mercredi 30 juin 2021

Lecture musicale de Olivia Ruiz : La commode aux tiroirs de couleurs - f...

"Paris Panse L'Instant de L'été évanoui Poème du 30-06-2021




Paris Le 30-06-2021


PARIS PANSE L'INSTANT DE L’ÉTÉ ÉVANOUI



Tâches de lumière mâchées par le gris-noir

Ensachent ciel de pierre en vraie gâche aux murailles

Où demeure endormi l'azur caché en loir

Où pas un vent ami ne décroche la maille



Là des voix enrichies au moulin des nuées

Ne boivent au gâchis du malin qui les tance

Et viennent attraper l'air malgré les ruées

Pour de Paris happer contre poussière : l'anse



Et la ville panse l'été évanoui

Contre une humeur rance qui flirte avec orage

Et s'habille sa pierre en ponçant bien sa suie

D'arbres et lumières qui ne heurtent la sage


 

mardi 29 juin 2021

"Ne Rien Quitter Mais Faire Sécession ! "


 




Paris Le 29-06-2021



NE RIEN QUITTER MAIS FAIRE SÉCESSION



Leur guerre faite à vie se fait au nom de la vie

Leurs terres font envie à ceux qui les encensent

Eux qui ont tant sévi en leurs fers toujours repensent

En Misère gravie lui avoir tout ravi


Ce que veut bien l'enfant des puissants ce « bon prince »...

Lui qui toujours défend : sang – sueur où il se rince

Passe vie – indécent se croyant immortel

Et pour mille et des cents crée ciel artificiel

Là : jambes flageolent avec un dos qui creuse

La liberté s'envole au fardeau sur épaules

Chair et veines du corps attachées à ce viol

Qui les serre en un port où les attend la « Gueuse »


Ne resterait l'éveil en cet humble séjour

Ce serait dans la veille avec un tendre amour

Non ne désespère du voyage pénible !

Ses bagages refaire avec amie sensible !


A creuser racine relancer toute fleur

Au vrai ne s'avinent pensées et belles heures

Le prince est sans charme mettons-le à distance

Il pince nos âmes et corps en leur substance


Corps et âmes d'accord pour opérer encore

Sur trame sans décors et sur chemin mutin

Le grand écart qui rompt avec tous les accords

Où rodent en grand rond puissants et leurs mâtins

lundi 28 juin 2021

"PAS D'APPOGGIATURE POUR LA MUSIQUE DES TEMPS" Poème du 28-06-2021


 




Paris Le 28-06-2021


PAS D'APPOGGIATURE POUR LA MUSIQUE DES TEMPS



Or « Si c'est un Homme » - son histoire cassée

N'embaume la somme des mémoires blessées

Par langue-horrible-abîme organisant massacre

Langue qui assassine en fers -sang – feu qui traquent


Et ces masses d' « humains » pour un nom si haï

Volontiers dressent main pour guerre à tous pays

Et encore aujourd'hui ceux qui y ont tant lui

Orchestrent un grand bruit pour une sainte nuit


Rouage industriel qui ne s'est pas perdu

Casse tant aux corps ciel et terre bien vendue

Toujours : Non rémission pour qui encore tue

Et pour son empire brise toute vertu :

Provoquer fin d'humain – ne lui laisser demain

Tout saisir de ses mains... Mais tenons un chemin :


Car c'est bien pour cet être un grand coup de semonce

Qui ouvre autre fenêtre au bel air qui s'annonce

En tressant l'aurore – bel humain averti

Reprendra tout son corps en lumière serti

Aux brûlures de rose où Beauté ébahie

Par crime en ses causes ne sera plus trahie

dimanche 27 juin 2021

france musique.fr

https://www.francemusique.fr/emissions/carrefour-de-la-creation-l-integrale/carrefour-de-la-creation-du-dimanche-27-juin-2021-96127

Colloque à Paris : Il y a 80 ans, la Nuit de Cristal

samedi 26 juin 2021

L'Info Antiraciste: 24 Octobre 1940: Pétain lance la collaboration av...

L'Info Antiraciste: 24 Octobre 1940: Pétain lance la collaboration av...: Le 24 octobre 1940, Pétain rencontrait Hitler à Montoire-sur-le-Loir. Leur poignée de main lançait la collaboration .  C'...

Pleins Feux Sur La kkkollboration Entre "Etat Français fasciste et Autorités nazies

@98Memorial #antisémitisme #Vichy: 1 mois avant la rafle du Vel' d'Hiv', le régime de Pétain diffusait de la propagande #antisémite aux bacheliers voir http://info-antiraciste.blogspot.com/2020/10/il-ya-80-ans-petain-lancait-la.html Citer le Tweet YadVashemFr @YadVashemFr · 25 juin #25juin 1942, #Paris, des brochures #antisémites sont distribuées aux lycéens le jour du bac Voilà comment on parle des Juifs : Termites et mauvais bergers Une punaise : tout le bois du lit Responsables de la guerre Faites-leur porter l'étoile de David ! http://ow.ly/vNHa50Fejt8

Articles de Presse incontournables

Jean-Philippe Cazier @CazierJP philosophie-poésie-littérature-studies-art-cinéma-musique-Editions Al Dante, Dis Voir, Lanskine - co-rédacteur en chef du magazine Diacritik... ; lui/il, he/him https://twitter.com/CazierJP?s=20

DIACRITIK Articles traitant de l'Actualité

 

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Chopin - Complete Nocturnes (Brigitte Engerer)

Ecole Polytechnique : Conférence d'Aurélien Barrau

Comment dépasser les images

vendredi 25 juin 2021

"TROQUER CONTRE UNE TRISTE AURORE UNE AUTRE JOYEUSE" Poème du 25-06-2021





Paris Le 25-06-2021

Place de La Nation


TROQUER CONTRE UNE TRISTE AURORE UNE AUTRE JOYEUSE !



