dimanche 29 septembre 2019

EN MARCHE VERS LA FIN DE CE MONDE

La Chair A Poème Ouvre A l'Infini de l'Amour Dans Le Monde Fini





La 29-09-2019

La Chair A Poème Ouvre Sur L'Infini De l'Amour Dans Le Monde Fini


La chair à poème tenant temps suspendu
Dans l'air de ceux qui s'aiment – toujours déracine
L'arbre à promesses – en savoir qui lui est du
Son espoir jamais – en tempête ne s'abîme


Et qui lui mène la guerre toujours se perd
Dans une vie vide de doutes sur ses routes -
Ne décidant rien d'autre que de mettre aux fers
Ce cœur sans-cesse neuf qui toujours le déroute


On apprend rien du désir sans amour qui tienne
Et lui être fidèle c'est volonté tendue
Sur toutes les embuches – comme une fontaine
Ruisselante même dans des déserts perdus


Car nul poème n'advient sans son bruissement
Qui allume le monde dans ces eaux toujours vives
L'Humain dans ses rondes révoltées récidive
Il n'attend rien de la promesse qui toujours ment


Quant au vague-à-l'âme il nie l'Humanité

Et force amour transi n'implique aucune beauté

Emerson String Quartet: Shostakovich, Op. 144 No. 15 in E flat minor (1974)

vendredi 27 septembre 2019

GIEC : Le climat survivra-t-il au capitalisme ? Jouzel & Larrouturou [EN...

Aux Bas Côtés du Temps





Le 27-09-2019

AUX BAS CÔTES DU TEMPS





A l'endroit du vide : tête à queue de l'instant
Qui se décide au droit de fête pour poème
A rouler vite sur les bas côtés du temps
Et moule pierres et fleurs lovées en je t'aime


La résistance l'appelle en chorus de voix
L'intense quitus pour l'éternité la scelle
A la liberté qui coule pour un fleuve roi
Qui l'abreuve et le saoule pour qu'il monte en selle 

Se laver de la sève d'ombre en plein soleil
N'entraver les rêves pour une pleine veille
Tenir le bord à bord sur un monde en détresse

Qu'abonde en corps à corps le tir de la tendresse

mercredi 25 septembre 2019

POINT FIXE ET LIGNES DE MOUVANCE





Le 25-09-2019

POINT FIXE ET LIGNES DE MOUVANCE


Oui : Que la momie de tout temps le cœur m'arrache
Et me soit impartie pour me ressusciter
Dans les lambeaux du temps où souffle la beauté
Je ne tends qu'à l'instant où elle s'en rattache


Et je saisirai des morceaux d'éternité
Qui comme fleurs vives restent toujours prolixes
Sur les rives d'un grand monde – sans me hâter
Pour qu'autour – fine ronde me rende un point fixe



Car je te tiens ici : solide mélopée
Pour aller danser dans l'orbite de la paix
D'être Lancelot avec chevalière épée
Nulle vraie Guenièvre ne me viendra happer


Allez ! Mettez vous à danser mes jolies fées
Folie féconde si elle vous rend justice :
Poésie est votre onde qui vient parafer
Toute ligne où abonde un bonheur non factice


Que toi suzerain de la mort en poids si lourd
Ne puisse si longtemps orchestrer la misère
Tu le sais – il n'y a plus de fée dans tes cours
Tu n'aspires que mauvais vent dans ton désert


O Faites que raison s'harmonise avec cœur
Laissez chanter dans la robe du vent d'automne
Toutes les couleurs d'un nouveau temps qui résonne
Poètes ! Ne lâchez poids de votre ferveur


Je te le dis : Amie de tous nos jours sans fin :
Le temps se suspend à ta corne de révolte
Pure tendresse n'est borne pour ta récolte

