dimanche 31 octobre 2021

Musique médiévale sur Spotify

 

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"TEMPS BRUTE MIENNE : JE TE COURBE EN L'INSTANT" ( avec un point sur HEIDEGGER) Poème du 31-10-2021


 



Paris Le 31-10-2021

Un Point Sur HEIDEGGER



TEMPS BRUTE MIENNE : JE TE COURBE EN L'INSTANT



Temps hirsute se met aux tables et reluit

Là mutant en aimé instant rendant affables

Aux couleurs d'automne les gens quand ils s'ennuient

Temps brute qui sonne – suspendu est aimable


N'oublions qu'il parcourt l'expansion infinie

D'étoiles qui courent à cheval sur grand vide

Lui concédons vitesse en lumière hors des nids

En bonne paresse c'est l'instant qui nous guide


L'anthropie malade de brûler dans les arbres

Ne tient cent décades qu'à ruer au roussi

Le vent en des souffles avale à ses soucis

Têtes des morts au trouble en ces temps qui la sabrent


Qui d' « être pour la mort » a tant sabré le libre

Et cassé songe en corps quand le beau vers y vibre -

Jouant de la « question » incendiant son bateau ?

Averse en cogito ? Paris n'y voit étau


Ami du poème – saches qu'il perd son temps -

Si au mètre il sème – qu'il le fasse en l'instant

Où vertical avance à contre-ciel – je pense

Et sans maître en les sens me pousse à vive danse


Et qui s'est bien cru maître en bon « berger de l'être »

Pour – en notre temps : mettre unique sol hors Humain

Qui – pauvre ombre – en foret : perdu – brille au paraître

Humain n'est effaré d'hiver : lumière en main

"Départage Du Temps" Poème du 17-10-2016 Dit sur SoundCloud le 31-10-2021

"CE QUE DIT LA FLEUR" Poème du 24-10-2021 Dit Le 31-10-2021

"L'INSTANT CONQUIS DE LA LONGUE PATIENCE" Poème du 17-06-2021 Dit sur SoundCloud le 31-10-2021

 

samedi 30 octobre 2021

Monteverdi : Les Vêpres de la Vierge (Leonardo Garcia Alarcon, Mariana F...

"Un Chant Pour Marche-Pied Vers Beauté D'Art Populaire" Poème du 30-10-2021





Paris Le 30-10-2021


UN CHANT POUR MARCHE-PIED VERS BEAUTÉ D'ART POPULAIRE



Vienne au pas du monde : marche-source qui sonde

Sens aux cœurs si ravis qu'ils aspirent la vie

A cet instant fleuri sans soupirs de Beauté

Qui s'y tend et sourit – attirant la Cité


Tout en pas non-hâtifs pour ces sons objectifs

Et en forme : sentis – vont au monde – incisifs -

Caracole en musique – hors-flux serré du fric :

Parole artistique contre tout un trafic


Chants alors nettoyés – médiocrité noyée -

Des vies vont plus braves vers le vrai contre enclave

Où qui veut les payer les plie à mots liés

Au désordre sans cause ou à l'ordre d'esclaves


Pour tout Humain qui pense hors de ces clous et lancent

Surtout en Misère – les sens à son écoute

En pensée qui serre sa richesse de routes

Il se sert des doutes mais rompt tout le silence


On soulève au monde ce qui restait enfermé

On sait qu'y abondent d'autres formes tramées

Pour le travail et l'art toutes issues des rêves

Qui pensés n'égarent les sens et les relèvent

 

"CE QUI ENCORE COMMENCE..." Poème du 29-10-2021


 



Paris Le 29-10-2021


QU'ICI ENCORE COMMENCE...



Que le verbe acte en chants comme en herbe des champs

Sème où – sauvage insiste et hors-cage résiste

L'être – du temps : vainqueur où lettres en essence

Aux vifs sens et au cœur cueillent fruits de présence


Chair – où l'instant se cale et trouve nos plaisirs

Où se sent cette escale où elle tend à loisir

Sa veine qu' aspire la ville et en retient

Son souffle où s'attirent en soir les meilleurs liens


Et sortie de la pluie – là : notre ville entame

Son vif corps dans la suie en cirant de bruits son âme

Près du marbre lustré un chœur de voix grésille

Et trouve tant d'attraits à son libre air qu'il brille


Alors en nuit vive de tous les rendez-vous

Ville ne nous esquive au corps où l'on se voue

Et prodigue à nos sens une joie si allègre

Qu'on voit qu'on la pense la sortie des temps aigres

"STRIKETOBER" Grèves Ouvrières aux Etats Unis

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-des-reseaux-sociaux/striketober-les-ouvriers-plantent-leur-pancarte-sur-les-reseaux?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OpyTMrM68scRS2XEgTLR8H8&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=688028#xtor=EPR-2-[LaLettre20102021]

jeudi 28 octobre 2021

"LES PETITS PHARES DE LA VILLE NOCTURNE ET LA TIARE DU SOLEIL" Poème du 28-10-2021


 




Paris Le 28-10-2021




LES PETITS PHARES DE LA VILLE NOCTURNE

ET LA TIARE DU SOLEIL



Les soldats lunaires en piliers qu'ils soustraient

Aux maisons alignées sur le jaune en sous-traits

Bâtissent horizon en éclairant la rue

Lunaires ont raison : tenir l'éveil qui rue


Leur veille ardente dure – En nuit jusqu'à l'aurore

Nous gardant de l'obscur – ils luisent protecteurs

Sue eux – gisant : noire encre : toits presque sans corps

Le ciel reste en cendres – poissant encore l'heure...