C'est un œil d'aurore chiffonné par nuées

C'est bien tout un pont d'or enlevé à Marianne

Pas de rêve en joie fière à redonner sa manne

Aux colonnes : lumière en de vagues trouées


Le froid versatile trahit début d'été

Boire notre instant de ville ébahi par grisaille

Où le coton de ciel resserre là sa maille

Et va couler sa bielle au soleil arrêté


Férule contre le jour il apprête l'orage

Comme si en séjour il couvrait un automne

Sommeil mort du matin couve de belle rage

De si pauvres mutins pour que soleil résonne


Travail infatigable entre suées et partage

Entre bonjours aimables et son remue-ménage

Entre trafic pressé et les passants stressés

Ne voit la pluie tressée là au soleil cassé


Bientôt s'effondrera dans la ville bien grise

Le tout dernier carat de lumière en pluie prise

Arroseuses mouillez balayez la poussière

L'averse à murs rouiller terminera l'affaire


Mais le chant de Paris ouvre un tout nouveau temps

Que Marianne en houri couvrira de son charme

Canicule moquée – elle sera la Dame

Qui mettra tout à quai du voyage en instant


On entendra musique et verra en peinture

L'image bien attique de Cité harmonique

Comme la guerre usée portée sur nos figures

Avait tant médusé avec masque aux caciques


Il vient à l'évidence un prince là tout nu

Et en sa présence s'épaississent les nues

Or nous vivons la ville au plus tôt au plus tard

Autre soleil civil où nous avons tous part

 

jeudi 24 juin 2021

Thelonious Monk - Live in Amiens 1966

"CONTRE LE SERPENT DU TRAFIC EN LA VILLE QUE DANSE LA MUSIQUE DES RÊVES CIVILS" Poème du 23-0-6-2021




Poème du 23-06-2021


CONTRE LE SERPENT DU TRAFIC EN LA VILLE

QUE DANSE LA MUSIQUE DES RÊVES CIVILS



7 h 30 Corps entre murailles de la ville en éveil

Joue avec passacaille où travaille trafic

Qui fait gazer la voie en un temps sans soleil

Or chantent jazz et voix pour joie qui est musique


8h Du rythme au matin gris s'ouvre cette lumière

D'où l'abîme au flot pris draine la ville entière

Charrie véhicules qui jamais ne bousculent

Mais tintinnabulent dans notre instant-bascule


9h Mais le serpent du temps vient sonnant mordre l'heure

Là – à se tordre – il tend tous les fils du labeur

L'on entend ses cornes pousser alors si viles

Qu'en trame détonne poussière en calme ville


Or travail prend ses gonds passe aux murs et boutiques

Va aussi – suie pour son - six pieds tenant sous terre

Il faudrait inventer ville hors de cet enfer

Qu'aille hors rançon – vile serpent – travail-musique


Pourtant rêver Rêver pour tout notre bon droit

Pour machine : entraver rouages si étroits

Qu'aucun de nos princes ne sait mettre en question

Car ne veut que pinces qui grincent en « Question » !


 

Thelonious Monk - 1964 - Maison de la Radio, Paris - Bootleg Remaster - HD

"TOUT CE QUI OUVRE ! " Poème du 24-06-2021



Paris Le 24-06-2021


TOUT CE QUI OUVRE !


Même s'il t'a appelé et que tu ne le trouves

Ce mot si casse-clef il faut bien qu'un autre ouvre

Est à qui le découvre en porte du poème

Où un profond d'yeux prouve autant pour un « Je t'aime »


Courant vif qui couve l'élan en azur-pierre

Jamais ne se recouvre ou même désespère

Malgré parois de fer toujours il se resème

Ce mot de lumière en son jardin ne ferme


Mais que dédain il draine ou que guerre aux fers traîne

S'évanouit sa veine en de supposées chaînes

N'ont plus alors de terme : en froideur et fadeur

Que la fin du « Je t'aime » et de sa si belle heure


A moins que l'amitié enraye vif malheur

Et trouve à rallier partage de belle heure

Pour nouvel horizon où le si grand tison

De l'amour-incendie ne trouve plus raison


« J'aime bien... » n'est couleur de l'ancienne douleur

Il essaime en valeurs sa distante chaleur

Des feux ouverts au corps il quitte le grand port

Sa clef est au report de tout ancien transport


Mais naviguer rencontre ou la nouvelle porte

Ou pour aller tout contre un destin qui emporte

La tendresse s'y couve – un chemin s'y retrouve

Hardiesse s'y éprouve aux mots que l'on découvre


En d'autres vifs accords ne fusionnant aux corps

C'est bien ce qui alors rejette tous décors

En instants tous choisis ouvrant l'autre à saisie

Du temps à fantaisie musant sans aphasie


 

"ON NE MATE PAS LA TERRE AVEC SES HUMAINS !" Poème du 24-06-2021


 




Paris Le 24-06-2021

Sur le « trans-humanisme »

De Tous nos princes




ON NE MATE PAS LA TERRE AVEC SES HUMAINS !



