vendredi 25 septembre 2015
jeudi 17 septembre 2015
QUE LA VIE SONNE EN SON SOURIRE !
QUE LA VIE SONNE EN SON
SOURIRE !
Envers et contre tout
accepter de la vie
Que sans cesse et partout
elle sonne en son sourire
Contre – toujours – la
borne aux beautés du désir
Qui – pures – nous
étonnent sans cette pauvre envie
Où nous pourrions perdre
la raison du bonheur !
Que toute passion ne soit
l'horizon d'un leurre !
Qu'elle ne nous hante mais
porte le drapeau
De tout ce qui enchante et
passe dans la peau !
Et tous les jours d'amour
vraiment recommencés
Demeureront recours à
tous les artifices
Où nous pourrions tomber
comme en un précipice...
Que jamais au rabais nous
tenions le passé
Car nous l'enfermerions
dans des palais en ruines
Où nous l'exploserions
comme en un champ de mines
Si la nécrose guette
cueillons donc nos roses
Tout en grisant nos têtes
cet accueil les arrose !
mardi 15 septembre 2015
NATURE ET POESIE
NATURE ET POÉSIE
Nature et Poésie
Sur le sentier de la vie
Se marient
D'où nos pas
Sillonnent au bord du vide
Pour attraper
L'infini
Car même si le monde est
fermé
Et que les montagnes
Semblent
Le borner
Tous ceux qui tombent
Rejoignent le grand moule
Où s'enroule
Le monde
Et il n'est pas de borne
A Nature
Chaque être qui naît
En reforme
Le futur
Qu'un autre avait appelé
Pour garder
Son legs
Du plus haut sommet
endormi
Par les nuées
Jusqu'aux
Nids
Des vallées
L'histoire des humains
Regorge dans
Son miroir
De lendemains de
résistance
Où se forge le lointain
De toute existence
Enfance ! Dis tes
rêves
Quand tu te lèves !
Vois l'infini :
Il assainit
Tes souffrances
Aussi longtemps qu'on
entendra
S'ébattre le chœur des
voix
Le temps battra
Comme dans
Le cœur de
La joie
Tant-pis si les guerres
tonnent
La terre – elle –
résonne
Des pas qui avancent
Sans autre cadence
Que celle mesurée
Par la tendresse
Jusqu'au plus
Haut seuil de
La vieillesse
samedi 12 septembre 2015
vendredi 11 septembre 2015
L'EGAL DANS L'OMBRE OU LA LUMIERE
L’ÉGAL DANS L'OMBRE OU LA LUMIÈRE
L'égal : ombre ou
lumière
Touche toutes les
différences
Qui clignotent dans la
pensée
De chaque être libre
Les regards s'en éclairent
Sous l'arbre au savoir
Et – dans le songe -
Lui volent ses
Oiseaux
Quand le ciel s'obscurcit
Jusqu'à se ramasser
En une seule
Nuée
Nous nous apprêtons
A la chaleur de
L'accueil
Nous en témoignons contre
L'orage à venir
Mais si jamais l'azur
s'étend
Comme peau neuve sur
Nos soucis
Nous ouvrons nos bras
Pour saisir
L'horizon
Là … :
Dans les montagnes
dévêtues
Cela : l'égalité
sous
Le soleil
Se retrouve dans
La large nuit
Sous des myriades
D'étoiles
Nous frémissons dans le
vent en rafales !
N'être pas feuille morte
Mais ce soupir qui
Les accompagne ?
