Le 17/11/2017
DANS L'OR DE TA CHEVELURE
LE DÉCOR SE FEND
Dans l'or de ta chevelure
la rue d'aurore en tes
murs
couve le gris d'automne
qui ouvre aux cris qui
dissonent
dans cette ruée de guerre
pour des suées et des
fers
Prends patience en paix O
Ville !
Rends lumière non servile
contre l'épée qui
rouille
dans un amour qui se
souille
entre l'amer mors aux
dents
Dans cette équerre du
temps
tes paupières remuent
vite !
Ville ! Que ta pierre
évite
de verser en charme ému
tes armes et ta vertu
comme dame qu'on insulte
parce qu'au drame elle
n'exulte
en écho si perverti
pour tout ce vif qui n'est
pas dit !
L'incisif espoir
tranquille
qui – là – se dessine
en mille
fleurs d'arc-en-ciel si
magique
qu'heure de fiel sans
musique
autre que le bruit des
cliques
ne l'emporte en bris
tragiques !
Son calme temps de Midi
s'étend à l'âme qui dit
pour charme qui n’incendie
ce qui se slame en édits !
Mais qu'en petite fleur
vive
un rien de bonheur ne
s'esquive
pour gens qui s'usent
encore
abusés dans des accords
où l'argent mine leurs
corps
si dérangeants dans le
décor !
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