samedi 28 mars 2020

LE TEMPS DE LA CLEPSYDRE S’ÉTEND JUSQU’À L'ESPOIR PORTABLE DANS LES ROSES





Le 29-03-2020


LE TEMPS DE LA CLEPSYDRE S’ÉTEND A L’ESPOIR PORTABLE JUSQUE DANS LES ROSES


Quant au charme du soir – Ici tu apprendras
Que l'âme à s'y asseoir épousera lumière...
Ce mystérieux cours des choses – tu franchiras -
Sourd à la promesse suspendue à l'hier



Et tu avanceras dans l'appui de l'instant
Car des voix qui marchent et s'essuient au printemps
De leurs oreilles accrochées d'espoir portable
Voient comme oiseaux la veille décrochée du sable



A ces traces de solitudes dispersées
Qui n'attendent plus que ce grand mal ait cessé
Déchirant le mou du banal – leurs voix s'imposent :

Chants d'horizontales vivifiées par les roses  

Vladimir Vissotski "Chasse au loup"

Carola Bauckholt - Atempause (for orchestra) (2001)

Brian Ferneyhough - Les Froissements des Ailes de Gabriel (for ensemble)...

vendredi 27 mars 2020

ARRACHER DE LA CITE MISE A NU L'ATTACHE DE BEAUTE QUE L'ON A BUE




Le 27-03-2020



ARRACHER DE LA CITE MISE A NU
L'ATTACHE DE BEAUTÉ QUE L'ON A BUE


Tendre le silence en la pollinisation
Et du cri de l'enfance prendre la tension
De la bleuité où remue – dansante école :
La pensée en beauté nue lancée par Éole


Oracle des oiseaux suspendus aux bourgeons
Clamant en réseaux l'étendue de la jeunesse
Qui file la caresse du jour en surgeons
Où renaissent à leur tour nos mille tendresses


De nos solitudes – bois en ville l'écho...
Qu'il ne soit multitude en bruits – cela habille
La rumeur de silence avec l'idée d'égaux

Qui sidèrent tous murs avant la nuit et brillent

mercredi 25 mars 2020

UN CONSEIL SCIENTIFIQUE CORROMPU ! A PROPOS DU CORONAVIRUS

Collectif feignasse
 
Collectif des sans emploi, chômeurs, précaires, et tous ceux qui sont privés de moyen d’existence... feignasse[AT]riseup.net

UN CONSEIL SCIENTIFIQUE CORROMPU ?..

Publié le 25 Mars 2020 par Collectif Feignasse

Le fameux conseil scientifique du gouvernement, composé de onze spécialistes, dont le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat, qui a refusé de tester la chloroquine dans un large essai clinique officiel.
Pour se justifier, il avait invoqué des « problèmes d’interactions médicamenteuses avec d’autres traitements chez des patients en réanimation, et l’existence d’effets secondaires de la chloroquine ». Certes il y a des effets secondaires graves si on ne respecte pas la posologie, mais c’est un médicament qui a largement été utilisé.
En fait, le Pr Yazdanpanah voulait privilégier deux autres médicaments :
le Remdesivir, un anti-viral qui n’est pas encore commercialisé, du laboratoire Gilead ;
le Kelatra (seul ou avec de l’interferon bêta), un anti-VIH du laboratoire Abbott Laboratories (AbbVie), ces laboratoires sont tous de grosses entreprises américaines.
Pourquoi ? Le Pr Yazdanpanah est rémunéré par Gilead et AbbVie… ainsi que par d'autres compagnies pharmaceutiques, dont il est membre du CA. Il est à la tête d’un groupement mondial de recherche autour des maladies infectieuses, consortium de financeurs internationaux, le GloPID-R, dont fait partie l'Institut Pasteur.
Voilà un homme qui a quelques conflits d’intérêt, mais que les autorités ont choisi d’écouter, lui que la macronie a chargé d'aller diffuser la "vérité" sur toutes les chaines d'infos.
Il faudrait creuser sur les dix autres membres de ce conseil. Bruno Lina dirige un laboratoire associé à l'Institut Pasteur et Simon Cauchemez est chercheur à l’Institut Pasteur...
On comprend mieux pourquoi le Pr Didier Raoult, expert mondialement reconnu en matière de maladies infectieuses, a claqué la porte de ce conseil contestable.


