mercredi 31 janvier 2018
mardi 30 janvier 2018
PUNIR ET SURVEILLER : LA LOGIQUE DU POUVOIR ET DU CAPITAL JUSQU'A L'IMPLANTATION IMPOSEE AUX INDIVIDUS DE PUCES ELECTRONIQUES ; MAIS CES CRIMES NE PEUVENT RESOUDRE LEUR PROBLEME QUI EST CELUI DE L'INCONSEQUENCE "BOUFFONE" DE LEURS PROPRE ALIENATION ET PERVERSION PARANOÏAQUE MALGRE LEURS RELAIS DE CONTRÔLE ET LEURS MICRO-POUVOIRS !
dimanche 28 janvier 2018
vendredi 26 janvier 2018
AUJOURD'HUI - POEME
AUJOURD’HUI , POÈME
Poème à la claire saison
démontée :
Tu n’es plus un soupir à
la porte pétrifiée des songes
Tu n’agrèges ni ne
coagule plus sur la chaîne sociale
Ton vif élixir – tu ne
le verses plus dans les verres des monstres
Quand hurle l’obscur qui
relie
Tu déposes fièrement ton
pagne fleuri
Du côté des déliés
clairs
Et chemine – pas à pas
– du côté de leurs partages
C’est une partition
qu’on entend là – sans exultation – sans exhortation
Poème ! Ton regard –
ton toucher – ton ouïe – ta saveur et même ton parfum
Ne doivent plus caresser
la bête qui s’agglutine – qui s’agite – d’atome en atome –
Autour de la Gorgone
Sépare-toi de tous ces
chants pathétiques
Chuintant de sang sur
tant d’épées – de boucliers
Si ta volonté tourne
autour du bonheur
Alors compte un peu les
voix qui s’y accordent
Sans que ta propre voix ne
les étouffe
Si ton corps se fait fade
– s’il devient infatué sous la sueur
Trouve alors le sel où
danseront les mots de la situation
L’insomnie qui te
surveille sera en fait ton Éden incalculable
Mais juste à la portée
des êtres que pourchassent les multiples bras du monstre
Jamais – un poème ne
sera détruit pour avoir accompagné le singulier
A plus forte raison quand
il est pauvre et étranger
Si tu ne dégageais pas
quelques linéaments de bonheur
Dans ton cheminement –
tu retomberais dans la morbidité jouisseuse
De tous les destructeurs
de traces
Tu contribuerais à
étouffer le singulier dans sa recherche du pour tous
Tu t’essoufflerais dans
un tintamarre – dans un salmigondis de menaces
De violences exacerbées
- aussi usées que toutes les vieilles causes
Qui se rattachent à la
Gorgone
Il n’est plus de roi –
ni de héros des mythes - ce qui change :
Le voilà venir :
c’est la voix principielle du partage des singuliers
Où s’engouffre
l’aujourd’hui – poème – ici – à côté des constructeurs
Qui osent échafauder et
avancer pour prescrire le « bon droit »
A la Gorgone sûre
d’elle-même dans sa stature de guerroyeuse
Mais si aventureuse et si
destructrice dans sa musique
Qu’elle ne sait –
dores et déjà – plus où donner de la tête
Quand aux gens qu’elle
doit soudoyer et pétrifier
Du dehors cette bête
monstrueuse accepte qu’on vienne
Lui chanter des chansons –
qu’on festoie pour elle …
Mais son dedans renvoie un
dehors sans autre histoire
Que la pétrification … !
Et il est combien de poèmes
Pour lancer séduction et
terreur – Éros et Thanatos
Combien pour lui lancer de
vieilles sources – de vieux refrains
Combien pour lui livrer
comme des emblèmes et des drapeaux
Mais plus rien ne
refleurira avec elle !
Aujourd’hui-poème :
nul miroir – nul écho ! mais levée
D’une langue en
floraison d’elle-même pour toutes les saisons
Qui courent – pour
toutes les voix encore difficilement dicibles
Mais où rayonne déjà –
pour qui sait le voir – la lumière partageuse
Au milieu des grandes
ombres qui plient l’arbre du savoir
L'EXIL EST DANS NOTRE ROYAUME !
L'EXIL EST DANS NOTRE
ROYAUME
Dans ce royaume on ne
rabâche pas son exil
On le moule aux forêts –
aux lacs – au mers
Ici : on va le hisser
sur les cimes
Aiguisé à la pierre
Il prend feu autour du
ventre qui a faim
Ah ! S'enrouler dans
des nuages chauds
Pour aller faire fondre
les glaces
Et se désaltérer aux
sources
De la compagnie
Quand à l'école
d'altitude
Bruissent de nouveau
Les souvenirs -
Les arbres chantent avec
le vent
Chantent avec les enfants
On est plein du désir
D'une seule terre
Embrassant
L'Humanité
Pour qu'y racine le savoir
S'accordent toutes
Les souches du
Voyage avec
L'inconnu
Et la musique des voix
Peut balayer jusqu'aux
cendres
Des guerres
L’œil de l'exil ne
recouvrira pas
Les traces des pas
Qui y ont dansé..
