dimanche 19 novembre 2017

Ce Qui Se Chuchote En Charme Caché , O Ville ! Oui C'est Qu'On Te Dorlote En Te Prenant !





Le 19/11/2017


Ce Qui Se Chuchote En Charme Caché ! …


Dans le murs – la rue rêve – se parsème d'aube
en réverbères d'argent essaimant : jaunis -
Les gens sages qui savent qu'ici c'est la nuit
s'assurent que Ville comme Eve prenne robe
à l'heure où s'entraîne – non brève en leurs désirs :
sa sève-bonheur revue : au moment acquise
par la veine que leurs vies d'amants ont conquise
sur labeur en trêve cimentée d'élixir …

Ainsi – là – cette bure qui grève l'envie
purifie leurs cœurs aimants qui se magnétisent
sous l'auvent chaud et la pierre rude où ils tisent -
s'étirent – puis élèvent – lentement leurs vies
et démurent leurs savoirs en charme caché
au p'tit vin – à la bière en leurs âmes : lâchés...

vendredi 17 novembre 2017

Ville ! Dans L'Or de Ta Chevelure, Le Décor Se Fend !





Le 17/11/2017


DANS L'OR DE TA CHEVELURE LE DÉCOR SE FEND



Dans l'or de ta chevelure
la rue d'aurore en tes murs
couve le gris d'automne
qui ouvre aux cris qui dissonent
dans cette ruée de guerre
pour des suées et des fers

Prends patience en paix O Ville !
Rends lumière non servile
contre l'épée qui rouille
dans un amour qui se souille
entre l'amer mors aux dents

Dans cette équerre du temps
tes paupières remuent vite !
Ville ! Que ta pierre évite
de verser en charme ému
tes armes et ta vertu
comme dame qu'on insulte
parce qu'au drame elle n'exulte
en écho si perverti
pour tout ce vif qui n'est pas dit !

L'incisif espoir tranquille
qui – là – se dessine en mille
fleurs d'arc-en-ciel si magique
qu'heure de fiel sans musique
autre que le bruit des cliques
ne l'emporte en bris tragiques !

Son calme temps de Midi
s'étend à l'âme qui dit
pour charme qui n’incendie
ce qui se slame en édits !
Mais qu'en petite fleur vive
un rien de bonheur ne s'esquive
pour gens qui s'usent encore
abusés dans des accords
où l'argent mine leurs corps
si dérangeants dans le décor !

mercredi 15 novembre 2017

QUI S'EN VA AVEC L'HISTOIRE ?!




Le 15/11/2017


QUI S'EN VA AVEC L'HISTOIRE ?!


Fête à folie de l'instant -
Sa tête jolie au temps
d'un gris bien trop vénérable -
ciment d'un ciel sans étoiles
pour cris plus vraiment aimables :
séquelles d'une vie sans toile...
Mais où s'en va notre Histoire
si – partant de l'air du temps -
elle s'en vient tarir l'espoir
farcir noir ce qui le tend ?

On n'attend rien des nuées
qui couvrent tous les tonnerres
et masquent trop les ruées
qui montent de l'ordinaire
d'où la terre s'énerve et crache...
Affaire d'éclairs soudains :
Où faim et misère scratchent
dans male fin hors gradins...
Qu'Avenir ne garantisse
que ces lueurs toutes fauves
Un Moment les décatisse :
ce sont suées qui sauvent !

"J'imprime la voix tranquille de mon esprit indocile"


"Même si me poussaient des ailes , j'hésiterais à m'envoler"


"HARMONIE"


"V.I.O.L.E.N.C.E"

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dimanche 12 novembre 2017

LA RUE D'EN FACE JUSQUE DANS LA NUIT





Le 12/11/2017

LA RUE D'EN FACE JUSQUE DANS LA NUIT



L'horizon jaune mal dégrossi de nuages

n'est sage qu'à vomir sa barbe de goudron

dégraissant d'or la saison : dans le paysage

d'où « Jeunes » Maisons – engagées dans le citron -

vous relevez le bleu-roi qui fonde la nuit

avec de doux rêves pigmentés d'amertume

où – Réverbères piquants – vous mentez l'ennui...

Nous nous piquons de senteur de sève et d'écume !

samedi 11 novembre 2017

AU PLUS VIF DU TEMPS ...




AU PLUS VIF DU TEMPS...

Le 11/11/2017

LA VILLE SOUS LA BRUINE



L'ordinaire miroir du monde crache noir
sur les rondes qui adhèrent en « slashs » au bitume
d'où la bâche au scanner d'écume comme en moire
fait sonner l'air où la sonde du temps l'exhume !...


DE L'AZUR A LA NUIT


Colombe ! Griffe donc l'azur !
Qu'incisif – gonflant de futur -
ne se tronque – ni ne retombe
l'allure soufflée qui t'incombe !...

Au soir – ton vol nous éblouit
quand – au sol – là – tant ébahis
à voir saillir du gris – ton cri
qu'il scille l'espoir – en nuit sans bruit !...


BREF CHANT DE MIDI !


Brillants sur les cordes vives de l'aujourd'hui -
deux amants brûlants s'accordent sans plus d'esquive
pour l'idylle encore au qui-vive après la nuit
qu'ils n'adulent que pour ce qu'elle fut lascive !

vendredi 10 novembre 2017

L'AUTOMNE MAINTENANT SONNE !




Le 11/11/2017

L'AUTOMNE MAINTENANT SONNE !


Le soleil hésite dans les ramures...
Tu médites sur l'automne advenue
dans les ultimes frissonnant aux murs
où l'Humanité veille – mise à nu
et s'invente au café : de l'espérance -
dans les nœuds très serrés de ses souliers :
un p'tit brin à défaire de l'errance
qui l'a faite s'enferrer sans se lier...

Lumière pâle du jour ? Tu l'emportes
dans le bal du vent léger qui – jouant -
exhale un bel air d'amour à nos portes
où l'égal espère qu'en nous – muant -
sans remords – la paix n'ajourne révolte
mais - qu'aux remous d'épées venant des « cours » -
elle se meuve vers lui et virevolte
luisant – émouvante sans plus discours !

mercredi 1 novembre 2017

Gabriel Pierné "Fantaisie Basque"


DEMYSTIFICATION !





Le 1er Novembre 2017


DÉMYSTIFICATION !




C'est au vent figé dans les ramures jaunies

que renvoie – exigeant – ce qui s'agite aux murs

quand Novembre au miel gite sans cérémonie

où – en cendres – s'assagit le ciel sans allure …


L'horizon a brûlé dans les mains du futur

insulté dans ses lendemains dénaturés

halés – hors-saison – en chemins qui les raturent

pour la toison d'or qui les maintient enferrés ...