DIDIER RAOULT CLAQUE LA PORTE
DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE MACRON
Le patron de l’IHU Méditerranée Infection a bravé l’opinion majoritaire de ses pairs en ouvrant son établissement au dépistage massif du Covid-19 et au traitement à l’hydroxychloroquine « des malades fébriles ». Plusieurs centaines de Marseillais font encore la queue devant l’institut ce mardi.
La rupture est cette fois consommée entre Didier Raoult et le gouvernement : « Je ne participe plus au Conseil scientifique réuni autour d’Emmanuel Macron » a annoncé ce mardi matin aux Échos le patron iconoclaste de l’IHU Méditerranée Infection. En désaccord depuis des semaines avec la politique de confinement qu’il qualifie de moyenâgeuse, il martèle qu’il faut des moyens de dépistages massifs à l’échelle nationale pour détecter les cas suspects, isoler et traiter les patients positifs. Comme en Corée du Sud : le pays a fait état lundi du plus faible nombre de nouveaux cas quotidiens de contamination au coronavirus depuis fin février et alimente désormais l’espoir d’un contrôle de l’épidémie.
Au total, depuis le premier cas d’infection le 20 janvier, seules 8.961 personnes ont été contaminées dans le pays qui n’a déploré que 110 décès, soit un taux de létalité légèrement supérieur à 1 %. Et le 13 mars, les autorités ont fait savoir que le pays, pourtant le deuxième le plus touché après la Chine en Asie, connaissait davantage de cas de guérison que de nouvelles infections.
La population a pourtant continué à se déplacer en Corée du Sud. Mais chacun était invité à respecter la distance sociale, à éviter les rassemblements et à porter un masque dans la rue. Près de 500 établissements de santé ont été habilités à pratiquer des tests de dépistage à raison de 10.000 au total par jour. “Cette stratégie a permis de s’attaquer aux nouveaux foyers avant qu’ils débordent. Ce doit être notre modèle”, a tambouriné Didier Raoult à chaque réunion du Conseil scientifique qu’il a suivie. Presque 300 000 personnes ont été testées au total en Corée du Sud. Au 15 mars, elles n’étaient que 36 000 en France avec environ 2 500 tests quotidiens réservés aux cas les plus sérieux.
Pour faire valoir cette position, Didier Raoult a engagé lundi un bras de fer avec le gouvernement en décidant, au nom du serment d’Hippocrate (le texte fondateur de la déontologie médicale), d’ouvrir son IHU au dépistage massif des malades fébriles. Plusieurs centaines de Marseillais ont encore bravé les mesures de confinement pour réaliser cet examen ce mardi.
L’institut a ainsi dépisté un millier de cas positifs depuis qu’il pratique systématiquement ces tests. Tous les cas “de modérés à sévères” ont été traités à l’hydroxychloroquine. “Avec succès”, selon le professeur. “Je suis sur le terrain, pas devant des statistiques. Ne vous inquiétez pas, ça marche !”, répond-il à “ses détracteurs de plateau télé”. Tous les cas traités sont soigneusement répertoriés, et suivis. La compilation de ces “données clandestines” collectées en dehors d’un essai clinique dûment normalisé, devrait livrer ses conclusions dans quelques jours.

SUR LA PLACE DE LA NATION EN ENFILANT LE SOLEIL





Le 25-03-2020



SUR LA PLACE DE LA NATION EN ENFILANT LE SOLEIL


Bel azur ne remue sous l'écorce du vent
Qui trame futur où force douceur habille
Leciel de la misère avec l'allure de ville
Où le marronnier repousse un mal non savant !


Par main de Marianne notre vue réarmée
Témoigne avoir bu aux demains de la justice
Où l'horizon carmin qu'elle empoigne entre en lice
Sa raison n'est mince et soigne Pays aimé


Quand la solitude cravache l'âme autant
Dame Nature la rattache à telle altitude
Que n'éludant voisinage un futur attend
D'un partage en instants de belles habitudes


Seront notre résistance : cent mille fleurs
Qui incendient de leur pistil le malheur qui ronge
Et que vile prince peste contre nos songes :

Nos pensées ensemble fileront le bonheur

lundi 23 mars 2020

"Viva Vivaldi!" - Cecilia Bartoli & "Il Giardino Armonico".

de Louis ARAGON : EXTRAITS DU "CRÈVE-CŒUR" et du "CRI DU BUTOR"





Le 23-03-2020


Tiré de «Le Crève-Cœur »
Louis Aragon : ce quatrain 
tiré du poème : « Le Printemps »


