mercredi 31 mars 2021

LACRIMAE SALTUS IN LUMINEM Poème du 5-03-2019


 





Le5-03-2019

LACRIMAE SALTUS IN LUMINEM



Psalmodier sa douleur – occurrences du rien

En bonheur incendié errant dans le vide

Fait prosopopée dans un silence qui tient

Et ne peut prendre lien que passif dans les rides


Qu'il faille effacer Sisyphe du front vital

Où trace le plus vif horizon en saillie

Retient cette pierre où la lumière a failli -

Alors la raison s'éclaire à la verticale


Un point d'instant retient le temps horizontal

Où se tend le lointain en parhélie du proche

Où un vent en tempête s'allie et ricoche

Sur habits de soleil – tête haute hors létal


Les marées montantes soufflent sur les souffrances -

La part de sel les fond mais ne les pétrifie

Et sa force ne les essouffle en impatience -

De les fonder en désirs leur pose défi


Alors le temps des aspirations s'unifie

Et plus de décrue pour dévider leurs passions -

Douleur psalmodiée à brut se vit et se fie

Au but non incendié de bonheur en fusion

OCEAN VUONG – UN BREF INSTANT DE SPLENDEUR

RAPPEL DE Mémoire libr-critique !

 

http://www.t-pas-net.com/libr-critique/chronique-raoul-vaneigem-retour-a-la-base-par-christophe-esnault/

lundi 29 mars 2021

LES FILS DE L'INSTANT SONT A TISSER EN PENSEE




Paris Le 29-03-2021



LES FILS DE L'INSTANT SONT A TISSER EN PENSEE




D'air en émoi de vers érodant notre rien

La chair et l'univers sur les parois du monde

Versent contre ses voies étroites leurs beaux liens

De pavois pour leurs voix n'emboîtent pour faconde



Là tout à ses rondes un merle en sa vertu

Par son vert chant nous sonde et - scellé à notre monde -

Avec têtu accent sur doutes qui abondent

Nous révèle en le sang des rêves routes tues



Avec lui soleil vient qui égaye nos vies

Et en douce heure tient nous voyant si ravis...

Le prennent pour frère ceux qui au travail vont -

Vaille que vaille serre leur peine au siphon

De leurs veines fières : la fontaine vibrante

Comme en vraie Cythère – de lumière accueillante



Luit raison-mystère en notre terre humaine

Il est gens en guerre pour veine de son grain

Or notre ciel se troue quand ils mènent grand train

Avec fiel ils s'allouent jusqu'au moindre droit d'étrennes

Que la paix pour poulpes soit la proie de leurs rois

C'est que pour le peuple la loi d'épée ne vaut

Qu'avec son sang : rivé à l'étroit hors de son droit

Il ne reste entravé longtemps dans l'écheveau




La colombe en azur au comble de la ville

De cris civils hachure en ondes son allure

En sa trombe elle assure encore en vol tranquille

Sa vie qui endure l'immonde contre Nature



Accueillons Misère dans les fruits du soleil

Sur seuils solitaires son petit bruit réveille

D'un sommeil en enfer pour qu'enfin l'on s'essaye

Au meilleur à faire pour de paisibles veilles



De toutes nouveautés p'tite infante babille

Inventant liberté–d'instant entier s'habille

Chercher dans les enfants ce qui perce l'oubli

Et sans-cesse refend l'aujourd'hui et son pli



N'attendant de l'amour que ce qui tend le jour

Dans la beauté de source hors de ce qui rend sourd :

Être hanté par course : promesse d'advenir

Sans le long cours de tendresse tue l'avenir



L'instant fécond mûri a conquis la présence

Qui étreint et sourit : Paris en renaissance

Nul temps pour éteindre l'héritage de vie

Non ! Ne peut l'atteindre le rageur qui sévit


 

samedi 27 mars 2021

MARCEL COHEN - DÉTAILS, II & VILLES

BOUCLIER DU SOLEIL AVEC VENT D'ABEILLE





Paris Le 27-03-2021




BOUCLIER DU SOLEIL AVEC LE VENT D'ABEILLE




Tu arpentes le temps avec le bouclier


Du soleil qui t'apprend à protéger ta veille


Il clignote en instants avec vent froid d'abeille


Qui picote ta chair pour mieux te réveiller

 

vendredi 26 mars 2021

TIMELAPSE DU FUTUR : Un Voyage vers la Fin des Temps (4K)