Terre à l'officine de tous ses « grands vainqueurs »

Verra-t- elle en son cœur l'Humain assassiné

C'est demain qu'on saura si l'avinée rancœur

Des puissants sans aura l'auront éliminé


Et si précipitant sa fin dans notre siècle

Bout de leur propre chute – ils joueront les grands aigles :

Prendre proie pour leurs buts – finir avec l'espèce

En passant vendre sa chair en lambeaux et pièces


Tant sont nos puissants rêvant d'être bien vainqueurs

Jusqu'en fin se levant contre « égaliberté »

Qu'ils voudront créer sang et ennemis de cœur

Et ils crieront partout : « Responsabilité » !


Pour la fin de l'Humain qu'ils veulent contribuer

A liquider demain avec son « destin » tué

Ils crieront « Paradis » alors ils auront dit

Qu'il est déjà fini en morts et maladies


De notre espèce humaine en « égaliberté »

Dont ils ont tant de haine et veulent la mater

Jusqu'à la fin connue dans leur mal si banal

Où ils sont mis à nu pour crime radical


Mais crieront Paradis contre mort maladie

Crieront que c'est fini que tout est déjà dit

Ils ne tiendront ce train et seront obligés

Pour espace restreint alors de se ranger


Devant justes – savants et peuple souverain

Ainsi belle lutte cassera leur loi d'airain

Et c'en sera fini avec ces suzerains

Qui ont eu pour manie : mater terre et humains


Et leurs petits valets qui auront été serviles

Verront à toute volée sonner leur fin civile

mardi 22 juin 2021

"ARC-EN-CIEL DE NOTRE HISTOIRE" Poème du 22-06-2021


 



Paris le 22-06-2021


ARC-EN-CIEL DE NOTRE HISTOIRE



Pour basques de Misère O La chair ne frémit

En ces masques de clercs légiférant amis

Des frasques de princes qui sans-cesse se rincent

Aux casques qui grincent et toujours plus la pincent


L'ennemi désigné : l'exil originaire

Et qu'il soit en cité ou sans demeure en pied

Princes en accords liés pour qu'on meure en leurs guerres

De Misère corps pliés broient tous cœurs oubliés


Relève la tête : Mémoire du pays

Ne fabrique moire pour « bête et pauvre » haï

Et que tes tempêtes sans fiel en leur miroir

Lèvent dans nos têtes : arc-en-ciel de l'histoire

"Sous Lumières Variables" Poème du 21-06-2021 repris le 22-06-2021



Paris Le 21-06-2021

Repris Le 22-06-2021


SOUS LUMIÈRES VARIABLES


Sous soleil clignotant – vent y battant mesure

On se tasse à l'instant pour bien boire au futur

Que notre temps vorace évente mais n'efface

En y tendant traces : leurs lumières qui passent


Ciel se met à pâlir avec soleil en cendres

Aux toits qui l'attirent et en veille si tendre

Qu'ici voix se mirent à ce qui tient leur soir :

Ce voile de cire pour leur été d'espoir


 

FAUSSES ACCUSATIONS DE FRAUDE pour Didier RAOULT qui répond

 

https://twitter.com/raoult_didier/status/1407256076655939584

"PASSER LA RUMEUR AQUEUSE ET TENIR LA RUELLE AU PARTAGE " Poème du 20-06-2021 Repris Le 22-06-2021


 



Paris Le 20-06-2021

Repris Le 22-06-2021



PASSER LA RUMEUR AQUEUSE ET TENIR LA RUELLE AU PARTAGE

SOIR PUIS NUIT



D'où Ci-gît le silence avec merle moqueur

Boit voix qui s'y lancent en la magie frondeuse

Qui en perles-ruelle ajoute – enfants au cœur

Ville sur ses ailes routant rumeur aqueuse


Alors la nuit s'installe envoyant un signal

Pour chœur qui déballe sa liberté errante

Et doucement la cale aux lèvres sidérantes

D'un mur chuchotant bal qui sonde et s'y trimballe


En lumière blafarde osant un nid durable

Ils font la nuit affable avec voix qui la sablent

Ils chevauchent sommeil et s'installent en veille

Mieux vaut que leur seyent leur voix en plein éveil


Leur fin bruit démontre dans leur nuit bien rebelle

Le lien d'huis de ruelle et tient cœur qui se montre

Douce tend leur rumeur en partage à minuit

Qui tient bien en hauteur notre âge qui s'enfuit


On apprendra encore à serrer nos pauvr'corps

Pour voix qui s'accordent à prendre tout le rythme

De p'tits rires et mots qui emportent décors

En ruelle aux rameaux de lumière en abîme


Moi chantant indécis au silence endurci

Je ne peux par ici que penser à jeunesse

Qui ne restant coite face à tant de tristesse

En une paix non moite a cette nuit saisie


Vainqueurs tranquilles de nos cœurs vite endormis

Ils appellent leur île en la ruelle amie

Puis nous laissent prenant les rives d'océan

Et passer en tenant rêves : ville : céans

samedi 19 juin 2021

Billie Holiday - The Best Of Classics Masters - Fantastic Vocal Jazz Mus...