Il n'est ni neige – ni
sel – ni sable
Ici les bouches lui
envoient leurs baisers
Comme dans les hauteurs
De l'horizon
Tant de visages sans
masques
S'emparent des regards
Amicaux
Pour faire valser leurs
sourires
Comme avec les plus
Inattendus des
Anges
Îles aiguës des songes
dans les dents
On vous confond sans un
cri
Avec – ici – les
crêtes blanches
Rongées par les brumes
Un été pleure son adieu
précoce
Qui décoche ses nuées
De fraîcheur
Sur l'exil et fait partir
Les martinets...
Ces hirondelles peuvent
s'accorder
De doubles séjours
Royaux
Mais …
Leurs nichées
printanières...
Qui ne les voudrait pas
Par tous les temps
Parmi les
Exilés ?
Chut ! Chut !
Ici le vent a cessé
Mais la tempête pourrait
Naître en s'emparant
Des moindres
Nuages et
Les faire s'affaler
Sur notre bord
De montagne
Nous pourrions attendre
La levée d'un arc-en-ciel
Coiffé de toutes
Les couleurs...
Pourtant
Les armes solaires sont
dans nos âmes
Nous ne les fourbirons pas
Aux prétendus héros
De tout conflit
Dans notre
Royaume
Nous irons jusqu'à nous
brûler
Avec le feu des calumets !
Anti-héros !
Découvrons-nous
Inclinons-nous
Devant
Misère et exil...
Nous gravirons les pentes
Débarrassés du vertige
Qui assaille nos songes
POETE ! QUE TA MARCHE PRENNE LE SON ET LES COULEURS DES SANS-LIEU ET DES SANS-VOIX !
Le 18/01/2018
POÈTE ! QUE TA MARCHE
PRENNE LA COULEUR ET LE SON
DES SANS-LIEU ET
SANS-VOIX !
Et ta marche décousant
les eaux des nuages
arrose tant trottoirs que
la pluie sous tes pas
claque aux flaques qui
résonnent à mille pas
comme si l'arche épousant
fardeau sans partages
l'arrachait au
bouillonnement de cette ville
cependant que ta marche en
rayonne plus loin
en prenant sonnance de
poèmes civils
pour la misère qui
dissone sans leurs teints
Ô Poème ! Prends la
couleur de tant d'exil !
Sa difficile errance te
chante soleil
pour tous en présence qui
te va comme un cil !
Danse tes vers et – là
– poursuis en corps ta veille !
En t'acheminant dans les
rues qu'on abandonne
aux sans-lieu en dehors du
centre illuminé
tu comprends-reprends
mieux ce qui plus ne se donne :
la parole des sans-voix
qui sont malmenés
Compte un – deux –
cent – mille rythmes dans ta musique
Un – deux – cent –
mille la prennent en plein trafic
mercredi 24 janvier 2018
mardi 23 janvier 2018
vendredi 12 janvier 2018
LE COMPTE AUX ÂGES EXTRÊMES : TANT A DIRE DU TEMPS ET TOUJOURS TOUT A RECOMMENCER !
Le 11-12/01/2018
LE COMPTE AUX ÂGES EXTRÊMES : TANT A DIRE DU TEMPS ET TOUJOURS TOUT A RECOMMENCER !
Comme tu voies le temps ô
Petit enfant-roi
à compter heures en
unités d'infini
pendant que vieil âge le
compte en minimal …
Il n'est d’Épiphanie à
vous tenir en joie
qu'au généreux bonheur
de vous laisser à vie
assurer cet hommage à un
temps vertical
juste en la comparution
dans le vif instant
de ce partage illimité
des différences
qui à la beauté de vos
paysages tend
à se rajouter à ce Léthé
de l'errance
dans ce grand monde où
l'Enfant comme le vieil Homme
font à cette ronde des
fins la belle somme !
L'HORIZON AUX RUINES RELUIT
Le 12/01/2018
L'HORIZON AUX RUINES
RELUIT !
Mais qui donc rit où les
statues tombent
voit-il aussi comment le
passé sombre
à moins que reparcourant
toutes traces
il ne veuille que
s'effeuille et s'efface
toute passade au futur
déclinée
sans fortune à l'ombre
des murs sous lune …
Donc ne nuit aux façades
taciturnes
de citadelle urbaine en
ses décors
le bruit lancinant des
débuts mal nés
rattrapant dans nuit
advenant au corps
prenant valeur de ce quoi
ne lui nuit ...
Sans ânonner un bonheur
en reluit !
mardi 9 janvier 2018
lundi 8 janvier 2018
dimanche 7 janvier 2018
SAGESSE D'HISTOIRE AUX PAGES D'UN SOIR !
Le 7-8/01/2018
SAGESSE D'HISTOIRE AUX
PAGES D'UN SOIR !
Au pâle semblant de la
nuit – ce qui brille
vrille là en paroles
contre tant d'absents
perdus dans le vif sang de
tout ce qui s'habille
là en rigole dans la
couleur de tous sens
abandonnés sur le sol aux
mille rivages
des lointains pour tout Éole dans ce Paris
aux cent paysages
affleurés sans la lune
et sans autre teint qu'aux
visages là qui rient …
On leur donnera donc tous
ces fruits tant immunes
que l'aura des bruits d'un
repas sonnera tard
dans la nuit sans titre
mais avec le bel art
partagés en myrtes sans
voracité d'or
qu'une aurore aux pages
d'histoire sans décor
aura livré en festin
mélangé soleil
aux matins d'ange qu'aura
donnés cette veille ...
mardi 2 janvier 2018
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