardi 11décembre

-Manifestation, blocages et occupations - lycéensLieu non défini
08:45Départ de Paris - Manifestation nationale à Lille du secteur social et médico-socialParis 18e
13:30Rassemblement des professionnels du spectacle, intermittents - CGTParis 7e
14:00Débat « Martha Desrumaux, une grande figure de la classe ouvrière » - CGT IHSMontreuil
18:00Réunion de la Coordination contre la répression et les violences policièresParis 10e
18:00Atelier d'éducation populaire « orthographe et expression écrite » - CNT STE94Choisy-le-Roi
18:00Séminaire de lutte - féministes et luttes anti-nucléaires - « Penser et lutter avec Bure »Paris 6e
18:00Rencontre avec Robert Kosmann « Sortis d'usine La «perruque», un travail détourné »Paris 12e
18:00Rassemblement « Rythmes scolaires à Pantin : Et si on parlait de la semaine de 4 jours ? »Pantin
18:00Assemblée générale contre la hausse des frais d'inscription - université JussieuParis 5e
18:30Permanence pour les travailleurs sociaux « se défendre et lutter »Saint-Denis
18:30Projection débat « Les derniers mots de Frances Newton » - peine de mort - Etats-UnisParis 10e
19:00Réunion mensuelle ouverte « Les Mardis Globenet » - services internet militantsParis 11e
19:00Ciné-débat « Cause commune » - familles roms - CGTParis 3e
19:15Débat « Résister à la publicité et à la surveillance sur Internet »Paris 12e
19:30Soirée autour de l’œuvre de Georges Navel « prosateur de la dignité ouvrière »Ivry-sur-Seine
19:30Assemblée « Rencontrons-nous pour bloquer Paris et banlieue » - interluttes / interproLieu non défini
20:00Projection débat « De Chatila nous partirons » - réfugiés palestiniensBagnolet
20:00Réunion publique « Gilets jaunes, gilets rouges, dépassons les divisions » - NPA IvryIvry-sur-Seine
20:30Conférence-débat « Faut-il sauver l'Union Européenne ? Ou en sortir ? » - UP 78La Verrière

samedi 15décembre

09:00Débats « Destruction des services publics et de la Sécurité sociale. » - Convergence SPCréteil
10:00Cours gratuit de droit du travail « Durée du travail, repos et congés » - SolidairesAubervilliers
10:30Projection débat « Cessez-le-feu » - Guerre 1914-1918St-Ouen l’Aum.
11:00Marché biffin, stands, repas, ateliers « Non-marché de Noël »Aubervilliers
14:00Manifestation « Contre Macron, président des patrons »Paris 8e
14:00Rencontres contre toutes les prisonsMontreuil
14:00Assemblée générale du Collectif contre les réformes Blanquer IDF - lycées, BACParis 10e
14:00Atelier de formation « Premiers gestes "Street Medic" » - soigner en manifLieu non défini
14:00Bourse aux livres en soutien à la bibliothèque autogérée et autofinancée le Jargon libreParis 20e
15:00Dédicace avec Yann Fastier , concert « Zapata est vivant ! » - Mexique - QuilomboParis 11e
15:00Présentation « La marche de 1983 - Mémoire des luttes de l'immigration » - racisme - FTCRParis 19e
15:00Débat « La "Démocratie à l'occidentale", modèle universel? M. Macron,vous plaisantez ! »Saint-Ouen
15:30Goûter-dédicace avec Emma « Un autre regard » - féminismeIvry-sur-Seine
17:00Café avec G. Landini « Hitler, élu des dieux de la finance et de l'industrie » - Café marxisteParis 11e
17:00Café repaire de Là-Bas si j'y suite... « Là-Bas Hebdo 2.0 »Paris 20e
17:00Conte musical, projections autour Handala « Le bulldozer et l'olivier » - PalestineMontreuil
18:30Projection débat « De Chatila nous partirons » - réfugiés palestiniensTremblay-en-Fr.
19:00Fête de soutien pour le recours contre une OQTF - sans papiers - La PagailleIvry-sur-Seine


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