SOUNDS OF JOY KINSHASA

 

https://open.spotify.com/episode/5lcVd1YA4QpJJLip8z2F1A?si=IDv8rQ1nR7ihHUmXLAkB7w&dl_branch=1

"AU HASARD D'ORAGE" Poème du 19-06-2021


Paris Le 19-06-2021




AU HASARD D'ORAGE



Capharnaüm d'orage outrepassant clameurs

Giclades de rage sur cet auvent qui claque

Voile sur le ventre du boulevard qui pleure...

Boire aux voix dans l'entre bloquant pluie qui s'y plaque


Puis tout dans le hasard hors « feria » en TV

– L'orage qui la barre – on veille pour rêver

Au monde et s'y serrer après ces bruts éclairs

Pour marquer un arrêt et voir venir le clair


 

Keith JARRETT et sa respiration sur France musique

"ERROLL GARNER" Centenaire - France musique

 

vendredi 18 juin 2021

"Ton Long Désir Hors Roche Tarpéienne" Poème du 18-06-2021


 



Paris Le 18-06-2021



TON LONG DÉSIR HORS ROCHE TARPÉIENNE



Sur quai de tes lunes pour silence en toi-même

Une danse te mène sur chemins de fortune

Mots-élan assument la belle eau des fontaines

Jamais plus ne t'enchaîne aux fourriers de la tune


Et – des chants médisants qui orchestrent misère

Tu enlèves les gants qui cachent un désert

Or vie n'est pas prospère en gouffre d'injustice

Car y prétextant guerre on s'offre d'être en lice


Apprendre du désir qu'on veut là nous voler

Qu'il n'est pas à loisir temps achetant ses rêves

Tout y est à bâtir de ses fruits de sa sève

Surpris qu'ils vont se dire et en mémoire aller


Cependant sa vertu au proche et au lointain

O Jamais ne s'est tue sur Roche Tarpéienne

N'a besoin de salut qui ne « brûle la Scène »

Et sans-cesse a valu pour qui hurle et l'éteint

jeudi 17 juin 2021

"L'INSTANT CONQUIS DE LA LONGUE PATIENCE" Poème du 17-06-2021


 



Paris Le 17-06-2021


L'INSTANT CONQUIS DE LA LONGUE PATIENCE



Si menace le temps de nous porter mélasse

En poudre de l'instant toute foudre s'y chasse

Toutes gammes de blanc le vent les amalgame

Et trame tout en plan pour éventer p'tit drame


Soleil sans rendez-vous ne s'épuise en lumière

Aux nuées se dévoue y puisant tout son air

Mais n'est guerre fétide aux si doux bruits du soir

Cette chaleur aride remuant en air d'espoir


L'instant indélébile éparpille aux oracles

Le temps qui met billes au vent où ils renâclent

Que la paix y remue on n'attend pas la mue

Là où s'entendent bues les nuées s'y rendant nues


Sans altérée patience – exposés au plein ciel

Sur terrasse d'aisance osent aile réelle

Un moment fulmine contre horizon qui tremble

D'orage qui rumine au noir qui ne s'assemble


O Rage lascive d'un orage en coursives

De la ville hâtive sa page banalise

Lumière déclinante ouvre pente d'averse

Où ventent brillantes sans éclairs minces herses

" Kill the messenger "

"NE PAS EFFACER LA BELLE AURORE DES MUTINS" Poème du 17-06-2021


 



Paris Le 17-06-2021


NE PAS EFFACER BELLE AURORE DES MUTINS



Guerre à l'insu d'aurore a bu terre en son air

N'insulte les matins où tu as vu mutins

Qui dressent le destin pour un bien autre éther

Et ne s'en vont mâtins pour mordre à un beau teint


S'ils y matent la guerre qui gâte la lumière

Ne leur jetons la pierre ! Oui ! Leur paix est entière

Sans épées – course au monde ils y plantent leurs sondes

Prenant dans leurs rondes courage qui abonde


Ce matin rougeoyant les voyant si rebelles

Les renvoie si brillants à la science si belle

Et le vent sans erreurs balaye la terreur

Copernic éclaireur tient la musique à l'heure


Ce sont les aveugles qui aux torsions de terre

Ailes de faux aigles serrent son air si fier

Or elle tourne au soleil – sourd n'est ici qui veille

Roulant au chant d'azur futur qui ne s'y raye


Car ne veut nul climax pour la fleur du climat

Qui se redresse à l'axe où se presse un traumas


Ce sont mêmes firmes où se serre le prince

Qui en pinces affirme air bon plus le carbone :

Leurs panneaux solaires plus le « si bel atome »

Leurs bruits d'éoliennes rincent peuple qui grince


Il n'enfume mutin dans son si grand matin...