NOS CORPS SONNENT PAIX CONTRE MUSIQUE DE GUERRE




Paris Le 24-03-2021



NOS CORPS SONNENT PAIX CONTRE MUSIQUE DE GUERRE




Paix des corps monnayée même en notre pays

Par viol des consciences en blessures directes

Et l'orchestre-puissance en musique trahit

Résonance-misère : et : La faux joue s'entête



Et quand dans nos villes toutes déflagrations

En mots d'éclairs civils : l'Humanité allument

De leur fraternité – Elle monte en tension

Prince alors en tremble mais son diktat exhume



Pas d'usufruit-promesse où on ne gagne rien

Qu'habits de misère pour corps qui se relâchent

Perdant leur énergie pour futur qui les lâche

Fatiguant tout l'espoir en terre de leurs liens




N'étaient-ce leurs amours sans la guerre chercher

N'attendre de lointain en ces discours de messe

Qui ruinent leurs rêves en les mettant en laisse

Plutôt prendre sève-liberté non mâchée


 

mardi 23 mars 2021

TENIR L'EVEIL DU PRINTEMPS


 




Paris Le 21-03-2021



TENIR L’ÉVEIL DU PRINTEMPS




Hier : Ciel net de nuées pour l'éveil du printemps -

Accouchant de l'azur la veille de Marianne

Éventait son futur où l'attrait de son âme

A exercé notre être à penser notre temps



Hier – jeunesse égayée partout sur gazon frais

En compagnie d'arbres qui maintenant bourgeonnent -

Captait l'instant d'espoir où paroles chantonnent

Aspirant en Paris Nature et ses apprêts



Hier – la vie sauvageonne orchestrant nouveau sens

Bousculait l'habitude à se plier au Prince

Car – basculant l'instant au moindre de nos sens :

Une foule d'accents cassait le temps qui pince



Ce jour – lumière en blanc fait planche au boulevard :

Ce fleuve-tumulte – déroule de ses rives -

Silence vers Marianne en prise au nouvel art

Où son âme présente étend la perspective



Notre temps en errance est du vrai : estropié...

Marchant sur son écume avec tant de courage :

Démos sur l'océan-ville – d'un pas altier

Tient vertu d'allumer sa fraternelle page

AUTOUR DU LIVRE TOUS TÉMOINS DE NAJAH ALBUKAI - L'HORREUR EST-ELLE ADMISSIBLE ?

lundi 22 mars 2021

RUBENS L'INCOMPARABLE

https://www.arte.tv/fr/videos/073471-000-A/rubens-l-europeen/?fbclid=IwAR27eKM-Frv4ShLA7a

dimanche 21 mars 2021

mardi 16 mars 2021

Le Régime de Bachar El Assad ... Pourquoi il dure ?

https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/monographie-syrie-10-ans-de-guerre-et-apres-14-regime-al-assad-se-maintenir-a-tout-prix?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OpyTMrM68scRS2XEgTLR8H8&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=644968#xtor=EPR-2-[LaLettre15032021]

lundi 15 mars 2021

FILM violent qui, dans ses exagérations sublime la dureté dans un réel poétique !