Or l'arbre au savoir
Se déshabillera
Et nous mettra au défi
De ne jamais oublier
Sa renaissance
Et toutes les couleurs qui
le tapissent
Jusqu'à meubler la terre
Rentreront dans
Nos âmes
dimanche 6 septembre 2015
samedi 5 septembre 2015
L'EXIL EST DANS NOTRE ROYAUME
L'EXIL EST DANS NOTRE
ROYAUME
Dans ce royaume on ne
rabâche pas son exil
On le moule aux forêts –
aux lacs – au mers
Ici : on va le hisser
sur les cimes
Aiguisé à la pierre
Il prend feu autour du
ventre qui a faim
Ah ! S'enrouler dans
des nuages chauds
Pour aller faire fondre
les glaces
Et se désaltérer aux
sources
De la compagnie
Quand à l'école
d'altitude
Bruissent de nouveau
Les souvenirs -
Les arbres chantent avec
le vent
Chantent avec les enfants
On est plein du désir
D'une seule terre
Embrassant
L'Humanité
Pour qu'y racine le savoir
S'accordent toutes
Les souches du
Voyage avec
L'inconnu
Et la musique des voix
Peut balayer jusqu'aux
cendres
Des guerres
L’œil de l'exil ne
recouvrira pas
Les traces des pas
Qui y ont dansé..
Il n'est ni neige – ni
sel – ni sable
Ici les bouches lui
envoient leurs baisers
Comme dans les hauteurs
De l'horizon
Tant de visages sans
masques
S'emparent des regards
Amicaux
Pour faire valser leurs
sourires
Comme avec les plus
Inattendus des
Anges
Îles aiguës des songes
dans les dents
On vous confond sans un
cri
Avec – ici – les
crêtes blanches
Rongées par les brumes
Un été pleure son adieu
précoce
Qui décoche ses nuées
De fraîcheur
Sur l'exil et fait partir
Les martinets...
Ces hirondelles peuvent
s'accorder
De doubles séjours
Royaux
Mais …
Leurs nichées
printanières...
Qui ne les voudrait pas
Par tous les temps
Parmi les
Exilés ?
Chut ! Chut !
Ici le vent a cessé
Mais la tempête pourrait
Naître en s'emparant
Des moindres
Nuages et
Les faire s'affaler
Sur notre bord
De montagne
Nous pourrions attendre
La levée d'un arc-en-ciel
Coiffé de toutes
Les couleurs...
Pourtant
Les armes solaires sont
dans nos âmes
Nous ne les fourbirons pas
Aux prétendus héros
De tout conflit
Dans notre
Royaume
Nous irons jusqu'à nous
brûler
Avec le feu des calumets !
Anti-héros !
Découvrons-nous
Inclinons-nous
Devant
Misère et exil...
Nous gravirons les pentes
Débarrassés du vertige
Qui assaille nos songes
vendredi 4 septembre 2015
FAIRE CLAIRIERE DU SILENCE
FAIRE CLAIRIÈRE DU SILENCE
Déboiser le silence sur
sa source
En faire clairière
Pour dérober
L'origine animale des mots
A la jungle guerrière
Où trafiquent
Des hommes
L'âme des cris pour la
fureur de vivre
L'Humain lui donnera
Ses modulations
Avec
L'eau claire dans sa gorge
Plus de chant maudit qui
rend ivre...
Toute attention à la
passion
S'instruit des oiseaux
Qui viendront
Boire dans
Ses mains
A jamais écartées des
forces batailleuses
Aller à la forge du
proche
Pour y fabriquer l'épée
De la paix
Elle tiendra comme amour
Près de la source
Du silence
Elle tiendra suspendue en
cascade
Sur les précipices
De l'oubli
Plonger au cœur des
herbes sauvages
Et y planter son jardin
La rose odorante
Y fleurira
La terre au milieu de ses
failles
Se soudera de nouveau
Elle accueillera
Notre monde
Sans trembler
Ainsi lissant les plis du
partage
Nous recueillerons
Tous ses fruits
De la plus retirée des
clairières
Nous tracerons dans
Les plus profondes
Des futaies
Des sentes orientées
Vers le soleil
Chaque Humain parmi nous
Pourra passer sa main
Dans les nœuds
Du silence
Et les défera jusqu'aux
spasmes
Qui secoueront sa chair
Il verra avant la nuit
Monter à lui la lueur
De la pleine lune
Qui aura escaladé
L'envers des
Montagnes
Et ce chemin portera
De telles traces
Que l'Humain
En fabriquera les rêves
prodigieux
Qui aboliront
Le lointain
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