Qui n'assume son « train » qu'en tonnant au tragique

En son miroir sans teint sa si « pauvre musique »

Pour croire au destin qu'il oppose à tout mutin


Quand villes inondées – millions d'exils forcés

Aux viles princes montreront leur non-pensée

mardi 15 juin 2021

"LA VILLE BIENTÔT SANS REPOS" Poème du 16-06-2021


 



Paris Le 16-06-2021


LA VILLE BIENTÔT SANS REPOS



Presque été : coup de brise en cité fait la bise

Au soleil qui est de mise – et réveille en sa prise



Volutes de coton pour poussière en azur

Luttent dans un doux ton pour air de belle allure

Et le drapeau frémit dans l'arbre à peau si pure

Sans repos ville amie ne se cabre au futur


Si industrieuse dans la pleine chaleur

Paris n'est pas la « Gueuse » à y traîner ses heures

Elle ne vocifère en un instant qui pleure

Et ne s'indiffère des partants dans son cœur


Les chants de l'imprévu indiquent sa lumière

Il sont mimique vue du sang blanc sur sa pierre

Les haleurs en germe fondent en clignotant

Pâleur éclats fontaine – épousailles d'instant


Tendre soir où s'enroule aux nuées le soleil

Qui à les fendre moule ruelle qui veille

Tu vas saisissant corps – accents secrets en mille

Mailles d'un grand décor où travaille la ville


C'est son heure où passants fourmillant de présence

Habillent renaissant son cœur et son essence

"Pour Tous Les Peuples Egalité N'Aboie" Poème du 16-06-2021


 




Paris Le 15-06-2021


POUR TOUS LES PEUPLES ÉGALITÉ N'ABOIE



Brancardier des rages je salue mort dans l'âme

Maître des orages qui bombarde tout drame

En mots sans unisson pour un autre horizon

Que celui d'échanson qui vautre sa raison

En vie et mort du prince où se coince Misère

Qui son corps pincé s'octroie la belle pensée

De bien sortir rincé de son plus grand désert


Guerre-spectacle rit et oracle frondeur

Bâcle tout en paris pour racler le bonheur

Dans l'assiette au pauvre lui ôtant ce qui sauve

Guimauve dans sa tête il le fagote en fauve


Spectacle terminé il loue tant le chez-soi

Mais le pauvre miné ébroue sa propre voix

Débâcle achevée la reprise d'un beau rêve

Sur terre enfin trouvée il fustige les trêves

Avec oraculaire et ne saluant promesse

Dans le spectaculaire il bafoue la grand'messe


Il en est aujourd'hui qui cachent d'autres nuits

Celles où ils appuient la puissance qui nuit

Où coupant les têtes de qui juste l'ennuie

Où massacrant bêtes-peuple elle a vraiment lui

Où ses mercenaires jouent les bonnes affaires

Où pousse Homme à se taire ou le font bien sauter

« C'est pour civilisés qu'il s'agit de gâter »

Achetant du pétrole au paradis d'enfer

Ils sont à bonne école eux qui sont pour les fers

Qui pour ces fascistes leur apprit à manier

« Des armes d'élite » pour ensuite s'en délier ?

Ce fut après spectacle où l'on tua million d'hommes

Pour puissance-oracle à bien jeter ses atomes


Civilisés : mensonge à manger tous nos droits

Cités qui se rongent on les casse avec lois

Exilés épongés «Vraiment ! Chacun chez-soi ! »

Dépasse les songes ! Égalité n'aboie !

lundi 14 juin 2021

"Qui Se Lève En Paix Contre L' Air De Faux Qui Siffle ? " Poème du 14-06-2021


 




A Paris Le 14-06-2021



QUI SE LÈVE EN PAIX CONTRE L'AIR DE FAUX QUI SIFFLE




A cloué souvenir aux trouées d'avenir

Roué pour y tenir il souhaite l’assainir

De brute mémoire qu'il mute en une moire

Il bute son miroir pour insulter l'espoir


Qui guerre à l'unisson serre la déraison

Pour enterrer leçons en amer horizon

De la paix en beaux sons contre vile prison

Nous sert sans plus façon l'hameçon de trahison


Aux faux noms qu'il biffe servant à bien masquer

Ses canons incisifs innervant sa pensée

Il tonne chair à vif en bruits pour encenser

L'air de faux qui siffle d'arbitraire marqué !...