Vite – virant bleu voile – il pousse à l'or leurs lumières

Qui sourient en toile contrastée – aux couleurs

Lunaires s'y marient – intenses : ils y jouent

Puis leur temps apparie jour entre chien et loup


Flot d'yeux d'argent plus dense en fleuve au marbre gris

Et ciel pâle en rageant lance yeux d'or qui le prient

Sont-ce anges compagnons sur la pierre des murs ?

Vite ! Vite ! Rejoignons tout l'éveil d'azur !


Et d'un dernier regard – ces fixes petits phares

Autonomes – garent en trésor vif d'automne

Lumière en sa part d'or pour la ville en éveil

Du miel qui court aux murs – eux filent au sommeil

Et du ciel plein azur – lient maisons à leur tiare

Phares comme évanouis – non serviles : la sonnent

mercredi 27 octobre 2021

"SAISIE EN VEILLE" Poème du 28-10-2021


 




Paris Le 28-10-2021



SAISIE EN VEILLE



Chant de l'impondérable extrait du bel instant

Dans la mesure affable – à la beauté se tend

Tu vois : soir de jouvence s'égayer de hasard

Clair d'amis – s'avance : le doux temps de l'art


A passer par musique en lettres de plaisir

Vient – tension plastique en l'être du désir

Qu'y vive rencontre au subtile partage

Tout ce qui se raconte et se ravit hors-cages


Au temps de son lointain s'entend bien notre ville

Où jamais ne déteint l'instant non servile

Quand tu y vois son proche habiller en ses plis

Qui ne brille en poches – ce soir-là : tu n'oublies


C'est qu'encore se chante hors-temps qui s'apitoie :

Vie qui tend et enchante amis qui la tutoient

Vienne heure qui sente l'exil pris par misère

Sienne chaleur vante ville vainquant désert

mardi 26 octobre 2021

"ALLONS AVEC LE BASALTIQUE SILENCE" Poème du 27-10-2021


 




Paris Le 26-10-2021


ALLONS AVEC LE BASALTIQUE SILENCE


Fait d'éruptive histoire : basaltique silence

Surgit dans le vide le brûlant aux trous noirs

Et encore en sa lave incendie la présence

De tout bruyant médit sur la vive mémoire



Le plus précieux des mots roulant dans son silence

Est bien sérieux se moulant éruptif en son feu

Il est dans ces lieux calme aux cendres où il lance

Pierres de drame qui brûle phrases en jeux


Et il n'est pas guerre et il est toute la nature

Forgeant pour la terre pierres pour le futur

Pierre pour le silence et son feu en présence

Il est toute l'essence d'autre monde en patience


Vulcain son apologue tient son énergie

Du « Mont Analogue » d'où fleurit feu de langue

Très haut dans le silence où se fait une gangue

Pour monde lancé hors-vide où son souffle agit


Il faut taire en ce monde ce qui s'use en des mots

L'enfer de leurs rondes abuse de l'ombre en maux

Que le mot éruptif interrompe leur scène

S'il est bien incisif il rompra avec leur chaîne


En fin de compte il roule dans le vrai des cendres

Où la mémoire s'enroule en les bras de la Justice

Premier mouvement commence et fait rentrer en lice

Les foyers de lumière éclairant Misère aux antres


Puis levé dans l'obscur il passe en Liberté

Et au-dessus des murs en silence arrêté

Il va en vallée des ombres – enfumant mots sombres

Jusqu' à celui de tombe pour qui n'est pas du nombre


Celui qui va avec en un songe bavard

Enfonçant tout son bec à tuer tout le bel art

Enfumés : « sainte guerre » et « complices contraires »

Désignant ennemis jusqu'aux amis hors-coup


Basaltique silence à mettre fin à la musique insensée

Sait que ses maîtres ont faim de revoir un passé

Est-ce tintamarre prêt à brûler des humains ?

C'est guerre qu'ils veulent qu'on se fasse demain !

