Paris Le 28-10-2021
LES PETITS PHARES DE LA VILLE NOCTURNE
ET LA TIARE DU SOLEIL
Les soldats lunaires en piliers qu'ils soustraient
Aux maisons alignées sur le jaune en sous-traits
Bâtissent horizon en éclairant la rue
Lunaires ont raison : tenir l'éveil qui rue
Leur veille ardente dure – En nuit jusqu'à l'aurore
Nous gardant de l'obscur – ils luisent protecteurs
Sue eux – gisant : noire encre : toits presque sans corps
Le ciel reste en cendres – poissant encore l'heure...
Vite – virant bleu voile – il pousse à l'or leurs lumières
Qui sourient en toile contrastée – aux couleurs
Lunaires s'y marient – intenses : ils y jouent
Puis leur temps apparie jour entre chien et loup
Flot d'yeux d'argent plus dense en fleuve au marbre gris
Et ciel pâle en rageant lance yeux d'or qui le prient
Sont-ce anges compagnons sur la pierre des murs ?
Vite ! Vite ! Rejoignons tout l'éveil d'azur !
Et d'un dernier regard – ces fixes petits phares
Autonomes – garent en trésor vif d'automne
Lumière en sa part d'or pour la ville en éveil
Du miel qui court aux murs – eux filent au sommeil
Et du ciel plein azur – lient maisons à leur tiare
Phares comme évanouis – non serviles : la sonnent
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