Qui éponge demeure au songe de belle heure

La vengeance de malheur – Oui ! Mange à tout bonheur

Qu'en ses bris il serve le doux bruit de ses rêves

Il sent sur se lèvres qu'ils ne sont pas de Sèvres


Sa rectitude veut que jamais ils ne cassent

Altitude d'un vœu toute son âme y passe

Et foin d'habitudes son drame ne ressasse

Sauf si fausse attitude y traîne sa mélasse

Que sève en liberté pour droits d'Humanité

De mémoire en cité lève miroir d'idées

samedi 12 juin 2021

"PRINCE CONVOYEUR DE GUERRES EN NOTRE PEUPLE" Poème du 12-06-2021


 



Paris Le 12-06-2021


PRINCE CONVOYEUR DE GUERRES EN NOTRE PEUPLE



En pinces de faux aigle un prince serre le siècle

Pour créer ses règles en enfant bien espiègle

Il veut pour belle tune enterrer belle lune

Pour défendre Fortune et s'y serrer immune


Misère peut agir – aux feux et fers rugir

Elle ne veut pâtir de l'enfer qui s'y mire

Prince dit aveugle – se rince au « bœuf qui beugle »

Mais il voit ce peuple s'il menace ses meubles


Il tient tous ses alliés pour paix qu'ils assassinent

Et veut les rendre liés aux guerres qu'il rumine

Gens en différences il les veut en errance

Jouant sur la croyance – employant qui ne pense


Agitant « monstre froid » en si pauvre passion

Il montre sens étroit qu'il accorde à Nation

Accablant rebelles qui louent le Peuple en elle

Il tient citadelle sans libertés réelles


Le vide le menace et – jeune il prend des rides

Sur la peau où il trace un destin si livide

Que jamais ne s'efface en un temps disponible

L'obscur de sa place qu'en un instant liquide


Par son flot d'innocence en écho de la science

S'applaudit l'essence qui ploie ceux qui ne pensent

vendredi 11 juin 2021

"CHANT EN PARIS POUR MARCHER SOUS LA LUNE" Poème du 11-06-2021





Paris Le 11-06-2021


CHANT EN PARIS POUR MARCHER SOUS LA LUNE



Dans la source quérant les souliers de la lune

Ta course les serrant – tu vas sans pieds en tune

Les marchands de désirs caressant terre à terre

Ton besoin d'élixir – mâchent tout ton éther


Marchant dans leurs décors – de ton cosmos de rêves

Leur refusant ton corps – désosse leur vie brève

Que ton chant si sérieux leur offre ton adieu

C'est qu'il livre ses yeux pour bonheur dans ses lieux


Que cet air sans brume à l'enfer ne s'allume

Et de mer lance écume aux fers et à l'enclume

Son multiple s'écoute en tous les blés charmants

Et y suit belle route en leurs plis le tramant


Et même dans Paris avec – six pieds sous terre –

Ton chant nous rend mari avec vie moins amère

 

jeudi 10 juin 2021

"Un Réel En Voix Sur Nos Seuils" poème du 10-06-2021


 




A Paris Le 10-06-2021




UN RÉEL EN VOIX SUR NOS SEUILS



La moisson boit fertile aux lèvres : le silence

Un maçon voit ville pour sevrer tous ses murs

Il perd en voix raison intrépide et s'élance

Comme en prison qu'il voit – pour broyer vide impur


Pour quelle misère telle embellie en mal ?

Il brûle en son désert – méli-mélo fatal :

Son bruit au poing serrant sa truelle légère

Et tout scellant en coin perd son – fil et équerre


Toi ! Maçonne mesure et ne tonne futur

Pour liens qui assurent en sonnant cette trame

Qui vient – belle allure – en entame de tes murs

Se tait ainsi le pur qui se donne à ton âme


Et pour une fiction jamais plus ne te perds

Alors que dans l'action tu clames la présence

Ciel et terre trouvent l'abîme de tes sens

Perçois soleil poncer en blanc les murs de pierre


Tu veilles enfoncé dans le trafic de ville

Où fil à soie raye rue d'impure lumière

Réel en seuils se rince animé par poussière

Voix-treuil pincent l'aimée : la musique nubile

LE JEU TROUBLE ET DANGEREUX DU PRINCE

 

https://twitter.com/raoult_didier/status/1402595029785493505

"EN CE CHOEUR SANS FINIR" Poème du 9-06-2021


 




Paris Le 9-06-2021


EN CE CHŒUR SANS FINIR



Quand vont pétaradant les soutiers de la ville

Tu t'en vas érodant riches en pieds serviles

Et un air de vertu émerge de Paris

Hors-guerre qui le tue engageant un pari


Soir qui se profile pour voir ce qui défile

Est à boire en la ville où l'on est pas loir vile

Loin s'entend Marianne que prétendus ânes

Aient soin de lui tendre âme – elle la prend la Dame


Et loin du Pont des Arts s'étend Rue Vaugirard

Où affaire en brut phare égare dans la guerre

Mais jeunesse – œil sérieux joue sa liesse en la terre

Et ne rabaisse au mieux que messe des quat'z'arts


Qu'elle ne s'émeuve au grand trafic si pauvre

Sa musique s'abreuve à ses voix qui la sauvent

Tu voudrais bien chanter hors-livrée des puissances

Et sans plus te hâter : l'ivresse de présence


En un chœur sans finir aux doux bruits de cette heure

En ses bris tout sentir aux bras d'un p'tit bonheur

lundi 7 juin 2021

Qu'en est-il de l'Hydroxychloroquine et de Madame Bik ?