"LE MOMENT MATINAL D'UNE VIVE RAISON PARISIENNE" Poème du 26-10-2021





Paris Le 26-10-2021


LE MOMENT MATINAL D'UNE VIVE RAISON PARISIENNE



Ciel blanc – murs crème – arbres roussis – froid insistant

Mais là : enfants sur marbre : éclairs en rue - chantants

Là femmes se content toute une vie qui souffle

Paris d'âme où montent en ses bruits qui marouflent

Murs – ce fleuve où s'essuient yeux du monde baigné

Dans ce temps qui s'abreuve et se saoule gagné

Par Capital : épreuve en l'instant qui resserre

Le travail et toute œuvre au réveil hors de terre


Il suinte d'âme morte et ferre les saisons

Paris clame en aorte et artères : Raison

On y sent bien sortir des pensées qui se meuvent

Pour histoire bâtir et l'éclairer aux preuves

Qui déjà la sonnent en ses matins si pâles

D'automne où résonne sa trace en fière escale :


Parole vivace du proche au lointain liée

Que la ville ne glace ou fauche ou vient nier

Sa trace d'écume qui n'élague à ses bords

Sa place où s'exhument les vagues de son corps


S'entend sourdre en son vif cœur : passé incendié

Qu'ici à découdre boulevard de sa pierre

De Voltaire à Timbaud l'art a fait sa lumière

Qui éclaire au rabot tout son plan à travailler


Et ici – remûries en ciel : tâches d'azur

Qui marchent et sourient contre fiel d'un futur

Qui était dans le matin : maintenu dans le pâle

Mais Paris mis à nu : le destin ne s'y cale


Nous sentons l'incisif instant ici remuer

En couleurs et tons vifs où le Midi s'avance

Et dans la patience s'offre en Paris mué :

Miroir qui nous lance : doux teint presque en silence

 

lundi 25 octobre 2021

"Fragments De Poèmes Pour Le Désir" Poème du 26-10-2021




Paris Le 26-10-2021



FRAGMENTS DE POÈMES POUR LE DÉSIR



1)

Innocemment armé de ce silence où chantent

Pour une voix aimée mes sens en paix tramée

Je m'en vais dépouiller ma science qui se hante

De mots qui la rouillent sans flux de fleurs semer



2)

Cœur trempé à la nuit qui prend les fleurs d'azur

Souffle d' happer leurs bruits – Écris l'heure au futur



3)

JE en lettres tremblées : singulier univers

En ferme art non râblé est l'être au JEU de vers



4)

Qu'en épure de NOUS – Qu'un bel automne entame

En un vent qui les NOUE : Murs sonnant sans leur trame



5)

Terre ! Lance Océan-Ville pour lointains qui passent

Il perd : proche servile en miroir sans tain : trace

De cet espoir civil où moires se défont

A ne voir mécréants : tranquilles en ses fonds

 

"Encore Un Effort : Poètes De Brillance Vaine !" Poème du 26-10-2021


 




Paris Le 26-10-2021


ENCORE UN EFFORT : POÈTES DE BRILLANCE VAINE



Faut-il faire la guerre à tous bouffons du poème ?

Non ! Car là on y perd le souffle en notre temps

Eux d'ennui éprouvent en vide qui les tend

Ce miroir qui s'ouvre sur l'hydre où ils essaiment


En roulant dans les feux d'arène : faux amours

Entraînant dans leurs jeux prostitués : ce qui vente

En toute leur moire le vain songe qui court

Éberluant le savoir sans un vrai qui se sente


Mais lumière en leurs vies c'est leur air en brillance

Où toujours est envie le clinquant d'être lu

Pour une éternité dans livre qui ne pense

Jamais à la beauté si ivre d'être nue


Et surtout ne s'ouvrir à Misère que l'on broie

Ce serait lui offrir univers qui l'enchante

Or en leurs vers libres ou non – vrai il ne croient

Jamais pauvre qui vibre à la pensée qui chante

"Les Sens Au Chant De ce Qui Pense Le Poème" Poème du 26-10-2021


 




Paris Le 26-10-2021


LES SENS AU CHANT DANS CE QUI PENSE LE POÈME


« Poème » pleure et crie : Liberté pour sa veille !

Il sème heures qui prient la beauté « en sommeil »

Mais alors il ne voit sombrer tout l'élixir

De l'instant de sa voix encombrée de désirs


Calme au temps qui s'en va : le poème en musique

Recueille tout en tas ce qui sème - bien magique

En tension de tous mots : verbe si électrique

Dans son chant en rameaux qu'il s'anime : plastique


Variations où le silence – en musique – déplie

Modulations où lance en poème sens qui danse

Dans la vie en présence où s'entend ce qui pense

Sans adieux à tous sens et s'y tend sans un prix


Et l'instant sans décors ne brise ici les corps

Où pris en leurs accords risquent au vrai qui monte

En leur chair et leurs mains : leurs pensées pour ce port

Dans leurs vies pour demain passer – d'un sens qui sonde


Oser pour le bonheur écouter toutes voix

Qui – roses des heures – déroutent ce qui ferme

En voie qui écœure tous les sens : ce qui boit

Dans la vie d’âmes-sœurs – à monde ouvert sans terme

"Le Mouvement Qui S'Enroule En Source Trouve Le Poème" Poème du 25-10-2021


 