« Couleur de terre et sourds au monde avec des casques
« Des masques et du cuir barrant nos cœurs soldats
« Nous avons épié les modernes tarasques
« Tout l'hiver l'arme aux pieds pliant sous nos bardas/.../ »



Tiré du poème :
« Le Cri du Butor » VII
Louis Aragon :
Ce sextain


« Toute beauté les cabre et les rend ombrageux
« Ils ont le désespoir pour hygiène et pour jeu
« Pourrissant sur la paille épaisse du non-être
« Ils respirent le monstre et leur est outrageux
« Tout ciel qui jusqu'au soir nulle part nuageux
« Sait mourir en mettant des œillets aux fenêtres »

Idem VIII mais c'est une forme en cinq vers

« Tu n'oses pas former dans tes lèvres humaines
« Les vocables d'eau claire où se lisent les cieux
« Le rêve vainement que tes filets ramènent
« A la nuit tu le rends et détournes les yeux

Faux pêcheur chasseur feint régisseur sans domaine /.../ »

Gustav Mahler - Rückert-Lieder

L'ALTERNATIVE EST CONCRÈTE ! A SUIVRE ET FAIRE CONNAITRE ...


  • Carolyne Cannella Profil Marseille, le 22 mars 2020

    " Dans le contexte actuel de la propagation de l’épidémie à coronavirus Covid-19 sur le territoire français et dans le monde.

    Conformément au serment d’Hippocrate que nous avons prêté, 
    nous obéissons à notre devoir de médecin. 
    Nous faisons bénéficier à nos patients de la meilleure prise en charge pour le diagnostic et le traitement d’une maladie. 
    Nous respectons les règles de l’art et les données les plus récemment acquises de la science médicale.

    Nous avons décidé :

    https://www.mediterranee-infection.com/epidemie-a.../...

Schubert, Trio op. 100 - Andante con moto

Beethoven : Sonate "Le Printemps", par Patrice Fontanarosa

dimanche 22 mars 2020

La chloroquine, le médicament qui dérange beaucoup de monde! CE NE SONT PAS DE FAUSSES INFORMATIONS : C'EST CONCRET ET SOLIDE ET PORTE ALTERNATIVE TOUT A FAIT VIABLE !

CORONAVIRUS : MACRON A-T-IL CHOISI DE LAISSER MOURIR LES FRANÇAIS ?

PESTICIDES : L'ÉTAT ET LES LOBBIES S'ATTAQUENT AUX MAIRES

Le médecin contaminé en remet une couche : "Ce sont des nuls, il faut un...

DEUX TEMPS D'UN ESPOIR




Le 22-03-2020


DEUX TEMPS D'UN ESPOIR


Apprends-nous Soleil – froid vent d'apôtre dit pas
Que – savant – tu prends notre pas et nous éveille
Avant que – sans Prince – ayons à boire ta treille
En espoir levant qui égaye le chez-soi


Vient ce qui s'épure en la gavotte de Bach :
Lien à nos murs – gouttant de sa portée de notes
Qui tient côtes de bure en route sur le tard

Jusqu'à voûter ciel d'un rien d'obscur en syncope

vendredi 20 mars 2020

Debussy: Sonate en fa majeur pour flûte, alto et harpe

Mandelstam par Chitrit

ENCORE EN NOS CORPS LE TEMPS FLEURIRA





Le 20-03-2020


ENCORE EN NOS CORPS NOTRE TEMPS FLEURIRA


Paris n'est plus fleuve et le silence le prend
Mais renaît dans les pas que son horloge abreuve
Ne tarissant d'éloges l'instant conquérant
L'errance - l'abrogeant au repli à épreuve


Merle chante douleur du printemps dispersé
En mille cœurs séparés que notre temps hante...
Mais renaîtra : déferlante insistant assez :
Saison des fleurs et cerises qui nous enchantent


S'avance la veine des troupiers du malheur
Qui voudraient asséner la scène en des promesses
Croupissant en eaux sales qui encore écœurent
Nos deniers de l'égal qu'en leur « Corps » ils encaissent


Pourtant le mal qui ronge le monde aujourd'hui
Ne vient pas d'archanges qui sondent nos pauvr' nuits
Et nos rondes qui ont dansé au grand soleil
Pensent encore hors du banal dans la grand' veille


