dimanche 15 janvier 2017
L'invention mallarméenne et la poésie contemporaine à l'oeuvre ... La question du mètre rejaillie à partir du "coup de dés" : toute la création sans maître "excepté le septuor"! Relire Mallarmé pour redécouvrir comment tenir les alléats qui opèrent dans le poème et comment passer outre l'absence de sens aujourd'hui par l'établissement de nouvelles contraintes qui éclairent la disparition de l'alexandrin et refont vivre le poème à partir des questions ouvertes par Mallarmé pour la création et la résistance du poème, comme oeuvre contemporaine, à l'obscur ; aveuglement devant lui ou se plier au mythe originaire de la création ? Le "septième jour" de celle-ci : c'est l'énigme du sept, résolue, en fait dans un poème contemporain !!! Mais chaque poète reste son propre maître dans sa création et nul prophète en la matière : nul sacrifice ne saurait prévalloir : dans l'histoire et le moment actuel de la création poétique, quelqu'elle soit ! L'invention de la parole est d'origine et de devenir : incalculable : c'est l'Humain qui est là , en présence et il est irréductible : c'est ce que le poème exprime dans l'amour qu'il a pour lui, contre toute forme de soumission aux maîtres qui en ignorent sa condition d'être fini aux potentialités infiunies, indénombrables de ses créations !
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