Paris Le 25-10-2021



LE MOUVEMENT QUI S'ENROULE EN SOURCE TROUVE LE POÈME



L'art impénitent prend source dans un poème

Où elle ne se tend en courses – sauf : mouvement

En avant dans l'écoute où ce qui perle et sème

Dans musique en route s'enroule en des aimants


Des rythmes jaillissent en taillant dans un sens

Qui se lime et se plisse aux voix en cœur qui baille :

Souffle d'où dérivent : timbres – couleurs qui lancent

La vie qui là n'esquive : aléas qui la taillent


Ce qui maille l'Ici : nid d'automne : bien vu

Tient – sonne et tant farcit en souvenirs : espérances

Que les murs-lumière les accueillent à nu

Pour prendre en bel air à la ville : leur essence


Remuent tant dans la nuit : sens qui goûtent et boivent

Que – tout proche – en reluit : l'inconnu partagé

Où – divisé : un chœur fuse sans qu'il déçoive :

Ville avisée au cœur que n'use l'encagé

"Départage Du Temps" Poème repris ce 26-10-2021


 




Texte repris ce 17/10/2016


DÉPARTAGE DU TEMPS



Dans ce qui fut douleur et...

Pesanteur

A lier plumes et armes

Et … Dans la nuit – grésilla éventé -

Grasseya encore en va-tout …

Fut terrifique

Jusqu'au feu des fascines !


Et … Tout à la gorge

Voulut – forge goulue – pétrifier

Ce qui – hors «  spitting-ruins »

Ne rentrait pas dans la mouise !...


Mais … Qui – gracile – hors-larmes

Et - spleen de pierre en deal -

Fit saigner comme Gorgone sans âme

Qui – de son utterance – ne fut plus calme

Métronome pour son règne en sex-appeal ?


Qui – sachant reflet laminé par l'étiage -

Cassa – rapetissa le miroir des âges ?



D'ailleurs Uranie ! Vous  n'embrouillez

La mémoire que d' un Narcisse

Comme en étang mouillé !

Vous êtes pour son livre

Sans grimoire

En nuit !


Or Il n'est ivre des étoiles

Et déchire les moires sanglantes

Où se hachaient les traces d'Humanité

Dont vous fîtes rouler

La calandre !


Qui – relâchant – retirant le feu du ciel

Pour le « pneuma » soufflant de

La liberté …

Calma sur terre lisse

D' incertitudes : son beau galop

Et vit en son luth

Ces vagues grosses

D'amplitude


Oui ! Vraiment … Jouant – jetant son dé

A mélanger – recoudre – cool – les courses humaines

On ne fait que ferrailler avec l'idée

Pour froids archanges qui leur somment dès lors

D'y manger tous leurs amens

Et font sauter les décors

Pour le pâle or

Sans sources pour l'étranger

Qui ici se perd en efforts

Qui s'oriente dans ces courses

Sans nulle bourse ou rente

Le voit cet autre comme lui perdu

Et il n'est bon apôtre

S'il n'est en voix

Pour prévoir ce qui pour eux deux

Leur est si ardu !


D'Uranie donc ou de cette Hélène

Onques ne sait qui fait sens

Quand passé à perdre haleine

S'est assez harnaché en ciel – terre et mer

Comme au ventre d'Oceano Nox !

On a mâché à son entre

Comme en boxe mécanique

Et toi – Hermes ! Tu n'es pas à la messe

Mais pour le poète – tu ne t'absentes

Et Uranie est à la fête

Quand Hélène

Elle voit près de toi :

Présente 

Elle amène le poète à la joie

Toute humaine dans

La musique !


Qu'il faille sonner rires et grâces

L'aède ne défaille à ne raisonner

En paraître pour aisé en monnaie

Railler Pâris et arraisonner ses traces


Qu'on les détache ces frasques

Et que les cœurs soufflant – du couchant

N'aient rancœurs si marouflés se masquent

Aux bâches et parapets les sons des chants


C'est bien qu'alors en ville sont arondes

Tenant paix en ciel et – si détachées

Elles vont en tant de kyrielles rondes

Si civiles pour en paix rattacher

« Ariel » de la « Tempête » dans le monde

Où se lance en fête : tête qui sonde !



N'a-ton pas bien vu le sans-prix

N'entend-on pas sens et mémoire

Pour chanter l'exil qui s'étrille

Quand « Hinterland » est sous la moire ?


Qu'on y cède et revient le chez-soi

Hors d'atteinte d'anciens pavois ...

Et n'est astreint pour tant de cendres

L'aède qui vient sans plus attendre !


On t'entendra avec des Pléiades

Tu chanteras autre cause que fable !