"Temps Décille Sans Rebond La Ville Et Ses Fruits De Hasard" Poème du 7-06-2021




Paris Le 7-06-2021



TEMPS DÉCILLE SANS REBOND

LA VILLE ET SES FRUITS DE HASARD



Saoule-toi au roulis des voix et de musique

Moule-s-y toi ! Relie ce qui boit en lumière

Au soleil saxifrage où brûle sympathique

La veille au paysage hurlant sa blanche pierre


Paris – danse nuage en si belle émeraude

Paris – pense un mage : tant de ses mots s'érodent

Ville où soir de printemps brille sur toits charbon

Ville où l'espoir du temps décille sans rebond


A tous fruits du hasard la mesure qui parle

Avec les bruits de l'art qui au futur se calent :

Parole à l'unisson où s'enrôlent en sons

Des rencontres-passion qui moulent leur raison


Lentement temps s'ébroue – calmement tend sa roue :

Paris qui veut veiller avec bruits qui la louent

Là donc – va se rayer dans l'ombre de la nuit

Aux chants de toutes voix qui sur elle s'appuient

Elle s'enchante voit et belle va tremper

Au secret de la pierre attendant que vraie paix

Retourne les épées dans sa propre lumière

Entièrement drapée dans les plis de son hier

 

" PASSER OUTRE TON ERRANCE OBSCURCIE ! " Poème du 7-06-2021





Paris Le 7-06-2021



PASSER OUTRE TON ERRANCE OBSCURCIE !




Dans un halo d'ombres ton heure est d'ignorance

« Tu perdido ! Hombre ! » Ta demeure est errance

Que Nature secrète en arbres éclairés

Ton futur apprête sur le marbre serré

De tes pensées armées pour tout élan vital

Et sur ta place aimée trace allant matinal


Ton âme alors tranquille au soleil sur la ville

Sa flamme en aquilin t'éveillant non servile –

Peut attraper l'instant qui te rend si savant

Pour happer ce qui tend et te prend dans le vent :

Ce partages humains qui rincent ton pauvre œil

Et – magie de ta main – ils évincent ses seuils


Ne voile rire : amante au brasier qui l'aimante

Sur toile où mire et chante un baiser qui l'enchante

Oui Amour à boire recrée toujours l'espoir

Et l'âme en un déboire y fraye cours-lumière

De lui elle a appris à sortir des bruits d'hier

Avec son lien repris en tir sur bris de noir


Pour la paix combattante il sied au sens humain

Qui d'épaisseur tente le lié en ses mains

En épis des amis à venter le grand monde

Où il appert qu'en semis il rentre dans nos rondes


Pour ces temps qui viennent source en nos corps se cherche

S'étend à la fontaine en course qui allège

Tout le dos du labeur – en oubli du fardeau

Si tôt que son bonheur a plié son étau

 

dimanche 6 juin 2021

"L'Enfer Est Déjà Bu Contre Monstre Biface ! " poème du 6-06-2021


 



Paris Lé 6-06-2021


L'ENFER EST DÉJÀ BU CONTRE MONSTRE BIFACE !



A-t- on vu ce désert où l'enfer est bu

Où a disparu terre avec fers en ses buts ?


Pour monde de misère où seul l'immonde espère

En sa mort totale comme un sort bien fatal

Où abonde indiffère en la plus ronde affaire

Pour le corps bien banal un décor radical


Et si on reste couché n'incriminer personne

Les temps ne sont couchés pour qui s'anime – entonne :

Debout ! En solitude et face à l'innommable

Qui trace servitude où boue vie misérable


Nous prend guerre et frousse quand fers sont à nos trousses

Déjà là rebrousse chemin de paix qui pousse

Oui ! N'attends personne pour commencer ton temps

C'est en toi qu'il résonne annonçant bel instant


Là en mince mime de l'oppression battue

Abandonne mine qui voile actions qui tuent

Elles sont en guerre depuis longtemps jetée

Contre vraie Misère qu'ils ont à leurs côtés


Ce temps indiffère le paria du souvenir

Sauf s'il est solidaire avec qui sait le pire :

Ils osent contrôler : grande envie de pouvoir

Ceux qui veulent aller sans leurs avis savoir


Si la paix des gens que les guerres désespèrent -

Sans épées ni argent peut pouvoir sans affaires

Faire chuter prince pour peuple souverain

Or qui veut pinces pour enferrer tous leurs liens ?


C'est un autre vouloir d'épées à asséner

C'est colonial avoir que Paix a condamnée :

Paix civile au pays contre enfer et ses cendres

Non Paix sociale haïe pour terre et Paris vendre !