Tu verras : ton désir est à ton corps grand faim

jeudi 19 septembre 2019

FORÇAGE DE LA TRISTESSE PAR L’UNITÉ D’ÉCUME ET D'AZUR





Le 19-09-2019


Forçage de la tristesse par l'unité d'écume et d'azur


Dans l'océan de la tristesse
Des vagues rugissant bien haut
Qui la surmontent de hardiesse
Et font gicler toutes les eaux
Des profondeurs en forte écume
Que soleil sur roches exhume
En éclats de vive platine
Précieuse incisice et mutine
Sur notre temps qui se suspend
A l'aurée des ports et des rives
Pas de grain – l'instant se répand
En diagonale décisive
Et c'est la porte de l'espoir
Que joie emporte vers le soir
Lors l'incendie de l'horizon
Qui nous mouille de ses brûlures
Et sur vaste étendue les sciures
Mélange avec tous ses tisons...
C'est le disque d'or aveuglant
Qui s'y plonge tout en sanglant
Toutes visions pour le futur

En blanc d'écume et rouge azur

vendredi 13 septembre 2019

ELLE A LA FONTAINE LUMINEUSE D'INSTANTS




Le 13-09-2019

ELLE A LA FONTAINE LUMINEUSE D'INSTANTS


Si battant fin nœud des nuages dans l'amour
Votre vibrant soleil s'y ébroue le dénouant
Alors vous creuserez toute ombre en son séjour
Et de la lumière – vous trouverez l'allant

Vous voulez être innocent dans votre savoir
Ne le sanglez vraiment d'aucune promesse
Quand son baiser comme le vent reste à surseoir
Armez le pour elle d'une fine caresse

Quand une fenêtre d'argent s'ouvre au ciel nocturne
Ne la négligez pas : elle fondrait en oracle
Appuyez-vous alors sur son ressort immune
Elle s'ouvrira et vous mettra au pinacle

Nuit en Ville océan – point ne brille d'étoile ...
Il y en a une : la fontaine d'instants
Tissant vos yeux d'éclairs comme dans une toile
Qui est un lieu emportant-volant tout votre temps

Elle est aussi vague d'écume qui vous porte
Et sourit de mille sables à votre porte...

Qui nourrit – allume cent vents et vous amène

Au vrai tourbillon du désir qui vous entraîne ?

vendredi 6 septembre 2019

LA TENSION DES MOTS DANS L'INSTANT DU PENSER-MONDE






Le 7-09-2019



LA TENSION DES MOTS DANS L'INSTANT DU PENSER-MONDE


Penser monde – son archipel de sensations
Brasser les ondes et les pelures des choses
Attraper l'inconnu et ses métamorphoses
C'est nous mettre à nu pour nous drapper d'attraction

Et – de la tension des mots – nous mettre à danser
Avec la respiration scandant au pinacle
La levée verticale d'instants embrassés
Avec la porte du temps leur faisant obstacle

Faisant chuter en douve : promesse finie -
L'uppercut de tendresse ouvre l'horizontale
A l'urgence de sauts vers le bel infini
En tenseur de masse au croisement de l'égal

Quand tu auras dit ton nom – ô Liberté libre
Ce sera enjeu pour toi que tu brilles
Ainsi l'évènement trouvera son calibre

De grand bouleversement si neuf dans sa vrille

SOLEIL DES CŒURS ENTIERS




Le 6-09-2019

Soleil des Coeurs Entiers



1) Au soupir de ton temps – tu t'adjoindras l'azur
Où fermente le soir en dragées de nuages
Des mots en aporie – aspirant au futur
Tu arrêtes l'instant fixant un paysage


2) Figure dansante entre arbres et murs
Au fil de ta lumière – tu viens caresser
Nos peaux et inaugures la soif la plus pure
De tendresse subtile au parfum de Circé

3) Ecarte la barrière de la solitude
Partageant entière notre sollicitude
Soleil des cœurs entiers – on voit ton horizon
Se mettre en or de veille afin que l'on saisisse
Encore ton trésor allumer en tison
L'ombre qui nous enveloppe et le jour détisse


4) O Passe sur le proche : éclat vif du lointain
Et dissous incisif le long pâle sans teint
En laissant rayonner le châle de la nuit
Pour qu'il ne baillonne ou fauche l'instant qui luit

Réenchante le soir au miroir opalin

De ta disparition en ta robe de lin