Bach: Brandenburg Concerto nº2 in F Major BWV1047. Live Opéra Garnier Ballet de Anne Teresa de Keersmaeker

Anne Teresa De Keersmaeker Rosas Bach French Suite

VARIATIONS DU TEMPS AVEC SOLEIL EN PARIS


 




Paris Le 15-03-2021




VARIATIONS DU TEMPS AVEC SOLEIL EN PARIS



Abandonne ton cœur à vent pluie et soleil

Le temps de la couleur sonne bien dans ton âme

Ce sont les variations sorties en ton éveil

De Nature en réveil entre ciel et Paname



La parole passante en lèvre de boulevard

C'est le sang de la ville où près de toi circule

Le hasard de tout sens qui pour ton corps bavard

En belle lumière vibre et en mots bascule



Un temps d'ailleurs survient pour les accompagner

De ce soleil qui tient dans leur réel qui-vive

C'est au lit d'horizon qu'il vient alors soigner

La déraison d'un Temps pour un mal en dérive



Or blanchissant les murs que la pluie a lavés

Il te réchauffe sûr clignant de sa paupière

Lors son œil bienveillant t'encourage à graver

Dans ta solitude mots allumés en pierre



Les arbres bourgeonnant dans un plein feux d'amour

Voient gazouiller oiseaux que toi soleil inspire

C'est cet instant choisi pour un si bel ajour

Que ville en vers saisie en ta raison respire

Dowland - Complete Lute Galliards Works/Lachrimae + Presentation (Centur...

dimanche 14 mars 2021

LA FUITE FILM TURC REMARQUABLE SUR L'EXIL, L'AMOUR ET L'HUMANITE

J.S. Bach: Suites for Guitar

Alfred Schnittke. Declaration of love

Vasks: Violinkonzert »Distant Light« ∙ hr-Sinfonieorchester ∙ Marc Bouch...

L'OFFICE DU VENT Poème du 14-03-2021


 




Paris Le 14-03-2021




L'OFFICE DU VENT




Dans le ciel incertain sur la ville en butoir

Le vent est compagnon de tous nos beaux mystères

Allumant notre trouble il secoue les frontières

De la connaissance vivifiée à le boire



Paroles s'envolent... Vent ! Prends-les avec toi

Et que sur notre sol : partout tu les promènes

En chants d'invisibles dépassant tous les toits

Vibrant pour l'avenir qu'ici tu nous ramènes



Et souffle aux oreilles de prince qui n'entend

Rien que vaine puissance en pensées toujours minces...

Puisqu'en son corps transi Misère ne l'attend

Il ne pourra saisir ses forts cœurs qui l'évincent

samedi 13 mars 2021

La Folie de Nietzsche ( documentaire Arte 2016) Comment la pensée de Nietzsche a été criminellement déformée !

Un REGARD synthétique sur Misère aujourd'hui et pour la tendance à venir

Les Gibouléees et Le Hasard qui éclaire





A Paris Le 14-03-2021



LES GIBOULEES ET LE HASARD QUI ECLAIRE




Giboulées ! Vous tenez Mars en sauvage paix

Car lorsque Soleil perce dans les nuages

Vous nous entretenez de cet espoir épais

Que Dame Nature veille en Paris sans rage



Nous voudrions aller loin dans la liberté

En alliant dans nos corps les grains et leur puissance

Avec cette présence empreinte de beauté

D'éléments d'univers portant terre à l'essence



Oui ! Ne nous sont connues les variations du temps

Mobilisé : l'instant se met à nu et trouve

La rencontre amicale en tendresse qui tend

A refondre l'égal au hasard qu'elle entrouvre

 

Astor PIAZZOLA EN CONCERT Sur France musique

 

vendredi 12 mars 2021

DANS L'INSTANT URBAIN TOUT PROCHE DU PRINTEMPS




Paris Le 12-O3-2021




DANS L'INSTANT URBAIN TOUT PROCHE DU PRINTEMPS





S'endort le silence sous l'atone trafic

Sa musique en nos sens s'élime aux sons des cornes

Les tropismes de la ville sont pacifiques

Ils font croître son souffle en des prurits sans bornes



L'ami de rencontre renforce la pensée

Et l'on ouvre le monde à la force magnétique

Des hasards imprévus dans les mots ramassés

On retrouve leur ronde en un corps esthétique



Voir comme tourne alors la beauté de ce jour

Sous un azur sans faille : c'est la liberté qu'elle enfourne

Ô Passant solitaire ! Accompagne l'ajour

En espoir profilé et plus ne t'en détourne !



