samedi 25 novembre 2017
mardi 21 novembre 2017
lundi 20 novembre 2017
Très beau voyage musical ponctué par les chants de l'âme du violoncelle de Pierre Fournier qui avec le chef d'orchestre George Szell nous emméne très loin et sans nous brusquer ! L'émotion est vive et soutenue , passant par la puissance avec un peu de mélancolie-nistalgie , mais vous pouvez écouter , vous-mêmes ces accents de joie et d'espoir : ils triomphent partout !
dimanche 19 novembre 2017
Ce Qui Se Chuchote En Charme Caché , O Ville ! Oui C'est Qu'On Te Dorlote En Te Prenant !
Le 19/11/2017
Ce Qui Se Chuchote En
Charme Caché ! …
Dans le murs – la rue
rêve – se parsème d'aube
en réverbères d'argent
essaimant : jaunis -
Les gens sages qui savent
qu'ici c'est la nuit
s'assurent que Ville comme
Eve prenne robe
à l'heure où s'entraîne
– non brève en leurs désirs :
sa sève-bonheur revue :
au moment acquise
par la veine que leurs vies
d'amants ont conquise
sur labeur en trêve
cimentée d'élixir …
Ainsi – là – cette
bure qui grève l'envie
purifie leurs cœurs
aimants qui se magnétisent
sous l'auvent chaud et la
pierre rude où ils tisent -
s'étirent – puis élèvent – lentement leurs vies
et démurent leurs savoirs
en charme caché
au p'tit vin – à la
bière en leurs âmes : lâchés...
samedi 18 novembre 2017
vendredi 17 novembre 2017
Ville ! Dans L'Or de Ta Chevelure, Le Décor Se Fend !
Le 17/11/2017
DANS L'OR DE TA CHEVELURE
LE DÉCOR SE FEND
Dans l'or de ta chevelure
la rue d'aurore en tes
murs
couve le gris d'automne
qui ouvre aux cris qui
dissonent
dans cette ruée de guerre
pour des suées et des
fers
Prends patience en paix O
Ville !
Rends lumière non servile
contre l'épée qui
rouille
dans un amour qui se
souille
entre l'amer mors aux
dents
Dans cette équerre du
temps
tes paupières remuent
vite !
Ville ! Que ta pierre
évite
de verser en charme ému
tes armes et ta vertu
comme dame qu'on insulte
parce qu'au drame elle
n'exulte
en écho si perverti
pour tout ce vif qui n'est
pas dit !
L'incisif espoir
tranquille
qui – là – se dessine
en mille
fleurs d'arc-en-ciel si
magique
qu'heure de fiel sans
musique
autre que le bruit des
cliques
ne l'emporte en bris
tragiques !
Son calme temps de Midi
s'étend à l'âme qui dit
pour charme qui n’incendie
ce qui se slame en édits !
Mais qu'en petite fleur
vive
un rien de bonheur ne
s'esquive
pour gens qui s'usent
encore
abusés dans des accords
où l'argent mine leurs
corps
si dérangeants dans le
décor !
mercredi 15 novembre 2017
QUI S'EN VA AVEC L'HISTOIRE ?!
Le 15/11/2017
QUI S'EN VA AVEC
L'HISTOIRE ?!
Fête à folie de
l'instant -
Sa tête jolie au temps
d'un gris bien trop
vénérable -
ciment d'un ciel sans
étoiles
pour cris plus vraiment
aimables :
séquelles d'une vie sans
toile...
Mais où s'en va notre
Histoire
si – partant de l'air du
temps -
elle s'en vient tarir
l'espoir
farcir noir ce qui le
tend ?
On n'attend rien des nuées
qui couvrent tous les
tonnerres
et masquent trop les ruées
qui montent de l'ordinaire
d'où la terre s'énerve
et crache...
Affaire d'éclairs
soudains :
Où faim et misère
scratchent
dans male fin hors
gradins...
