dimanche 29 septembre 2019
La Chair A Poème Ouvre A l'Infini de l'Amour Dans Le Monde Fini
La 29-09-2019
La Chair A Poème Ouvre
Sur L'Infini De l'Amour Dans Le Monde Fini
La chair à poème tenant
temps suspendu
Dans l'air de ceux qui
s'aiment – toujours déracine
L'arbre à promesses –
en savoir qui lui est du
Son espoir jamais – en
tempête ne s'abîme
Et qui lui mène la guerre
toujours se perd
Dans une vie vide de
doutes sur ses routes -
Ne décidant rien d'autre
que de mettre aux fers
Ce cœur sans-cesse neuf
qui toujours le déroute
On apprend rien du désir
sans amour qui tienne
Et lui être fidèle c'est
volonté tendue
Sur toutes les embuches –
comme une fontaine
Ruisselante même dans des
déserts perdus
Car nul poème n'advient
sans son bruissement
Qui allume le monde dans
ces eaux toujours vives
L'Humain dans ses rondes
révoltées récidive
Il n'attend rien de la
promesse qui toujours ment
Quant au vague-à-l'âme
il nie l'Humanité
Et force amour transi
n'implique aucune beauté
vendredi 27 septembre 2019
Aux Bas Côtés du Temps
Le 27-09-2019
AUX BAS CÔTES DU TEMPS
A l'endroit du vide :
tête à queue de l'instant
Qui se décide au droit de
fête pour poème
A rouler vite sur les bas
côtés du temps
Et moule pierres et fleurs lovées en je t'aime
La résistance l'appelle
en chorus de voix
L'intense quitus pour
l'éternité la scelle
A la liberté qui coule
pour un fleuve roi
Qui l'abreuve et le saoule pour qu'il monte en selle
Se laver de la sève
d'ombre en plein soleil
N'entraver les rêves pour
une pleine veille
Tenir le bord à bord sur
un monde en détresse
Qu'abonde en corps à
corps le tir de la tendresse
mercredi 25 septembre 2019
POINT FIXE ET LIGNES DE MOUVANCE
Le 25-09-2019
POINT FIXE ET LIGNES DE
MOUVANCE
Oui : Que la momie de
tout temps le cœur m'arrache
Et me soit impartie pour
me ressusciter
Dans les lambeaux du temps
où souffle la beauté
Je ne tends qu'à
l'instant où elle s'en rattache
Et je saisirai des
morceaux d'éternité
Qui comme fleurs vives
restent toujours prolixes
Sur les rives d'un grand
monde – sans me hâter
Pour qu'autour – fine
ronde me rende un point fixe
Car je te tiens ici :
solide mélopée
Pour aller danser dans
l'orbite de la paix
D'être Lancelot avec
chevalière épée
Nulle vraie Guenièvre ne
me viendra happer
Allez ! Mettez vous à
danser mes jolies fées
Folie féconde si elle
vous rend justice :
Poésie est votre onde qui
vient parafer
Toute ligne où abonde un
bonheur non factice
Que toi suzerain de la
mort en poids si lourd
Ne puisse si longtemps
orchestrer la misère
Tu le sais – il n'y a
plus de fée dans tes cours
Tu n'aspires que mauvais
vent dans ton désert
O Faites que raison
s'harmonise avec cœur
Laissez chanter dans la
robe du vent d'automne
Toutes les couleurs d'un
nouveau temps qui résonne
Poètes ! Ne lâchez
poids de votre ferveur
Je te le dis : Amie
de tous nos jours sans fin :
Le temps se suspend à ta
corne de révolte
Pure tendresse n'est borne
pour ta récolte
Tu verras : ton désir
est à ton corps grand faim
lundi 23 septembre 2019
samedi 21 septembre 2019
jeudi 19 septembre 2019
FORÇAGE DE LA TRISTESSE PAR L’UNITÉ D’ÉCUME ET D'AZUR
Le 19-09-2019
Forçage de la tristesse
par l'unité d'écume et d'azur
Dans l'océan de la
tristesse
Des vagues rugissant bien
haut
Qui la surmontent de
hardiesse
Et font gicler toutes les
eaux
Des profondeurs en forte
écume
Que soleil sur roches
exhume
En éclats de vive platine
Précieuse incisice et
mutine
Sur notre temps qui se
suspend
A l'aurée des ports et
des rives
Pas de grain – l'instant
se répand
En diagonale décisive
Et c'est la porte de
l'espoir
Que joie emporte vers le
soir
Lors l'incendie de
l'horizon
Qui nous mouille de ses
brûlures
Et sur vaste étendue les
sciures
Mélange avec tous ses
tisons...
