Le 26-06-2018
LE BALLON S'EST PERDU AVEC
LE SOLEIL
Entre tous les arbres
bousculés par le vent
l'ombre hésite – soleil
vite en lame platine
s'inocule marbré dans
l'âme sous auvent
souvent habité par cet
astre qui lutine
Corne veille en la sauvage
circulation -
Du silence un bel hommage
instruit le poème
quand l'ombre sans plus
rage – sans plus de tension
en paysage urbain – ne
lui fait anathème
Or où s'interrompt la
furia du ballon rond
la feria des paroles
doucement se calme...
Le temps du soir
s'orchestre dans un nouveau bond
Alors jeunesse partage
espoirs sans un drame
Voilà qu'à ce moment où
s'affaisse le jour
les amants caressent le
soir hors de leurs maux
comme s'il était là
affirmé que toujours
n'est à décevoir le
tramé de leurs fins mots