Qui leur a fait tant de violence et maintenant
Sur le tard se déclare là sauveur de France ?...
Partout se déclenchent mêmes chansons tenant
Aveugle le peuple au royaume des finances


Mais … Tu es encore notre demeure – Paris
Nul grain ne meure dans ta confrérie si grande
Le mal qui gronde dans tes pierres ne tarit

Les brins d'ondes de ta pensée qui nous invente  

BOULEZ: Le Marteau sans Maître

mardi 17 mars 2020

ET DERECHEF: LE TEMPS DE LA NOUVEAUTÉ




Le 18-03-20



ET DERECHEF : LE TEMPS DE LA NOUVEAUTÉ


De l'aube qui veille – épousseter parchemins !
Que s'y essayent tropes d'une main esthète
Dérobant son assiette au soleil en chemin
Où sa robe vermeille en demains le concerte !...


Dans notre audace se déchirent temps anciens
Qui s'étirent en traces et puis se suspendent
Aux liens où se mire en cette place du bien
Ceux qui s'en inspirent et l'effacent des ventes


Or pour la nouvelle éclaircie le temps viendra
En un label d'azur qu'il voudra tant instruire
Décibels en appui – le futur qu'il tiendra....

Quant à bruire – un bel obscur saura bien reluire !...  

ENCORE UNE FOIS JUSQU'AUX LÈVRES DES RUES




Le 17-03-2020



ENCORE UNE FOIS : JUSQU'AUX LÈVRES DES RUES

Présence : Lumière sèche ses confettis
Aux murs dont elle lèche l'essence poussiéreuse
Mèche de pierre en apparence décatie
Lançant rêche côte altière et non plus pleureuse...


Et puis Soleil se retire en catimini...
Il a sommeil et en arrière des toits vire
Laissant la pierre en veille toiser tous le nids
Où des accents s'affairent – s'égayent – se mirent


Les chéris de la paix en ville vont en nuit... :
Les voilà : les férus d'Agapé non servile
Ils ne sont pas serrés par l'épée de l'ennui

Lèvres de rue ! Vous leur servez d'abris utiles

Aus Licht Opéra de Stockhausen pour la première fois donné de façon intégrale et sur Arte

Georges Aperghis - Die Hamletmaschine | WDR Klassik

mardi 10 mars 2020

TEMPS COURANT SUR UNE TERRASSE A PARIS





Le 10-03-2020


TEMPS COURANT EN TERRASSE A PARIS



Se mire à la bure du ciel le marbre noir
Eclairé d'un sourire-arbre en fleurs qui allume
Un mur blanc où se sable aux cœurs un nouveau soir
Qui n'a cure du vent qui le sabre et l'enclume


Mille lampes à côté – la parole appuient
Elles sont dans la trempe d'école pour nuit
Et des chants poussent à un théâtre de veille
Qu'en accents ils cadrent – épousant un soleil...


Ils s'en vont laissant l'obscur faire le travail
Du silence forcé de passer dans sa maille...
Le trafic n'est plus voilé – il crée des discours
Prêts-à-porter comiques sur toile des cours


Fonce ! Brille ! Chevauchée du train déshérant
D'empreintes cravachées étrillant fond nocturne
Qui t'est harnaché sans plus d'étoile ni lune

Effacées en brin de poussière au temps errant

lundi 9 mars 2020

TSUNAMI-MÉMOIRE





Le 9-03-2020

TSUNAMI -MÉMOIRE


Ligotant la peine à l'empreinte de ton chant
Tu chuchotes dans la veine de ton sourire
Pour atteindre la traîne de nos souvenirs...
Sans feinte – ta scène est forte – ne s'y cachant

De toutes portes ouvertes tu ne dis rien -
Qu'il en sorte une fête affadie – tu en doutes
Car une cohorte de routes s'ouvre bien
Qui fortifie ton souffle en un beau lien d'écoute


Tsunami-mémoire : opéra-révolution...
Tu verras au nid des lampions toute la moire
Transpercée par l'énigme d'un combat de lions
Qui vont aux alluvions de tempête reboire


Habits de lumière en misère déposée
Aux pieds de la grand' pierre des villes
Où Pierrot Lunaire non habitué s'est basé

Vous hantez les maitres en leur guerre servile

AMOUR DE CETTE TERRE - AMOUR DE L’HUMANITÉ




Le 9-03-2020


AMOUR DE CETTE TERRE – AMOUR DE L’HUMANITÉ




La terre qui souffle aux joues de toutes beautés
N'est pas un bijou bouffi pour l'éternité
Elle est dans le vent constant de l'alitérable
Qui veut aller au temps et construire un durable


Or précipitant ses cycles – l'amour humain
Evite demain mordu où ils périclitent :
Mort de fleurs qui ne vont plus étrenner ses mains
Fontaine au corps meurtri sur sol mort qu'il habite



Chant au corps : source en partage dans notre temps
Est-elle apanage des courses extractives -
Celle qui hante l'instant de leurs bourses hâtives ?
Les suspendre sans se hâter est plus tentant !


