Poème du 23-06-2021
CONTRE LE SERPENT DU TRAFIC EN LA VILLE
QUE DANSE LA MUSIQUE DES RÊVES CIVILS
7 h 30 Corps entre murailles de la ville en éveil
Joue avec passacaille où travaille trafic
Qui fait gazer la voie en un temps sans soleil
Or chantent jazz et voix pour joie qui est musique
8h Du rythme au matin gris s'ouvre cette lumière
D'où l'abîme au flot pris draine la ville entière
Charrie véhicules qui jamais ne bousculent
Mais tintinnabulent dans notre instant-bascule
9h Mais le serpent du temps vient sonnant mordre l'heure
Là – à se tordre – il tend tous les fils du labeur
L'on entend ses cornes pousser alors si viles
Qu'en trame détonne poussière en calme ville
Or travail prend ses gonds passe aux murs et boutiques
Va aussi – suie pour son - six pieds tenant sous terre
Il faudrait inventer ville hors de cet enfer
Qu'aille hors rançon – vile serpent – travail-musique
Pourtant rêver Rêver pour tout notre bon droit
Pour machine : entraver rouages si étroits
Qu'aucun de nos princes ne sait mettre en question
Car ne veut que pinces qui grincent en « Question » !
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