Comédie des puissants ! Vous incendiez la beauté

Ainsi jamais ne voyez l'horizon translucide

Que des vagues portent en lumière arrêtée

Dans l'instant propagé en un flux jamais vide


 

jeudi 11 mars 2021

Bernhard Gander, Soaring Souls - Yan Maresz, Entrelacs

L'ARABESQUE DES TEMPS




Paris Le 10-03-2021


L'ARABESQUE DES TEMPS




Si pour le vif instant s'effacent les nuées

L'arabesque des temps mesure la lumière

A pesante ruée de ville qu'elle éclaire

Jusqu'à lui dessiner l'allure–pour muer



Alors que dans nos rues transpire le trafic

C'est l'impact du soleil qui fait métamorphose

L'indécision d'époque épiçant toutes choses

Porte en résurrection l'étreinte du pratique



L'horizon incendié le long du boulevard

Met en perspective une lueur bien nouvelle

S'emparant de Paris et la rendant plus belle

Alors un qui-vive la fait entrer en art


Mirée dans le proche : l'attention au lointain

En train ineffaçable écorne sous la brise

Tout petit advenir et lentement atteint

Ce grand charivari que notre prince attise


 

Bach - Trauerode: Lass, Fürstin, lass noch einen Strahl BWV 198 - Luks |...

samedi 6 mars 2021

Serge REGGIANI

https://open.spotify.com/album/0XwCyKwreatgHKvQ00rCvZ?si=DYujTwKgRcWKPvNV2_tutA

mercredi 3 mars 2021

Fatima MAAOUIA Poétesse Tuniso-algérienne

AccueilQui sommes-nous ?Poignée de mainsعربي Culminances Je tisse Je raconte Je traverse J’informe J’interroge Je dialogue Je discute Je me souviens Je dessine J’incarne Je Contacte Je savais que je finirais dans la rue !/et/ Mes politico-poèmes comme ils viennent par: Fatima Maaouia – poétesse tuniso-algérienne – Tunis 3 mars 2021 Fatima Maaouia Je savais que je finirais dans la rue ! Quand on finira par ne plus lire un mot Et que le poème aura disparu Mais quand j’ai vu la plaque nue La haut Trilles Sur grille Esseulée toute maculée La touchant du doigt Pour la consoler Du froid J’ai eu tout à coup Envie de la décrocher de sa croix De la nettoyer de la boue Et de la prendre dans mes bras Mais dans le coin nul poète Assez hardi Pour voler au secours de la poésie Ne s’est avancé, élancé Et traversé la rue pour l’enlacer Souffler sur ses doigts Et réchauffer mes mains et mes pieds Que le froid transperçait L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 16386923_732845193559036_7293706266351535109_n.jpg. Mes politico-poèmes comme ils viennent “L’avenir appartient au peuple qui a la mémoire la plus longue” Nietzsche POUVOIR D’ACHAT… Voyons voir.! Que faire pour soutenir le pouvoir d’achat Qui ne vaut pas un crachat Avec de val en val La peine capitale Du Capital… Tout le monde a mal Et ce Pouvoir, Chargé de la gestion et de l’amélioration Des conditions de vie de la population ? Ce Pouvoir De tous les déboires Qui n’en peut plus de ne pouvoir ! Au risque de le démettre Faut bien leur tendre une perche Aux tristes et mornes bourgmestres Navets aux commandes des blettes vies … Supposés gouverner Nous faire chanter et danser Soleil et blés Soleil levant Cœur battant Quelle salade ! Et quoique mes lèvres soient gercées Par leurs pustules et abcès recommencés Laissez-moi rire pour commencer Grincement de dents… Même les zones oubliées à la périphérie … De la vie …en rient ! Ils le font en grisé et vert gris Avec beaucoup de mépris Et les bactéries De leurs décisions, imprécisions Doute et délire Mangent et grignotent la galette Jusqu’à la feuille. …de vigne d’Eve Et de route de la planète Dans ces conditions Oui ! Que faire en vérité Pour éviter À ces malades Incisions ablation scission Voire une révolution ? Teint verdâtre, mauvaise mine En manque évident de vitamine Que leur proposer a ces guignols? Sport? Phosphate spores Fer ou pétrole ? Les éjecter dehors ? Essoufflés Les mouflets Tombent sans arrêt Paume vide Dans les pommes … Nous aux arrêts Je m’demande toujours, Doù, de jour en jour Ils sortent En matière de gouvernance Toute cette faste abondance En absence : portes Performances et ressort Pour un véritable essor Ça coince fort Et grince à mort Sous écorce À bord On les essore Et tord Même avec force Rien de cohérent et de probant ne sort Et ne pointe le nez de leurs pores On a beau à la face Du ciel et des dieux Du Tell et de l’Atlas Dont la mélasse De leur creux Matelasse les cieux … De pôle en pôle Les porter haut sur le granit De ses épaules Vite Leur rappeler l’impératif De leur rôle Positif et Nutritif des rifs À savoir : Luire ! Être à hauteur De l’histoire… De cette terre légendaire Et ne pas faire trop d’histoires Aux ventre et entrailles Populaires À terre En manque d’air Qui affluent à ciel ouvert… Poudrière Qu’on croit à la légère Faible partenaire Agrégats de vers Isolés et dispersés Mais qui peuvent, quand le volcan De la colère est ouvert Foutre en l’air Tous les rois fainéants Et roitelets de la terre Ces moins que rien Dont les membres Vermoulus tremblent … Si mal au point Qu’ils se dévorent et se mangent jambes Pifs groins et poings … Retourneraient rets bâillon menottes et croc