Quand le fileur d'étoiles hors de ses ombres

N'y voit liées ces voiles – plus il ne sombre

Il voit sa toile habillée par Éole

C'est qu'elle brille au nombre qui vole !


Oui sur cet étambot du temps sauvage -

Là – sans vague-à-l'âme – et en tangage -

Hors des antiennes qui font girouette

En lame à rabots – étranger ! Tiens tête ! 


En pays du bel Oceano-Nox

Tu es belle saillie pour l'équinoxe

L'aède en sait déjà sonner notre aurore

Qui aide à penser-chanter un coq fort !

samedi 23 octobre 2021

"CE QUE DIT LA FLEUR" Poème du 24-10-2021


 




Paris Le 24-10-2021



CE QUE DIT LA FLEUR



Raison est aux battants dans l'heure hors de tout oracle

Dont l'horizon attente à la fleur sans printemps

Qu'au moisi et au gel cœur ne glace en miracle

C'est qu'aux corps se perle : fleur au froid – résistant


Discours lâchent beauté si d'Humain ils l'arrachent

Pour ses désirs mâter – il en perd vives pensées

Toute fleur : cœur-printemps que lendemains ne gâchent

Est bien sœur de l'instant non réduit à passer


Qu'on y voie tous âges où mûrit aux sens : l'art

Que Muse y soit en cage où nourri en présence

Tout un souffle s'épuise – c'est nid sans fleurs ni phare

Hors chair et mains prises qu'art s'écœure d'un sens

mercredi 20 octobre 2021

"Fondu Enchaîné : DU CIEL A LA VILLE EN NUIT" Poème du 21-10-2021


 




Paris Le 21-10-2021


Fondu Enchaîné : DU CIEL A LA VILLE EN NUIT



Ciel blanc soudain débarre

Tout le sombre en rose

Quand fleur d'azur le pare

Il le fane et de l'or pose :


Au bout de l'horizon

Qui en argent le monte

Aux nuées qui sans raison

Ici font nuit et content

Au soudain vent d'espoir :

Ville entrée en éveil -

Puis se fondant en noir

Le ciel lui laisse veille


D'où d'elle voix d'humains -

Trafic soufflant encore -

Font musique en leurs corps

Buvant Paris aux mains -


Ville-lumières tend

Voitures dans ses yeux

Leur bal n'est sérieux

Se défilant du temps


Du ciel noir tient le vent

Ses à-coups n'épuisent

L'instant diamant gravant

Tout le temps de sa prise

"Pour Poème-Matin Qui Songe" Poème du 20-10-2021





Paris Le 20-10-2021

POUR POÈME-MATIN QUI SONGE


Qui marine au café sa fatigue et l'oublie

S'avine avec sa fée qui le pique et le plie

Au poème-matin et lève en cigarettes

Ce qui sème en mutins : sens pour pensées qui guettent


Et filent au jour gris sevré de suif en pluie

Pour bref chemin sans prix : le flux vif en clair songe

Traversant calmes voix où ville au monde plonge

Et en ce charme boit – habillée de son bruit


Bruit : travail ne ronge les lèvres partagées

Par trafic qui s'éponge à sa vie riche en rêves

Où de fruits en musique Humains non-encagés

En pensée fabrique ce bon jus de leur sève

 

Anton Webern - Kantate I op. 29 (1938-39) [vocal score]

mardi 19 octobre 2021

"Deux Enfants Et Un Chien Rescapés d'Une Guerre-Cataclysme" Poème du 20-10-2021


 




Paris Le 20-1O-2021

DEUX ENFANTS ET UN CHIEN RESCAPÉS D'UNE GUERRE-CATACLYSME


Chien sortant d'hécatombe est phare aboyant ruines

Insurgé des tombes l'enfant regarde et devine

Que rage de guerre tue la fidélité

D'humains qui la serrent que Prince veut mater


Chien devenu errant accompagne l'enfant

Il trouve conquérant bonne nourriture

Fillette solitaire excavée d'un grand mur

Les sait bien faire mais elle s'en défend


Or ils ont tout perdu dans un tel cataclysme

L'avenir est ardu sans plus d'êtres aimés

Ni amis ni parents dont fin est consommée :

Plus un appel garant d'une vie qui s'anime


Ils sont marqués d'un sceau ces êtres qui demeurent

Et c'est bien un grand saut aux abîmes en murs

Fillette enfant et chien laissés bien seuls ne meurent

S'ils trouvent en leurs liens de quoi tenir futur


Pour tout redécouvrir et manger subsister

Peuvent-ils se bâtir abri en ville hantée ?

