Paris Le 3-09-2021
QUE JUSTICE ET PAIX SOURDENT D'ABÎME : EN LUMIÈRE
Si la guerre aujourd'hui au pis aller des crimes
N'est plus juste en sa nuit trimballée par son sens
Reste qu'éclairs et foudre : justice touche abîmes
D'où la paix fait sourdre lumière en tous nos sens
Vie ! Remonte la mort ! Qu'insurrection des corps
Trouve tous ses accords qui du temps ressurgissent
En ces instants ravis à ses tristes décors
Car l'entraide y sévit quoique mors la régisse
La patience du bœuf n'a aucune limite
Mais elle pourrit « l’œuf de cent ans » s'il promet tout
Aux avaleurs du temps – elle empêche qu'habite
En leur cale l'instant nourri par le bon goût
Soumis à leurs rythmes le travail est labeur
Est de mise la trime hors la pensée qui vaille
En rime avec amour sans sueur ni douleurs
Révolte en son séjour en est longue bataille
Et guerre est à son ton niant pensées et mains
Avec tous ses matons viles cassant demain
Mais qui veut encore art sans poisse de machine
Marque bien en écart corps qui s'en désarriment
Le capital serré veut tant et tant briser
En tout étal ferré le temps d'initiative
Qu'il ne le raccorde qu'aux esclaves qui suivent
Pour mettre à ses cordes voix d'égaux à raser
Et en tous les pays princes l'ont si servi
Que partout si haïe la Justice s'embrume
L'ouvrier paye en obscur la guerre ravie
Pour monde lié en murs – qu'il les lève – creuse – allume !
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