CE QUI ADVIENT AVEC L'AMI PIERROT AMANT DE MARIANNE Poème du 3-03-2021


 





Paris Le 3-03-2021



CE QUI ADVIENT AVEC L'AMI PIERROT

AMANT DE MARIANNE



Il entre en son âge–ce temps si incursif

L'accommode en douceurs–lui ôtant pauvre rage

Et son biais en couleurs reste bien incisif

Il le sort de sa cage et effeuille ses pages



Or la triste infortune où lui corps se défend

De conquérir la lune en déployant les ailes

De la belle vertu – fait que le moindre enfant

A pour lui bien pitié qui en sourire excelle



Que soleil se dégage hors de la tendre bruine

Et qu'il offre alentour son or le long des murs

Il donne alors gages à patience qui rime

Avec Marianne en Place où si belle elle mire



Lors vient l'instant vainqueur où solitude meurt

En un temps en un cœur qui tient à la bohème

Louant en son Paris sa jeunesse qui sème

En source non tarie : fleurs-vertu qui demeurent



Qui oublie son vieil âge et sous l'azur conquiert

En image de pierre où le soleil s'incruste :

La lumière qui veille à la paix des chaumières ?...

Revenants du travail ! Vous êtes en ses lustres !

lundi 1 mars 2021

SOUS VITRES D'AMOUR Poème du 1er Mars 2021


 




Paris Le1er Mars 2021


SOUS VITRES D'AMOUR


L'azur flamboyant nettoie vitres d'amour

Qui se déploient sous toits en transparence sainte

Quand à les teindre en joie il incite toujours

Au bel élancement d'une voix à atteindre



Quand le corps de Liberté s'abstient de tout miroir

Dans un cœur demeuré fécond en son histoire

Quand tous en férule se taisent tous les loirs

Que la fraternité assume sans leur moire



Pourtant que paix retorse allumée par l'azur

Fasse inverser leurs sens en détresse et consume

En une présence leur sommeil sans futur

Alors Soleil vainqueur tord leurs voix qui s'exhument



En rêves éveillés prodigués en pensées

Ou l'autre en écoute vient et les enguirlande

De sa forêt d'amour jusqu'à ce qu'ils descendent

De leur vain piédestal où ils dormaient assez



Et en leur puits d'errants lumière ressourcée :

En vertical airain à ces maisons qui luisent

S'épuise l'image d'ombre alors annexée

A poème avéré hors bruits qui l'amenuisent