Les enfants ne jouent plus – le chien qui sent les aide

Il creuse terre à nu et gratte dans la pierre

Il trouve des boîtes mais aussi des corps raides

Et la mort est si moite – enfants trouvent lumière


En un trou dans un mur : une torche allumée

En un autre ils assurent un p'tit abri durable

Avec le chien ils dénichent fromages en ramée

Puis de grands pains en miches rassis mais mangeables


Et bientôt découverts : radios et téléphones

Et le chien s'est ouvert terre en flot d'eau courante

Qu'il lape goulûment – elle est bien garante

D'une vie résistante – les enfants en rayonnent


Une radio fonctionne – ils savent bien là-bas

Leur ville est fantôme – miracle ! Le téléphone

Appelle le lointain – ne plus rester à bat

Ils restent non-atteints : un chien – deux enfants qui sonnent


Pour parents et amis ils réveillent le monde

En leurs vies est remis contre guerre qui gronde

Respect fidèle au temps d'enfants avec un chien

Résistance se tend hors l'atroce : en beaux liens

"LE CHANT POUR L'ERRANCE VIVIFIE" Poème du 19-10-2021


 




Paris Le 19-10-2021



LE CHANT POUR L'ERRANCE VIVIFIE



Le chant pour l'errance meurt-il au souvenir ?

Or quand-même il avance aux trous de la mémoire

Il creuse tout humain pour– clair – y ressurgir

Traçant en son chemin au pays : vif miroir


Là où il est haï – rêve humain évanoui

Casse toute musique en brève fin pour plainte

Où est mûr en saillie du noir l'exil en nuit

Mais ne perd au tragique en pensée fleur étreinte


Fuir son phare au lointain n'empêche qu'en éclairs

Sa douleur en atteint les couleurs qui habitent

Le monde en arc-en-ciels qui retrouvent le clair

En ondes réelles dont la belle heure hérite


Ce chant pour errance : paix hantant mal banal

Unit en sa présence : amis du temps des sources

Qui coulent – en tamis : tout l'humus qui se cale

En l'instant-semis où happées : fleurs au suc poussent


C'est tout un temps pris à nuit qu'exil prend en corps

Où l'Humain a appris l'origine d'aurore

Qui éclaire en demains l'obscur de tout destin

Et encore en nos mains tient matin non-éteint

lundi 18 octobre 2021

"1)Sortir de l'Utopie Négative 2) Tenir La Présence" Poème du 18-10-2021


 



Paris Le 18-10-2021



1)SORTIR DE L'UTOPIE NÉGATIVE


Du temps sans promesse nous sortons sans plus rage

Or y tient la tendresse où se tend le courage

De musique insurgée notre temps ne brise

Que le temps bien rangé hors-herbe vive en prise


Mais qu'attend-on d'une île où n'est vague à passer

Le souffle aux corps plie-t-il – prince liant leurs pensées

Or en un rythme tel que travail là abuse

Pensées en corps réels que prince taille et use



2)TENIR LA PRÉSENCE


Chant sorti du hasard de rencontre – il essaime

Attisé par bel art – contant ce qui s'y sème

En graines pour les fleurs : tout ce qui nous raccroche

Amis du droit au bonheur qui nous entraîne aux proches


En solidaire vie – nos liens font sa puissance

A tout désert ravie – se tient leur présence

Cherchant en l'horizon – dans cette nuit pluvieuse

Ce qui nous rend raison : la ville est si radieuse


L'instant où nous voulons

Voler au temps un libre

Désir – nous enroulons

Son charme où nos voix vibrent

dimanche 17 octobre 2021

"L'Océan de la Ville son état et son devenir : Paris" Le 17-10-2017

 





Paris Le 17-10-2021

Sur PARIS

L’OCÉAN DE LA VILE SON ÉTAT ET SON DEVENIR


L'océan de la ville a noyé les étoiles

Que d'azur il s'habille – en nuit il est creusé

Par feux et enseignes qui du cosmos le voilent

Les fleuves des rues baignent son flot envasé

De poussière qui suinte en pierre de son cours

De lumières ceintes ses rives chatoyantes

Sont en nuit des aimants attirant en atours

Un flux qui va tramant contre ombre âmes charmantes


Veine douce en traverse épousant profondeur

De ses bords se verse dans son ancienne histoire

Elle – ponts maintenus – lui reste comme miroir

De son corps tant tenu à sortir de laideur


Ses aires suspendues à de vitaux courants

Quand elles sont à nu réveillent sa mémoire

Qui rappelle des temps de chants si conquérants

Que de pierre s'entend tout un monde à revoir


Creuser cet océan où tempêtes ont soif

A force de néant composé sur Misère

Creuser afin qu'advienne aux temps qui la coiffent

Un chemin qui se tienne hors de leurs fonds déserts


Amer sel aujourd'hui si des vagues consument

Toute écume qui luit en desséchant ce corps

Or il a fait surface en ondes qui s'allument

Lumière-monde il trace aux flots un nouveau port

"Aphorismes En Poèmes Déchaînés - HISTOIRES EN CHANT D'ESPOIR " Poème du 17-10-2021


 


Paris Le 17-10-20221

Aphorismes En Poèmes Déchaînés En Liberté

HISTOIRES EN CHANT D'ESPOIR


Si le chant – en promesse

Incarcère l'instant

C'est qu'il est sans caresse

A y suspendre le temps


En l'instant sans rencontre

Où se tient chœur de voix

On sait si bien qu'il conte

En divers chemins : Voie


Vas et pousse ton chant

Dans la vie sans attente

Où Misère touchant

Tes désirs s'y présente


Qu'en l'instant importe

Le temps d'Humanité

Se meut hors les portes :

Histoire en liberté


Qu'on sente respirer

Au plus loin des rythmes

En la ville serrée :

Rumeur qui nous arrime


Gens nous indiffèrent

Et leurs vies nous vaut rien ?

