SOUS L’AILE DU SOLEIL MATINAL
Vénérable et véloce soleil
Venant lustrer la pierre –
Tu éponges le lointain
Avec un vernis
De mercure
Tu ponces la bouche des avenues
Et enroules ta lumière
Autour des brassées
D’ombre
D’un embrouillamini d’éclats
Tu tricotes un drap d’azur
Au-dessus des toits
Avec la bise
Tes traînes s’enchevêtrent –
Tu les tresses comme
Des chevelures
Aux arbres
Nus
Elles se cambrent et giclent
Sur les méandres
Circulaires
D’un lac
D’où tracent en chaînes
Crissantes et ronronnantes
Des fauves
Comme des chats
Bondissants sur l’onde
Vers les veines
Des avenues
Soleil ! Ton aventure
Du petit matin
Reste sur
La place
Mais …
Les mouettes te saluent
En portant leurs cris sous ton aile
Mais … Translucide est l’horizon
Dont la trame sourit
A la mémoire
Des arbres
Qui
Couronnent
Ton petit feu d’azur
En attendant que le printemps
Fasse meilleure mine
A tes yeux compatissants
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