DANS L’OMBRE PIERREUSE
Les bergamasques de Paris – faces cachées du souvenir
Vous embarquent puis vous sourient - pour tout ce qui a été tari
De la source de vos amours – tombant au soleil du toujours
Vous façonnent un avenir – dans la trace du revenir
Qui-sans-cesse au temps brut varie – et dans l’ombre pierreuse crie :
L’impatience crue de vos jours – et l’emporte en silence lourd
La nuit propice met en scelle – des paradis artificiels
Et vous chevauchez le réel – qui dans son infini recèle
Le chant intact de la beauté – façonnant en corps Liberté
Egalité Fraternité : La Marianne et sa vérité
Il pleure le chant de l’exil - Masquée sera toujours la ville
Qui toujours veille dans ses îles – sur les plus terribles périls
Que sont au cœur l’adieu forcé – par le monstre le plus glacé
Et c’est maintenant trop assez – la mise en ruines du passé
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