C'est le disque d'or
aveuglant
Qui s'y plonge tout en
sanglant
Toutes visions pour le
futur
En blanc d'écume et rouge
azur
mercredi 18 septembre 2019
lundi 16 septembre 2019
vendredi 13 septembre 2019
ELLE A LA FONTAINE LUMINEUSE D'INSTANTS
Le 13-09-2019
ELLE A LA FONTAINE
LUMINEUSE D'INSTANTS
Si battant fin nœud des
nuages dans l'amour
Votre vibrant soleil s'y
ébroue le dénouant
Alors vous creuserez toute
ombre en son séjour
Et de la lumière – vous
trouverez l'allant
Vous voulez être innocent
dans votre savoir
Ne le sanglez vraiment
d'aucune promesse
Quand son baiser comme le
vent reste à surseoir
Armez le pour elle d'une
fine caresse
Quand une fenêtre
d'argent s'ouvre au ciel nocturne
Ne la négligez pas :
elle fondrait en oracle
Appuyez-vous alors sur son
ressort immune
Elle s'ouvrira et vous
mettra au pinacle
Nuit en Ville océan –
point ne brille d'étoile ...
Il y en a une : la
fontaine d'instants
Tissant vos yeux
d'éclairs comme dans une toile
Qui est un lieu
emportant-volant tout votre temps
Elle est aussi vague
d'écume qui vous porte
Et sourit de mille sables
à votre porte...
Qui nourrit – allume
cent vents et vous amène
Au vrai tourbillon du
désir qui vous entraîne ?
samedi 7 septembre 2019
vendredi 6 septembre 2019
LA TENSION DES MOTS DANS L'INSTANT DU PENSER-MONDE
Le 7-09-2019
LA TENSION DES MOTS DANS
L'INSTANT DU PENSER-MONDE
Penser monde – son
archipel de sensations
Brasser les ondes et les
pelures des choses
Attraper l'inconnu et ses
métamorphoses
C'est nous mettre à nu
pour nous drapper d'attraction
Et – de la tension des
mots – nous mettre à danser
Avec la respiration
scandant au pinacle
La levée verticale
d'instants embrassés
Avec la porte du temps
leur faisant obstacle
Faisant chuter en douve :
promesse finie -
L'uppercut de tendresse
ouvre l'horizontale
A l'urgence de sauts vers
le bel infini
En tenseur de masse au
croisement de l'égal
Quand tu auras dit ton nom
– ô Liberté libre
Ce sera enjeu pour toi que
tu brilles
Ainsi l'évènement
trouvera son calibre
De grand bouleversement si
neuf dans sa vrille
SOLEIL DES CŒURS ENTIERS
Le 6-09-2019
Soleil des Coeurs Entiers
1) Au soupir de ton temps
– tu t'adjoindras l'azur
Où fermente le soir en
dragées de nuages
Des mots en aporie –
aspirant au futur
Tu arrêtes l'instant
fixant un paysage
2) Figure
dansante entre arbres et murs
Au fil de ta lumière –
tu viens caresser
Nos peaux et inaugures la
soif la plus pure
De tendresse subtile au
parfum de Circé
3)
Ecarte la barrière de la solitude
Partageant entière notre
sollicitude
Soleil des cœurs entiers
– on voit ton horizon
Se mettre en or de veille
afin que l'on saisisse
Encore ton trésor allumer
en tison
L'ombre qui nous enveloppe
et le jour détisse
4) O Passe sur le
proche : éclat vif du lointain
Et dissous incisif le long
pâle sans teint
En laissant rayonner le
châle de la nuit
Pour qu'il ne baillonne ou
fauche l'instant qui luit
Réenchante le soir au
miroir opalin
De ta disparition en ta
robe de lin
mercredi 4 septembre 2019
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