Le 3-02-2020
LA MORT DE L'ARTIFICE
Quand jusqu'à ta chair te
creuse l'artificiel
Tu cesses d'être avec
l'indien des calumets
Une pieuse prière te
cloue à ton ciel
Et tu casses le lien qu'il
t'avait allumé :
La diagonale lancée à
ton horizon...
Guerre avec les lacets
défaits de ta raison :
C'est l'apparaître nié
de ton grand chemin
Du biais de l'être que tu
ne tiens dans tes mains
Et qu'il te faille tanser
notre terre entière
C'est que tu auras laissé
tomber sa lumière...
Quand ses saillies en
trombe – dansant sous ton toit -
Abondent en outils –
Saisis-les pour ton droit
Alors tu peux chanter
l'amour en ton domaine
Et la paix plus hantée
par la mort – en tes chants
Refleurira et lancera
d'autres hymens
Que des amis feront éclore
dans leurs chants
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