L'ennui nous est enfer

Où nous nions leurs liens


Quand seul et sans amour

De l'Humain en partage

En niant tout son cours

Tout amour nous est rage


Pas d'Humains sans le rêve

Où est à leurs désirs

Mémoire et vie en sève

Où histoires se mirent


Histoire en le désir

Surmonte toute absence

En poème élixir

Qui la monte en présence


De l'amour on ne prie

De son histoire on garde

Au vif miroir sans prix

L'aimé(e) qui nous regarde


Si de vie disparue

L'Humain en corps brille

Au chemin qu'on a vu

Demain en lui décille


Que jamais à l'oubli

De l'Humain ne tienne

Un poème où se plie

Sa vie pour qu'il advienne


Pas d'adieu à la chair

Où l'Humain se cherche

Et Dieu ne nous est cher

Faisant voir qu'on y pèche


N'épouse pas en croix

La douleur sur ta route

Où cœur battant tu croies

Te sauver d'humains doutes


Mort n'est pas en chemin

Elle est bout de sa route

Prends la vie en tes mains

Ne croies qui t'en déroute


Aujourd'hui : sens obscur

Qui comme en nuit noire hante

Humains qui croient aux murs

Bloquant clarté qui chante


Mais que le monde s'ouvre

A misère et ne gronde

En guerre – il se retrouve

En liberté de rondes


Qu'on se voie en l'enfant

On sent bien qu'en nous veille

Histoire qui ne fend

Nos rêves en réveil


Où l'enfant dit pourquoi

Son éveil est soleil

Qui ne nous laisse cois

A ses sens qui réveillent


La présence d'amis

En un instant qui dure

A rendu en tamis :

Jus de vie en fruits mûrs

samedi 16 octobre 2021

"Toucher Plis De Lumière En Souffle De La Ville Tombée en Nuit" Poème du 17-10-2021




Paris Le 17-10-2021


TOUCHER PLIS DE LUMIÈRE EN SOUFFLE DE LA VILLE TOMBÉE EN NUIT



Voir ciel mordoré d'où le sang s'évanouit

Et boire à le serrer suc royal au bleu où sombre

Jour quand vin d'automne se tire en pleine nuit

Rouge espoir qui sonne dans murs les lignes d'ombre


Pâle chair où ses feux pavoisent ville ourlée

De voix en libre jeu là roulant sa bohème

D'égalité-poème où tous ses sens allés

En proches essaiment jusqu'à ses lointaines veines


La misère en échos ne lui est pas chaos

Car d'elle s'écoute et se sent nuit en la route

Où l'on voit l'étrangère entrer en ce halo

De belles lumières proches où perle froid doute


Vois ville sans souci grandir en ses chemins

Tout le passé assis dans ses mains qui déroulent

Son histoire en mutins dans l'instant pour demain

Si tient comme carmin ville en nuit qui tant moule


Où étrangers rendent en leurs places : lumières

Qui d'eux s'enrichissent en voix-cœurs où reluit

Ville où l'heure plisse en vibrant de terre entière

Gardant claire rumeur où son souffle s'appuie


 

jeudi 14 octobre 2021

"SOLEIL QUI DU LOINTAIN ET DU PROCHE EN MIROIR FAIT ÂME DE CHAIR VIVE " Poème du 14-10-2021


 




Paris Le 14-10-2021



SOLEIL QUI DU LOINTAIN ET DU PROCHE EN MIROIR

FAIT ÂME DE CHAIR VIVE



Soleil décageant de l'ombre : tout le souci

On souffle : dégorgeant l'ennui dans la patience

Dès que ses doux rayons quittent l'instant ici

On aspire leurs maillons des hauts murs en silence


On inspire en vertical ce qui chante lointain

Et mordant le banal on découvre le proche

Où respire étranger l'Humain où l'on atteint

Sur son cours non rangé lendemains qui ne fauchent


L'on cherche lumière n'échaudant le futur

Elle reste sur pierre qui tient en barricade

Latérale en boulevard où l'on boit à l'azur

Qui ne nous laisse avare en son or par rasades


Et passe dans nos yeux l'horizon éclairé

Pour un instant sérieux de raison pacifique

Où l'air froid qui nous prend lie charmante musique

A un temps où se rend sans ployer sa voie serrée


Si en nous cette heure ne vibre pour ailleurs

Quand le souffle en nos cœurs se crible de lumière

Il passe dans nos corps l'instant ensorceleur :