Danse encore Maïa pour l'amour de la terre !
Pense si fort l'Homme en paria que l'on atterre
Levé – âme et corps liés par p'tite sœur des Muses !
Et toi que ton cœur remue sans effort qui t'use !


Petit Homme ! Passe outre toute Providence :
Poète qui trace hors du doute et de l'errance
La grande épopée qui surpasse tout destin

Affranchis-toi dans la paix d'un nouveau matin !...

vendredi 6 mars 2020

PAR DELÀ LE RIDEAU DE LA PLUIE




Le 5-03-2020


PAR DELÀ LE RIDEAU DE LA PLUIE


Des poussières du Prince Pluie n'efface rien
Sauf sur ses traces la suie qui dans l'air se meure -
Si dessous la pierre se rincent tous les liens
C'est avec la lumière en appui qu'ils demeurent


Cardinale nouveauté ! Cours là et t'évente !
Sourd à la beauté radicale et adventice
Le Prince ne peut danser avec cette actrice
Qui pense et pince tempête en grande savante...


Sourire de macadam au calme venu...
Belle Dame Elvire trame la rue qui brille -
Met à nu la ville et de veille la rhabille
D'où s'égayent mille et mille soleils ténus


A savoir ce souffle pour Misère cachée
Des émissaires souffrent de la voir altière
Mais ils perdent de vue qu'elle vient de trancher

Et qu'elle a déjà tout bu de la ville entière  

mercredi 4 mars 2020

The Russian Guitar 1800-1850

LE SILENCE PREND LES VOIX QUI ALORS CHANTENT





Le 5-03-2020



LE SILENCE PREND LES VOIX QUI ALORS CHANTENT



Ce qui du silence irradie sa royauté
Ne ravit en beauté le dit de sa présence
Mais quand y rentre en paroles ce qui le pense
On se centre en sa belle école à satiété


Sa caisse de résonance happe le nouveau -
Chausse-trappe et arraisonnement d'une musique
Qui de s'entraîner aux voix – tient ce qu'elle vaut :
La trame de leur joie – le lien de leur mimique


Et un chant passe tous les rythmes du hasard
Là il s'enchante en traces de l'art sur ses cimes -
Dansant silence en sa place gardant sa part

Embrasse le barde pour science qu'il arrime !

Schubert - Piano Sonatas D 894, D 575, D 840 (recording of the Century :...

TOUT AUTOUR DE SOURCES ET FONTAINES



Le 5-03-2020

TOUT AUTOUR DE SOURCES ET FONTAINES

1) Source et Poème



Si là au creux d'une source la chair lippée
Ripe sur sa course en la belle eau d'un sourire
Elle boit dans sa bouche un tel murmure – happé
Qu'elle ne balbutie dans les souches qui s'y mirent


Alors prise par un courant venu d'ailleurs
Misant au bord sur vent sidérant de partage
Elle souffle ce cri modulé pour le meilleur
De la source priée d'aller au paysage


Tant ses lèvres unissent corps - âme en pensée
Qu'aucun déni de cœur à desséchée plèvre
Ne vient entâcher le poumon du cri lancé
En monde mâché pour des mots en liens de Sèvres




2) Moment d'Amour et Fontaine


Tu es attelé au pas corsé de l'amour
Toute morsure aux ailes de la tendresse -
Scellée qu'elle est au lait tourné de ses caresses
Veut tuer l'ébullition de tous ses ajours


Or n'est pas vorace le moment d'avancée
De l'agrément tracé aux amants en partage
Il renaît toujours plus vite et crépite assez
Aux visages où il laisse sa trace d'étiage


O Muse tu t'abîmes au cœur sans fontaine
Tu t'abreuves au corps qui élime ses chaînes
Contre le courant de tes eaux fraîches et claires

Tu le couronnes de la brèche de tes éclairs