Qu'Avenir ne garantisse
que ces lueurs toutes
fauves
Un Moment les décatisse :
ce sont suées qui
sauvent !
mardi 14 novembre 2017
lundi 13 novembre 2017
Subjectiver dans un poème c'est faire un travail consistant à le faire venir à soi , cela passe aussi par la vision et l'ouie et donc par "l'affect" ... Certes la langue introduite par le poète est intrinsèquement de l'ordre de la pensée mais que ferait-on de son art s'il n'était partage des singularités , ce qui passe, selon moi, par la parole et ce jusque dans une voix ; c'est une des conditions de la philosophie dont acte ! Alors Philosophes , venez voir et écouter des poètes vivants et parmi eux des slameurs ! Vous verrez que le "communisme" traverse leurs oeuvres et qu'ils s'orientent dans la pensée jusqu'à repousser la domination de l'"économie" et tous ses exercices , aussi mobiles soient-ils , de décervelage par la "philosophie" de l'accumulation et tous ses avatars sans autre art que celui de la feinte et de la ruse !
dimanche 12 novembre 2017
LA RUE D'EN FACE JUSQUE DANS LA NUIT
Le 12/11/2017
LA RUE D'EN FACE JUSQUE
DANS LA NUIT
L'horizon jaune mal
dégrossi de nuages
n'est sage qu'à vomir sa
barbe de goudron
dégraissant d'or la
saison : dans le paysage
d'où « Jeunes »
Maisons – engagées dans le citron -
vous relevez le bleu-roi
qui fonde la nuit
avec de doux rêves
pigmentés d'amertume
où – Réverbères
piquants – vous mentez l'ennui...
Nous nous piquons de
senteur de sève et d'écume !
samedi 11 novembre 2017
AU PLUS VIF DU TEMPS ...
AU PLUS VIF DU TEMPS...
Le 11/11/2017
LA VILLE SOUS LA BRUINE
L'ordinaire miroir du
monde crache noir
sur les rondes qui
adhèrent en « slashs » au bitume
d'où la bâche au scanner
d'écume comme en moire
fait sonner l'air où la
sonde du temps l'exhume !...
DE L'AZUR A LA NUIT
Colombe ! Griffe donc
l'azur !
Qu'incisif – gonflant de
futur -
ne se tronque – ni ne
retombe
l'allure soufflée qui
t'incombe !...
Au soir – ton vol nous
éblouit
quand – au sol – là –
tant ébahis
à voir saillir du gris –
ton cri
qu'il scille l'espoir –
en nuit sans bruit !...
BREF CHANT DE MIDI !
Brillants sur les cordes
vives de l'aujourd'hui -
deux amants brûlants
s'accordent sans plus d'esquive
pour l'idylle encore au
qui-vive après la nuit
qu'ils n'adulent que pour
ce qu'elle fut lascive !
vendredi 10 novembre 2017
L'AUTOMNE MAINTENANT SONNE !
Le 11/11/2017
L'AUTOMNE MAINTENANT
SONNE !
Le soleil hésite dans les
ramures...
Tu médites sur l'automne
advenue
dans les ultimes
frissonnant aux murs
où l'Humanité veille –
mise à nu
et s'invente au café :
de l'espérance -
dans les nœuds très
serrés de ses souliers :
un p'tit brin à défaire
de l'errance
qui l'a faite s'enferrer
sans se lier...
Lumière pâle du jour ?
Tu l'emportes
dans le bal du vent léger
qui – jouant -
exhale un bel air d'amour
à nos portes
où l'égal espère qu'en
nous – muant -
sans remords – la paix
n'ajourne révolte
mais - qu'aux remous
d'épées venant des « cours » -
elle se meuve vers lui et
virevolte
luisant – émouvante
sans plus discours !
jeudi 9 novembre 2017
samedi 4 novembre 2017
Cette voix appuyée par une orchestration très fine et soutenue dans ses variations de tempo et de couleurs dramatiques , nous fait passer par tous les registres de l'émotion pour nous faire sentir l'intensité du drame pour ce morceau opératique ! Cette composition est plus que jamais actuelle parce qu'elle renvoie à la situation ô combien tragique de ces enfants mitraillés en masse ou exilés de force ou traqués dans nos villes si ce n'est pas chassés de celles-ci !
vendredi 3 novembre 2017
jeudi 2 novembre 2017
mercredi 1 novembre 2017
DEMYSTIFICATION !
Le 1er Novembre 2017
DÉMYSTIFICATION !
C'est au vent figé dans
les ramures jaunies
que renvoie – exigeant –
ce qui s'agite aux murs
quand Novembre au miel
gite sans cérémonie
où – en cendres –
s'assagit le ciel sans allure …
L'horizon a brûlé dans
les mains du futur
insulté dans ses
lendemains dénaturés
halés – hors-saison –
en chemins qui les raturent
pour la toison d'or qui
les maintient enferrés ...
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