Au lointain brille encore une maison de pierre


Veille va commencer : patience sans souci

Où un miroir placé par soleil réverbère

En pierre platine tracée horizon saisi

Du soir qui patine lointain-proche qui serre


Vie sans souvenir est faillite d'avenir

Où creuse une scission entre lointain et proche

Sans lumière en passion et chant de devenir

Qui reste à transcrire dans nos temps qui s'ébauchent


Pour un moment où hasard se conjugue à l'art

En cité dont le phare en pensée arraisonne

En justice : beauté qui toujours sur départ

Se tend sans satiété : fil d'amour qui résonne


Or l'oubli de l'Humain casse les lendemains

Soleil d'automne aux mains tranche le monotone

Les couleurs rouilleront aux traces le chemin

Où de l'arbre écailleront les savoirs qui sonnent


Mais au vent au soleil ne se perd le miroir

De nos vies en veille jusqu'aux toutes plus fraîches

Lumières réfléchies où se garde en espoir

Ce qui n'a pas fléchi en instants qui se cherchent


Ce soir sorti d'azur on te prend tes raisons

Et au hasard du futur pour toutes saisons

Qu'on tranche pour nos vies aux sarments actuels

Sens où l'ennui sévit sans racine réelle


C'est encore lumière entrant dans tous les sols

Quand vent – pluie sévère y trouvent bien sa musique

Le sombre est dans nos cœurs où l'ennui – sans école

Voit ombre qui écœure en nuit où rêves passent


Amour en complainte sans leur soleil pour tous

Ombres d'ombre sainte sans veille qui réveille

Les corps s'en font guerre et mettent leurs pieds aux fers

Pour miroir où se terre Éros en sa secousse


Et si la mort poursuit leurs plaisirs sans clarté

C'est qu'ils ne voient qu'en nuit leurs désirs fusionnels

Se croient seuls au monde qu’ils voient non-fraternel

Haïssant toute ronde où soleil est compté


Or du proche au lointain ils ne voient que désert

Et péché pour destin : leur chair est un enfer

Qu'ils ne croient en prière ils maudissent quand-même

Ceux qui portent leur pierre en l'infini et s'aiment


Or il n'y a nulle clef pour porte de l'aimer

Seul soleil fait s'appeler miroir à l'infini

De tout autre où lier toute ombre à son séjour

Où se plaisent désirs se sentant – même hors-nid


Jeu où proche et lointain se conjuguent sans-cesse

Jusqu'à ce que naisse atteint le plaisir qui ne laisse

A la mort et au sombre espoir en vive chair

Qui âme sent ne tombe en vide qui la serre

"LE TEMPS DU PLONGEON AU TRAVAIL ET TOUT LE SOLEIL VIENT L'IGNORANT" Poème du 15-10-2021





Paris Le 15-10-2021

Brasserie « Les Ogres »


LE TEMPS DU PLONGEON AU TRAVAIL ET TOUT LE SOLEIL VIENT EN L'IGNORANT


7h15mn

Camionnettes camions

Filent rue et boulevard

Ville n'en n'est avare

Ils avalent lampions


7h50

Leur trafic diminue

Et les lampions s'éteignent

Boulevard – murs à nu

Sort l'obscur au blanc peigne


8h10mn

L'horizon-ciel rougit

Sur un bleu d'azur pâle

Gicle arroseuse en sale

Boulevard en trafic vagit


8h15mn

Le bar-tabacs : ouvert

Enfants aux mains des mères

Babillent pour l'école

Travail tait la parole


Pierre sur toits s'allume

Soleil prend rendez-vous

Et la ville s'avoue

Hors des rêves de lune


8h30mn

Derrière filets d'arbres

L'ardoise – d'or se marbre

Où les toits sont filés

Par la lumière hâlée


8h39mn

Des passantes s'attablent

Et il en vient d'autres

Qui est le seul apôtre

A les lier en fable


8h45mn

Fracas : camion-poubelle

Enfourne bois d'armoire

8h50mn

Trafic se fait la belle

Travail va tout le boire


8h55mn

Se raconte santé

Se racontent soucis

On prend la liberté

De partager ici


9h00mn

Ce qui sort des murs

Où le travail s'écrit

C'est la lumière azur

Où le soleil s'inscrit


9h05mn

Trafic en fin de train

Ville perd son entrain

Ici partage échauffe

Du froid sec se sent sauf


9h1Omn

Dernier ballet-vélos :

Vont se jeter à l'eau

Du travail qui attend

Où la ville se tend

Au réveil dans ses murs

Tant-pis pour bel azur


9h15mn

Le dernier bal pressé...

Et... Voitures : passées...