Peuple d'ici soleil pour tous démontre et trace

Avec amis en veille contre monstre biface

Danse espagnole N°5 - Andaluza - Granados - Emmanuel Rossfelder

vendredi 4 juin 2021

"AU CREUX DE LA CITADELLE BLANCHIE PAR LE SOLEIL" Poème repris ce 5-06-2021



A Paris Place de La Nation

Le 18-04-2021


AU CREUX DE LA CITADELLE BLANCHIE PAR LE SOLEIL




Matin au frais silence et soleil bienvenu

Rien qui ne s'élance sauf l'éveil advenu

En Paris la fée veille à ce qui se chuchote

Et aux arbres s'égaye en petits chants qui sautent



Marianne sans vestige elle qui bat mesure

A donner le vertige aux traqueurs de futur

Et délivre musique avec main en baguette

Avec air classique sur son char : demain guette



Travailleurs du dimanche ! Oui ! Elle vous sourit

Les heures s’enclenchent brillantes en Paris

Le temps n'est monocorde et ne court dans le monde

Et Misère n'est horde à l'achever en rondes



La mesure infinie qui étoffe notre ville

En ses petits nids d'infortune inservile

Comte toute vertu et charme tant nos rêves

Que Prince est en battue quand leur âme s'élève



On voit ce mystère planté au bel azur

Que Néant s'enterre flanqué par cette allure

Avril en majesté dans ce petit vent frais

L'exécute en beauté le poussant au retrait



Nature : rien jeté : sans-cesse vie affleure

Et pour qui veut hâter blessure de l'Humain

Il lui faut mettre en murs le temps de toutes fleurs

Mettre à bas l'arbre mur qui est Savoir Demain



C'est ainsi qu'est Paris : en vagues infinies

Qui sans-cesse varient en fleuve qui ressource

En ventre resserré la valeur de ses sources

En histoire avérée qui coule sans déni

 

"EROS ET THANATOS DANS LE BRÛLANT DESERT QUE VEULENT DES PUISSANTS D'AUJOURD'HUI" poème du 4-06-2021


 



Paris Le 4-06-2021



ÉROS ET THANATOS DANS LE BRÛLANT DÉSERT

QUE VEULENT DES PUISSANTS D'AUJOURD'HUI




O La chair à pâté d’Éros décomposé

Temps où il est maté pour fosse aseptisée

Or il fut tant cité dans le siècle des rages

Et là il vient hanter faux aigles du courage

Qui faute de briller ont peur de Thanatos

Et sautent décillés au cœur perdant leur os


C'est leur mort qui rode sans port où s'ancrer

Tant leurs forts s'érodent en leurs corps « si sacrés »

Mais des femmes s'emploient à reprendre à leur compte

Éros qui ne se ploie pour se vendre au décompte


Sur toile tintamarre en phallus sans amour

Voilent leur bagarre Crésus pour sa misère

Heureuses ces femmes les médusant d'humour

Pesant si bien ce drame en sa mise au désert


Que Liberté commande aux usuriers du sexe

L’Égalité nous mande alliées qui les vexent

"JUPITER ET BLEUE MARINE - FABLE"


 




Paris Le 4-06-2021



JUPITER ET BLEUE MARINE

FABLE



Sans hasard emprunté le renard argenté

Trouve belle chance d'alliance avec la louve

Lui de son art gâté veut que précipitée

Elle trouve et lance sans ses enfants qu'il couve

Dans le bœuf non hâté sur l'herbe de cité

Crocs longs pour sa panse : temps long pour que mort trouve

Lui pendant cet instant de louve mange enfants

Décampant rapide il la laisse à son vide

C'est ainsi qu'en ces temps s'ouvre fable qui fend

Des puissants putrides ouvroir affable humide

jeudi 3 juin 2021

Kery James - Racailles [Clip Officiel]

Kery James - Lettre à la République (Clip officiel)

DES VOIX DE FEMMES : DETONNANTES

 

"C'EST ENCORE LA VEILLE" poème du 3-06-2021


 




Paris Le 3-6-2021


C'EST ENCORE LA VEILLE !



Remonter notre temps des abîmes d'histoire

En sonde où il tend aux cimes de son miroir

N'éponge l'infamie qu'au songe des amis

Ne plus jamais céder en âme trop hâtée

Contre destin rongé de mettre en son tamis :

Ennemis de songes qu'un « bon Maître » a cités

Or mutin n'est aidé que par fraternité

Et il tient en ses dés matin d'Humanité



Ce ne sont que puissants et bandits jaloux d'eux

Qui créent destin au sang teint sur leurs loups hideux

Crimes en leur miroir où se masque l'histoire

Où pour des déboires se casque pauvre gloire

Où pâlit d'abîme visage-désespoir

Du différent qu'anime en sage droit de voir

Des errants aux cimes œuvrer pour liberté

Que riches conquérants en livrée assassinent

Ou forcent à trime dans leurs trésors de mines

Ou serrent les rangs pour les noyer avant port

Ou les veulent broyés dans nos tristes décors

Ou – morsure de grime – ils jouent aux citoyens

Et là se rédiment expulsant pour le Bien...



Et pour le semblable quand il est grain de sable

A leur inexorable entrain si innommable

Il est un hors-la-loi et donc montré du doigt

Comme un vrai dévoyé qu'il s'agit de broyer

Ainsi vont aboyer – magie du sang pour droit –

Les tenants si loyaux de puissants si choyés

Pour manger bons morceaux d'empires si avares

Que le moindre des sots en voudrait tirer part

Or pendant tout ce temps nos guerriers si affables

Sont oubliés des temps qui ont servi leurs fables !...

Que nos princes puissants rigolent sous la table

Ils sont bien indécents sous pinces si aimables

De Misère en habits d'un vivace soleil

Car ce qui l'habite trace en son corps la veille